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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Décembre > Dossier de la semaine : Les salles de jeux, les nouveaux télécentres à Dakar

Dossier de la semaine : Les salles de jeux, les nouveaux télécentres à Dakar

samedi 15 décembre 2012

Usages et comportements

Il y a encore quelques années, les télécentres fleurissaient dans les ruelles de Dakar. Un télécentre est un espace grâce auquel des utilisateurs peuvent avoir accès à des téléphones publics et émettre des appels téléphoniques.

Ils représentaient un réel intérêt social et économique dans la communauté sénégalaise car ils permettaient à tous de générer des revenus en mettant un pied dans l’entrepreneuriat. En 1997 on comptait plus de 5000 télécentres au Sénégal.

Cependant, à cause de la vulgarisation des mobiles, la tarification par secondes et le transfert de crédit de téléphones à téléphones, les télécentres se sont retrouvés obsolètes.

Il n’était plus nécessaire pour les utilisateurs de se déplacer pour des appels qu’ils pouvaient passer depuis le confort de leurs domiciles à des tarifs semblables, et même parfois moins élevés que ceux appliqués dans les télécentres.

Commença ensuite la descente aux enfers pour ces symboles de la société Sénégalaise. Le secrétaire général de l’Unetts (Union nationale des exploitants de télécentres et des téléservices du Sénégal) indique que “En 2000, il y avait 18.000 télécentres au Sénégal, ce qui représentait 33% du chiffre d’affaires des opérateurs sénégalais et 30.000 emplois. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont fermé leurs portes.“

Aujourd’hui les télécentres sont semblables à des œuvres d’art, dans leur rareté. Les propriétaires de ces business autrefois fructueux, ont été obligés de se rediriger vers d’autres sources de revenus pour survivre.
Momar Niane, 34 ans, est propriétaire d’une salle de jeu située au quartier Grand Dakar. Il fait partie de ceux qui, pour survivre dans le dur monde de l’entrepreneuriat en Afrique, ont tenté de transformer leurs cabines téléphoniques en salles de jeux vidéo. En effet, nous assistons aujourd’hui, et depuis un moment déjà, à une prolifération de ces centres de divertissement.

Pour un investissement de moins d’un million de Fcfa, Momar a réussi à équiper sa salle de 4 télévisions à tubes cathodiques, 4 Playstation 2 et quelques meubles sur lesquels les futurs Lionel MESSI de la manette jouent pendant 15 minutes pour 100 Fcfa. Momar se plaint aujourd’hui du prix élevé des factures d’électricité, mais arrive tout de même à générer jusqu’à 80 000 Fcfa de bénéfices par mois.

Sa salle de jeu, qui peut recevoir jusqu’à 8 joueurs simultanément dans ses 10 mètres carrés, profite du fait qu’elle soit la seule à exister dans son environnement, ce qui n’est pas le cas d’autres propriétaires.

En effet, lors d’un tour d’inspection dans la zone de Ouakam, un quartier de Dakar, nous avons pu compter jusqu’à 6 salles de jeux sur un peu plus d’un kilomètre.

Les propriétaires de salles rencontrent actuellement d’autres difficultés qu’il était difficile pour eux de prévoir. Les consoles utilisées pour permettre aux aficionados de s’adonner aux dribbles et autres sombreros ne se vendent plus à l’état neuf sur le marché dakarois depuis belle lurette.

Aujourd’hui vendues d’occasion au marché de Colobanne pour un peu moins de 25000 Fcfa, ces consoles accusent le coup et tombent en panne de manière régulière.

Les titres produits par les grands du jeu vidéo, comme Electronic Arts Sports et son Fifa dont les jeunes sénégalais son friands, ne sont également plus offerts sur la console qui a fait son temps ; et même quand ils le sont, ils se retrouvent limités dans leur évolution par les faibles capacités du boitier qui aurait besoin de beaucoup plus de ressources pour pouvoir offrir un rendu d’images ou une fluidité dans le jeu de réelle qualité.
Nous avons interviewé Ibrahima BAH, 31 ans, propriétaire de 5 salles de jeu reparties entre Dakar et Rufisque qui, lui, a trouvé une solution à ces problèmes et embauche aujourd’hui 8 personnes dans son activité.

Les salles de jeu mériteraient d’être subventionnées par des institutions. Elle représentent un vrai exutoire pour les jeunes qui ont des difficultés à trouver un emploi. Le retour sur investissement est rapide, et avec l’avènement de consoles tournant sur des systèmes comme Android, dans un avenir, certes pas si proche qu’on aimerait le croire, il n’est pas fou d’imaginer que le prochain Tetris puisse naître sur le continent Africain.

@min Niang

(Source : Afrique ITnvews, 15 décembre 2012)

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