OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juin > Dossier Licom - Télécommunications au Sénégal : les freins de la libéralisation

Dossier Licom - Télécommunications au Sénégal : les freins de la libéralisation

mercredi 30 juin 2010

Privatisation/Libéralisation

Le secteur des télécommunications et des TIC est aujourd’hui dans une mauvaise passe au Sénégal. Il bruit d’embrouilles et de scandales. Le litige entre l’Etat du Sénégal et Sentel pendant devant le Centre International de Règlement des Différends liés à l’Investissement (CIRDI) et le scandale des 20 milliards de commission sur la vente de la licence à Sudatel entachent sérieusement l’environnement des affaires de ce secteur qui fait partie des plus florissants du pays. Les acteurs des TIC et des télécommunications sont quasi unanimes à parler de nébuleuse et surtout à dénoncer cet état de fait qui pourrait annihiler les progrès notablement effectués depuis quelques années.

L’image du Sénégal luit de moins en moins sur le plan des affaires en matière des télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Cela relève d’actes d’hautes personnalités nichées au cœur de l’Etat, de litiges et de scandales de nature à dissuader des investisseurs et à rendre sceptiques les acteurs du secteur.

Arrivé sur le marché sénégalais à la faveur de la libéralisation du marché des télécommunications de 1998, Millicom International Cellular plus connu sous le nom de Sentel ou Tigo a vécu ses premiers déboires au lendemain de l’alternance. Il a été invité par le fils et conseiller spécial du chef de l’Etat d’alors, Karim Wade et Thierno Ousmane Sy chargé des TIC à la présidence à renégocier le contrat de cession de la licence de GSM. Il avait été signé avec l’ancien régime socialiste pour un coût de 50 milliards de francs Cfa. Après un conflit larvé de près de sept (7) ans, l’Etat dépoussière le dossier à l’issue de l’attribution de la deuxième licence globale (téléphone mobile, fixe, internet et tv) à SUDATEL à un coût de 100 milliards de F CFA. Il a voulu obliger Sentel à renégocier le prix d’acquisition de sa licence et lui sert une assignation pour une comparution le 20 novembre 2008. Millicom International a évoqué l’incompétence des tribunaux sénégalais à statuer sur cette affaire et a porté le litige devant le Centre International de Règlement des Différends liés à l’Investissement (CIRDI). Elle a reproché au gouvernement sénégalais d’avoir mis fin « illégalement » au contrat qui les liait et a réclamé à cet effet, des dommages et intérêts.

Ce conflit n’étant pas encore vidé avec le deuxième opérateur de téléphonie sénégalais qui représente une importante part de marché dans les télécommunications après la Sonatel, l’Etat du Sénégal est éclaboussé par une histoire de commission sur la licence globale de la Sudatel. C’est un scandale découvert par l’hebdomadaire « La Gazette » et qui implique d’hautes autorités de la République. Au départ, il avait été annoncé que la licence globale de télécommunications a été vendue à Sudutel à 200 millions de dollars US soit 100 milliards de francs CFA. Après les personnalités de la présidence de la République qui ont exclusivement travaillé sur la transaction de bout en bout ont parlé de 80 milliards. Soit un écart de 20 milliards, le nœud gordien du scandale.

Cette affaire n’a pas seulement pollué l’environnement des affaires dans le domaine des télécommunications, mais presque tous les secteurs de la vie active du Sénégal. Tout le monde s’est saisi du dossier et chacun y va avec son propre commentaire.

La clameur populaire est tellement intense que ces autorités ne peuvent plus évoluer dans le mutisme. Le conseil spécial du chef de l’Etat en charge des TIC, Thierno Ousmane Sy, un des principaux éléments de cette cession de la deuxième licence globale, puis le président de la République, Abdoulaye Wade et finalement le troisième opérateur tour à tour montent au créneau pour rétablir la vérité des faits.

Ibrahima Lissa Faye

(Source : Pressafrik, 30 juin 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2250/2551 Régulation des télécoms
  • 191/2551 Télécentres/Cybercentres
  • 1780/2551 Economie numérique
  • 879/2551 Politique nationale
  • 2551/2551 Fintech
  • 303/2551 Noms de domaine
  • 883/2551 Produits et services
  • 834/2551 Faits divers/Contentieux
  • 418/2551 Nouveau site web
  • 2464/2551 Infrastructures
  • 883/2551 TIC pour l’éducation
  • 96/2551 Recherche
  • 125/2551 Projet
  • 1620/2551 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 921/2551 Sonatel/Orange
  • 816/2551 Licences de télécommunications
  • 146/2551 Sudatel/Expresso
  • 509/2551 Régulation des médias
  • 662/2551 Applications
  • 538/2551 Mouvements sociaux
  • 842/2551 Données personnelles
  • 73/2551 Big Data/Données ouvertes
  • 327/2551 Mouvement consumériste
  • 200/2551 Médias
  • 336/2551 Appels internationaux entrants
  • 893/2551 Formation
  • 58/2551 Logiciel libre
  • 986/2551 Politiques africaines
  • 629/2551 Fiscalité
  • 91/2551 Art et culture
  • 304/2551 Genre
  • 902/2551 Point de vue
  • 529/2551 Commerce électronique
  • 788/2551 Manifestation
  • 168/2551 Presse en ligne
  • 62/2551 Piratage
  • 104/2551 Téléservices
  • 492/2551 Biométrie/Identité numérique
  • 169/2551 Environnement/Santé
  • 178/2551 Législation/Réglementation
  • 183/2551 Gouvernance
  • 938/2551 Portrait/Entretien
  • 73/2551 Radio
  • 402/2551 TIC pour la santé
  • 146/2551 Propriété intellectuelle
  • 30/2551 Langues/Localisation
  • 562/2551 Médias/Réseaux sociaux
  • 1041/2551 Téléphonie
  • 100/2551 Désengagement de l’Etat
  • 530/2551 Internet
  • 63/2551 Collectivités locales
  • 232/2551 Dédouanement électronique
  • 550/2551 Usages et comportements
  • 558/2551 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 290/2551 Audiovisuel
  • 1554/2551 Transformation digitale
  • 209/2551 Affaire Global Voice
  • 82/2551 Géomatique/Géolocalisation
  • 182/2551 Service universel
  • 352/2551 Sentel/Tigo
  • 93/2551 Vie politique
  • 796/2551 Distinction/Nomination
  • 22/2551 Handicapés
  • 369/2551 Enseignement à distance
  • 366/2551 Contenus numériques
  • 314/2551 Gestion de l’ARTP
  • 94/2551 Radios communautaires
  • 948/2551 Qualité de service
  • 226/2551 Privatisation/Libéralisation
  • 70/2551 SMSI
  • 274/2551 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1365/2551 Innovation/Entreprenariat
  • 683/2551 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2551 Internet des objets
  • 90/2551 Free Sénégal
  • 254/2551 Intelligence artificielle
  • 111/2551 Editorial
  • 11/2551 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous