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Dix postes de production de visas biométriques seront "réceptionnés" le 26 juin

mardi 11 juin 2013

Dix postes de surveillance des frontières terrestres du Sénégal et de production de visas biométriques seront "réceptionnés" le 26 juin prochain, en vue de l’application de la loi sur ce type de visa, à compter du 1er juillet, a annoncé mardi le commissaire Ibrahima Diallo du ministère de l’Intérieur.

Les 10 postes de surveillance des frontières terrestres et de production de visas biométriques sont installés à Rosso et Matam (frontière avec la Mauritanie), à Gourel Oumar Ly et Nayé (frontière avec le Mali), à Fongolimby et Wassadou (frontière avec la Guinée), à Coumbacara et Mpak (vers la Guinée-Bissau), à Badiara et Senoba (vers la Gambie), a expliqué le commissaire Diallo lors d’un entretien avec l’APS.

A partir du 1er juillet, le Sénégal exigera un visa biométrique à toutes les personnes désireuses d’entrer dans son territoire, si elles ne sont pas des nationaux des 14 autres pays avec lesquels il constitue la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Cette mesure ne sera pas appliquée aux ressortissants marocains et mauritaniens, Dakar ayant signé des accords bilatéraux de libre circulation des personnes avec Rabat et Nouakchott, a expliqué M. Diallo, secrétaire exécutif du comité de pilotage chargé du visa biométrique.

Le coût du visa biométrique est de 32.500 francs CFA (50 euros).

Le ministère des Affaires étrangères, celui de l’Intérieur et le ministère des Infrastructures et des Transports sont représentés dans ce comité.

Le visa biométrique, qui a été l’objet d’une loi votée par l’Assemblée nationale en janvier dernier, "modernise la procédure de délivrance des visas", avec l’installation d’un "réseau" entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Intérieur et la Direction de la surveillance du territoire (DST), a souligné Ibrahima Diallo.

Snedai, un opérateur privé concessionnaire du traitement des demandes de visa biométrique, est chargé d’exploiter les données biométriques des demandeurs de visas, "en liaison avec les consulats et les ambassades du Sénégal, l’aéroport de Dakar et les postes de contrôle des frontières terrestres", a expliqué M. Diallo, également chef de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), au ministère de l’Intérieur.

Les consulats et ambassades du Sénégal sont dotés chacun d’une antenne connectée au réseau déjà indiqué et à l’aéroport de Dakar, selon lui.

"A partir du 1er juillet, le visa pour entrer au Sénégal est obligatoire pour tout pays hors CEDEAO, sauf exception", signalait samedi un communiqué de Snedai adressé à l’APS.

"Les demandeurs de visas biométriques peuvent se faire établir ledit document dans les ambassades et consulats du Sénégal à l’étranger, ou à l’arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor", renseignait le communiqué.

Il expliquait que pour cela, ces demandeurs de visas devront satisfaire aux procédures de pré-enrôlement et de paiement des frais de visa en ligne. Chaque demandeur devra d’abord se rendre sur le site www.visasenegal.sn, puis procéder au paiement sécurisé en ligne des frais de visa.

La troisième étape consiste à "procéder au pré-enrôlement, c’est-à-dire donner les informations obligatoires (nom, prénom, adresse…) et télécharger les documents requis".

Ce n’est qu’après avoir franchi ces étapes que le demandeur "peut procéder à l’enrôlement (prise d’empreinte et photo dans une ambassade ou consulat du Sénégal ou à l’arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor", selon Snedai.

"On a deux innovations majeures, à savoir la possibilité de demander un visa à travers Internet (sur le site www.visasenegal.sn) et la possibilité d’avoir une réponse à sa demande sur son ordinateur, avec un code à barres", a expliqué le commissaire Diallo.

Selon lui, ce code à barres aide Snedai à identifier le demandeur de visa si ce dernier, après son enrôlement, a préféré retirer le visa à son arrivée à l’aéroport de Dakar. Ce retrait peut se faire en "trois ou cinq minutes", a-t-il dit.

Il précise que le visa peut aussi, après l’enrôlement du demandeur, être payé à son arrivée à l’aéroport de Dakar, devant un guichet d’Ecobank, qui est partenaire de Snedai pour cette innovation au Sénégal.

(Source : APS, 11 juin 2013)

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