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Développement du commerce électronique au Sénégal : les acteurs dégagent des pistes d’action

lundi 20 décembre 2004

Commerce électronique

L’utilisation des technologies de l’information et de la communication tout comme la pratique du commerce électronique demeure incontournable pour la compétitivité des entreprises. Au Sénégal, une réflexion vient d’être engagée par le Centre du commerce international en partenariat avec Osiris pour l’élaboration de stratégies en faveur du développement du commerce électronique.

Les technologies de l’information et de la communication (Tic) jouent un rôle de plus en plus important dans le monde d’aujourd’hui. Au-delà des bouleversements qu’elles entraînent dans les modes de production, de traitement, de stockage et de diffusion de l’information et dans les processus de communication, elles modifient considérablement les schémas d’organisation, les modalités de gestion et les manières de faire.

Cependant, force est de reconnaître que, dans les pays en développement, l’impact des tic est faible. Dans le but de renforcer la compétitivité internationale des entreprises sénégalaises à travers l’utilisation des Tic et la pratique du commerce électronique, la section du développement de la gestion des entreprises du centre du commerce international (CCI) en partenariat avec l’Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal (Osiris) a organisé un séminaire sur le programme « passerelles pour le commerce électronique » du 15 au 17 décembre 2004 à Dakar. D’après M. Amadou Top Président d’Osiris, il s’agit de la première mise en oeuvre de ce type séminaire dans un pays francophone. A ce titre, souligne-t-il, le programme s’adresse aux PME qui sont déjà gérées efficacement et prêtes à exporter et qui sont désireuses de se préparer au commerce électronique ainsi qu’aux décideurs nationaux qui souhaitent renforcer l’efficacité de leur stratégie de commerce électronique. Selon M. Christian Planchette de la CCI, le programme passerelles pour le commerce électronique est, pour le CCI, l’expression tangible de sa stratégie de facilitation du commerce électronique. Il a maintenant deux ans d’âge et est actif dans plus de 30 pays.

Le Sénégal n’a pas encore véritablement tiré profit de ses potentialités dans le domaine des nouvelles technologies. En effet, d’après Olivier Sagna, secrétaire général d’Osiris, en dépit des atouts indéniables du Sénégal dans le domaine des infrastructures de télécommunication et devant la forte volonté politique des autorités de faire des Tic un des leviers de développement du pays, on note une absence de stratégie nationale dans le domaine des Tic. Il en est de même de la politique sectorielle dans le secteur des télécommunications. Le Sénégal se trouve ainsi en retard dans ces domaines par rapport à d’autres pays africains.

De plus, certains problèmes entravent le développement du secteur des TIC. Il en est ainsi des coûts encore élevés des services de télécommunication, du défaut de financement des entreprises évoluant dans le secteur, de l’inadaptation de la législation ou encore de la qualité et de la disponibilité de l’énergie électrique.

L’absence d’une stratégie nationale pour le commerce électronique est souvent revenue dans les débats. M. Karim Sy, directeur général de la société Opensys management consulting, par ailleurs membre du patronat sénégalais, voit la question de la stratégie comme un besoin fondamental dans une dynamique nationale. « Si on ne fait pas attention, prévient-il, on risque de voir les ressources se disperser. » M. Tidiane Seck, le directeur de l’Agence de l’informatisation de l’Etat avance comme explication de l’absence de cette stratégie, le fait que le Sénégal ait mis beaucoup de temps à mettre en place le cadre institutionnel. Pourtant, un pré-document avait été confessé par les acteurs évoluant dans le secteur des TIC, mais il n’avait pas été validé par les autorités d ?alors. En tout état de cause, souligne M. Seck, le document en question constitue un référentiel permettant « de ne pas réinventer la roue ».

Des points d’action en faveur du commerce Electronique

Cette rencontre a donné lieu à de discussions fructueuses à l’issue desquelles un certain nombre de points d’actions ont été dégagés en faveur du développement commerce électronique au Sénégal. C’est ainsi que quatre volets ont été systématisés. Le premier a trait à la technologie et à l’infrastructure. Les participants suggèrent ainsi de déterminer et de mettre en oeuvre la technologie la plus adaptée à la situation (coût, zone rurale dernier kilomètre etc.). Il a été également recommandé d’utiliser les sources alternatives d ?énergie, de constituer des centres agréés d’accès aux services notamment avec les centres multimédias communautaires. L’idée de rendre le dégroupage possible et de faciliter son utilisation a fait l’objet de systématisation. Le partenariat public/privé est encouragé. Les collectivités locales sont invitées à jouer un rôle plus actif dans les infrastructures avec notamment de licence de développement.

S’agissant des questions juridiques et réglementaires, les participants ont recommandé la libéralisation des bandes 2.0, 2.4 et 5.8 sans compter la mise en place d ?un système de surveillance des coûts d’accès. Il a été également suggéré de faire un audit de la législation nationale en vue de son adaptation à l’utilisation des TIC et du commerce électronique. Cela permettra d’utiliser la cryptographie et de valider juridiquement les signatures électroniques. Sur ce registre, les acteurs du secteur verront leurs préoccupations prises en charge en 2005 par le gouvernement.

En effet, d’après M. Tidiane Seck directeur de l’Agence de l’informatisation de l’Etat, le gouvernement a déjà prévu au prochain budget la mise en place d’une loi d’orientation et de programmation sur l’informatique et les libertés. Les termes de référence sont entre autres, la revue de l’arsenal juridique, la validité des documents et signatures électroniques, la protection des données personnelles et la lutte contre la cybercriminalité. La résolution des conflits d ?intérêts du personnel de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) figure également parmi les recommandations. L’idée est d’interdire la possibilité pour le personnel de l’ART d’être actionnaire dans les sociétés de télécommunication qu’il est appelé à contrôler.

Le troisième volet des points d’action concerne le réseau d’appui et le développement des ressources humaines. C’est ainsi qu’il a été suggéré le développement de plate-formes de commerce électronique. A ce titre, il conviendra de tenir copte de l’analphabétisme des populations et de prévoir des interfaces pour écran tactile.

Figurent également parmi les recommandations, la définition de programmes de formation à la mie en oeuvre de technologie, l’encouragement à la création d’un corps de consultants, de conseillers et de formateurs capables d’aider les entreprises à déterminer l’usage des TIC et du commerce électronique, la possibilité pour la diaspora sénégalaise compétente en TIC de venir contribuer à leur développement au Sénégal par la formation. Toujours dans le domaine des réseaux d’appui, il a été demandé d’encourager l’opérateur historique et les équipementiers à financer la formation aux technologies, à leur mise en oeuvre et à leur utilisation dans les entreprises.

Enfin, l’idée de la mise sur pied de fonds de garantie et de fonds privés d’investissement a été fortement recommandée en vue d’encourager les structures bancaires ou autres à financer des projets liés aux TIC.

Que peuvent faire les PME pour favoriser le développement du commerce électronique ? C’était le point examiné par les participants. Ces derniers préconisent que les PME se regroupent en association de mutualisation de l’accès et de promotion des bénéfices associés à l’utilisation des TIC et du commerce électronique. De même, la PME peut faire le diagnostic de l’opportunité d’utiliser le commerce électronique et les TIC par rapport à son rôle de fournisseur et la relation avec les clients actuels et potentiels.

Le séminaire sur le commerce électronique avait aussi un deuxième intérêt car il a été l’occasion de former un certain nombre de décideurs. Selon Christian Planchette, du CCI, le terme décideurs ne doit pas être entendu au sens classique. Par décideurs, il faut entendre une personne physique ou morale amenée à prendre des décisions quant à la méthode d’élaboration d’une stratégie de développement, son contenu et sa mise en oeuvre. Les objectifs de la formation sont entre autres de leur faire comprendre la relation entre commerce international et nouvelles technologies dans le cadre d’une stratégie de développement ainsi que de leur faire acquérir des compétences en conception et en mise en oeuvre de cette stratégie.

Malick Sylla

(Source : Le Journzal de l’Economie, 20 décembre 2004)

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