Les acteurs des Télécommunications sous la bannière de l’OPTIC (Organisation des professionnelles des TIC Sénégal) se sont réunis hier, mercredi, à Dakar, pour cerner la problématique du financement dudit secteur. La rencontre a été présidée par Cheikh Bamba Dièye, ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
« L’économie numérique est en mesure d’atteindre le seuil de 20% à l’horizon 2020 si le haut débit partout dans le pays et pour tous les usages est assuré en sus d’une production de contenus et services associée à une recherche et une innovation ».
C’est la conviction d’Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnelles des TIC Sénégal (Optic), membre du Conseil national du patronat (Cnp).
Toutefois, ces prévisions ne peuvent être atteintes que si la volonté politique clairement exprimée par le chef de l’Etat d’accompagner les Tic en tant que secteur pourvoyeur d’emplois à fort avenir se matérialise par la rétribution des revenus réservés au Fonds de développement du service universel des télécommunications (Fdsut) et, la solution à la problématique du financement dudit secteur clairement posée.
C’est en esquisse à un début de solution à cette problématique que l’Optic a organisé, hier mercredi, une « Journée de réflexion sur les instruments de financement des entreprises du secteur des Tic ». La rencontre a été présidée par Cheikh Bamba Dièye, ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
« Nous pouvons atteindre ce seuil si, nous arrivons à relever les grands défis qui se posent au secteur, notamment, une régulation efficiente permettant une concurrence saine et un marché dynamique, un secteur compétitif sur le marché national et international, une bonne gouvernance », a indiqué M. Ngom.
Dans sa logique, il soutient que « la contribution des TIC dans l’économie du Sénégal était appréciable avec un taux d’environ 19% pour ces dernières années ».
En réponse au menu de la rencontre, le ministre a invité les dépositaires de crédits que sont le Fonds national de garantie et d’investissements prioritaires (Fongip), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) et la Banque nationale de développement économique (Bnde), à soutenir le secteur des télécommunications. « Il est donc urgent que le secteur bancaire national concourt à aider un secteur très dynamique (des TIC) qui est à la conquête de toute la sous-région (africaine) », a exhorté le ministre.
En outre, le ministre a réitéré son engagement à soutenir toute initiative du secteur privé qui gonfle le poids des TIC dans l’économie nationale et à sensibiliser les pouvoirs financiers aux opportunités qu’elles offrent.
Jean-Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 9 avril 2014)
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