OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2022 > Dérives sur internet et réseaux sociaux : et si la mise en place d’une ARI (…)

Dérives sur internet et réseaux sociaux : et si la mise en place d’une ARI (Autorité de Régulation Indépendante) était la solution ?

dimanche 21 août 2022

Point de vue

Partout dans le monde, les mutations notées avec l’utilisation de l’internet soulèvent plusieurs interrogations dont la régulation du cyberespace. Nombreuses ont été les tentatives internationales de régulation des GAFAM [1] et de leurs plateformes c’est à dire les réseaux sociaux notamment Facebook, Twitter et Youtube.En effet, ces géants sont régulièrement au cœur des débats, suscitant la peur face à tant d’hégémonie et sont souvent qualifiés de “plus puissants que les États”.

Au Sénégal, plusieurs événements survenus dans le champ politique et relayés sur l’internet et les réseaux sociaux ont repositionné cette problématique de l’organisation du cyberespace. En outre, la prolifération des injures, attaques, calomnies, violations des droits des personnes et les incitations à la haine ou la violence poussent les États et les sociétés organisées à se pencher davantage et réfléchir sur comment encadrer et contrôler les usages numériques.

Pourquoi doit-on encadrer le cyberespace ?

Cette dynamique visant à organiser/encadrer le cyberespace permettra d’atteindre plusieurs objectifs :

  • Parvenir à la création d’un espace en ligne sain avec un mécanisme de prévention et de sanction afin de dissuader et punir sévèrement les dérives de certains utilisateurs sur le Web. Ceci,en donnant le pouvoir et la responsabilité aux GAFAM et éditeurs de plateformes.
  • Mettre fin aux dérives sur les réseaux sociaux de telle sorte que ces espaces et ces plateformes en ligne ne puissent plus brandir l’excuse du”nous ne sommes que des intermédiaires”.
  • Faire des réseaux sociaux un espace où il sera possible d’éradiquer les contenus illicites.
  • Mettre en place un mécanisme consensuel et adéquat qui déboute ” la loi de la jungle” sur internet et prend la défense des internautes.
  • En pratique, disposer de mesures permettant de lutter contre ces agissements et signaler plus facilement lesdits contenus.

Comment les autres espaces dans le monde gèrent-ils ces questions ?

Le cas de l’Europe

Il existe deux dispositions : le DSA et le DMA.

Le DSA (Digital Services Act) ne remet pas en cause la responsabilité limitée des plateformes par rapport aux contenus ou produits illicites qu’elles hébergent ( notion d’hébergeur passif). Selon le DSA, les plateformes doivent proposer un outil permettant aux utilisateurs de les signaler et un retrait immédiat ou en désactiver l’accès rapidement.

Les plateformes auront l’obligation de coopérer avec des “signaleurs de confiance”. Il s’agit d’organes, associations ou individus labellisés au sein de chaque Etat en vertu de leur expertise et qui verront leurs notifications traitées en priorité.

Quant au DMA (Digital Markets Act), il définit quelles plateformes ont un caractère systématique. A cause de leur taille et du nombre de marchés dans lesquels elles sont présentes, une poignée d’entreprises fonctionnent presque comme une porte d’entrée vers internet, selon Bruxelles.

Puisqu’elles disposent d’un pouvoir énorme, ces plateformes peuvent barrer le passage à leurs concurrents et enfin nuire aux consommateurs. Le règlement définit un certain nombre d’obligations qui s’appliqueraient uniquement à ces plateformes.

Le cas particulier de la Chine

Dans la même optique, l’administration du cyberespace de Chine (CAC) a également annoncé, en début Avril, le lancement de la campagne QingLang d’ici la fin de l’année 2022, poursuivant l’objectif de création d’un espace en ligne sain.

De façon globale, il faut envisager le futur de la régulation des réseaux sociaux et des espaces numériques en s’appuyant sur les algorithmes et l’intelligence artificielle.

Quels sont les acteurs visés/ou à impliquer dans un tel projet de régulation ?

Les GAFAM (Google, Apple, Facebook,Amazon et Microsoft) et les autres géants du secteur sont les principales cibles des deux textes proposés.

  • Les fournisseurs d’accès à Internet, services en nuage, messageries, places de marché, réseaux sociaux…
  • Les sites internet et blogs.
  • Les communautés sociales

Les deux arguments de ceux qui sont contre toute tentative de régulation.

  • On ne peut(doit) pas le faire car ces espaces doivent se réguler seuls.
  • Le danger d’un contrôle d’Etat sous couvert de régulation.

Quelle stratégie mettre en place au Sénégal pour réguler les réseaux sociaux et internet et avec qui ?

Une démarche en plusieurs points :

● Mise en place d’une autorité de régulation indépendante avec unecomposition autour des parties prenantes sociales :

  1. culte religieux/société civile
  2. Etat
  3. partis politiques
  4. Organisations des jeunes et des femmes
  5. acteurs de la presse
  6. spécialistes en digital en informatique et en droit du cyberespace
  7. Bloggeurs/Influenceurs/lanceurs d’alertes
  8. FAI

● Coopération entre les autorités de régulation et la presse en ligne.

● Coopération entre les autorités de régulation et les GAFAM.

● Définition du périmètre d’intervention et encadrement la notion “Dérives”

● Création d’une plateforme de travail de l’Autorité avec un interfaceclient/usager et les boutons d’action.

Et tout cela en prévoyant d’aller vers une démarche africaine ou sous-régionale dans pour une harmonisation des politiques publiques en matière de coopération avec les GAFAM.

Quels types de sanctions faut-il prévoir ?

  • Retrait des contenus incriminés.
  • Amendes et sanctions financières.
  • Blocage et restriction de plateformes en ligne incriminées.
  • Peines de prison.
  • Autres.

Aboubacar Sadikh Ndiaye Consultant/Coach en transformation Digitale
Executive Certificate Big Data HEC Paris

(Source : Social Net Link, 21 août 2022)


[1] Google, Amazon, Facebook,Apple et Microsoft

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4357/5198 Régulation des télécoms
  • 346/5198 Télécentres/Cybercentres
  • 3460/5198 Economie numérique
  • 1903/5198 Politique nationale
  • 5198/5198 Fintech
  • 513/5198 Noms de domaine
  • 1889/5198 Produits et services
  • 1441/5198 Faits divers/Contentieux
  • 731/5198 Nouveau site web
  • 4812/5198 Infrastructures
  • 1691/5198 TIC pour l’éducation
  • 186/5198 Recherche
  • 242/5198 Projet
  • 3247/5198 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1750/5198 Sonatel/Orange
  • 1644/5198 Licences de télécommunications
  • 272/5198 Sudatel/Expresso
  • 1093/5198 Régulation des médias
  • 1371/5198 Applications
  • 1141/5198 Mouvements sociaux
  • 1555/5198 Données personnelles
  • 126/5198 Big Data/Données ouvertes
  • 593/5198 Mouvement consumériste
  • 358/5198 Médias
  • 642/5198 Appels internationaux entrants
  • 1787/5198 Formation
  • 92/5198 Logiciel libre
  • 2012/5198 Politiques africaines
  • 1083/5198 Fiscalité
  • 171/5198 Art et culture
  • 574/5198 Genre
  • 1628/5198 Point de vue
  • 988/5198 Commerce électronique
  • 1454/5198 Manifestation
  • 315/5198 Presse en ligne
  • 124/5198 Piratage
  • 206/5198 Téléservices
  • 878/5198 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5198 Environnement/Santé
  • 374/5198 Législation/Réglementation
  • 338/5198 Gouvernance
  • 1801/5198 Portrait/Entretien
  • 144/5198 Radio
  • 794/5198 TIC pour la santé
  • 313/5198 Propriété intellectuelle
  • 58/5198 Langues/Localisation
  • 1078/5198 Médias/Réseaux sociaux
  • 1936/5198 Téléphonie
  • 190/5198 Désengagement de l’Etat
  • 999/5198 Internet
  • 114/5198 Collectivités locales
  • 393/5198 Dédouanement électronique
  • 1143/5198 Usages et comportements
  • 1024/5198 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/5198 Audiovisuel
  • 3411/5198 Transformation digitale
  • 384/5198 Affaire Global Voice
  • 152/5198 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/5198 Service universel
  • 660/5198 Sentel/Tigo
  • 174/5198 Vie politique
  • 1507/5198 Distinction/Nomination
  • 34/5198 Handicapés
  • 687/5198 Enseignement à distance
  • 713/5198 Contenus numériques
  • 584/5198 Gestion de l’ARTP
  • 178/5198 Radios communautaires
  • 1717/5198 Qualité de service
  • 424/5198 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5198 SMSI
  • 458/5198 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2772/5198 Innovation/Entreprenariat
  • 1316/5198 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5198 Internet des objets
  • 170/5198 Free Sénégal
  • 562/5198 Intelligence artificielle
  • 194/5198 Editorial
  • 22/5198 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous