Le téléphone mobile est devenu synonyme de développement à cause de son accès par toutes les couches de la population et partout dans le monde, même dans les endroits les plus reculés. C’est un constat fait hier à Dakar, par les panelistes de la 4éme conférence (M4d 2014), Mobile communications pour le développement. « C’est une conférence internationale pour utiliser les nouvelles technologies (la téléphonie). L’objectif, c’est d’appuyer le développement économique et social de notre pays.
Les chercheurs viennent présenter leurs derniers travaux de recherche, faire des tables rondes sur des thématiques (santé, éducation etc.) », explique Ibrahima Niang, chef du département de Mathématiques et informatique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Selon le Professeur Niang, les objectifs visés de M4d 2014 recoupent parfaitement ceux des pouvoirs publics et des autorités de l’Ucad. « Elles essayent d’œuvrer pour la promotion et la vulgarisation des Tic qui, aujourd’hui, ont un impact réel sur le développement économique et social de nos pays. Donc, à travers cette session 2014, M4d compte relever ainsi le défi de formation sur les technologies nouvelles et le défi de développement », indique le Professeur qui, en outre, note qu’il est disposé également à proposer des solutions qui vont permettre aux acteurs (dans le monde l’éducation, de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, etc.) d’avoir avoir des outils leur permettant d’améliorer leurs conditions de travail. Pour donner de la visibilité aux travaux de M4d, le Professeur Niang et Cie rappellent qu’ils ont démarré par des ateliers renforcement de capacité des étudiants en thèse, des chercheurs, sur des outils tels que les capteurs qui permettent de mener beaucoup d’activités de recherche liées à la téléphonie mobile. Pour le chef du département de Mathématiques et informatique, les capteurs peuvent être utilisés pour résoudre le problème entre les éleveurs et les agriculteurs. « Ils empêchent aux troupeaux d’entrer dans les champs des cultivateurs. Donc, c’est un mécanisme qui permet d’alerter les autorités, les concernés en utilisant la téléphonie mobile », détaille-t-il. Par sa voix, M4d cible tous les acteurs de la société car, estime-t-il, la téléphonie traverse tous les domaines d’activités. Venu présider la rencontre, le recteur Saliou Ndiaye parle d’une mutation essentielle. « Dans le domaine de la santé, nous avons mis en place un centre interdisciplinaire d’expertise en matière de santé. Aujourd’hui, nous pouvons, en temps réel, faire des consultations à travers toute l’étendue du territoire. Et cela permet de démocratiser la santé et surtout aux populations les plus enclavées de pouvoir en bénéficier », soutient le recteur.
Pour lui, grâce à ces technologies appliquées au développement, les acteurs du secteur primaire (paysans, agriculteurs, pêcheurs, etc.) peuvent obtenir, en temps réel, des informations relatives à l’amélioration de leur activité ou à la préservation de leur environnement. Pour étayer son argumentaire, le recteur ajoute : « Dans le secteur agricole, nous pouvons permettre aux paysans d’obtenir des données météorologiques, des informations sur le sol, les mouvements des eaux marines, etc. »
Paépe Nouha Souané
(Source : Le Quotidien, 9 avril 2014)
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