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Découverte : A « Xelcom radar », des jeunes fabriquent des antennes de télévision

mercredi 21 mars 2012

Innovation/Entreprenariat

Le chômage incite à la créativité. Huit Sénégalais, sous la direction de Serigne Saliou Faye, peuvent bien s’approprier cette assertion. Ils fabriquent des antennes de télévision dans leur atelier baptisé « Xelcom radar ». Cet endroit est de plus en plus visité par les curieux. Dans la rue, on apprécie ce produit qu’on trouve même hors de nos frontières.

A la rue Carnot, juste près de la Clinique Pasteur, de part en part, des jeunes désintègrent et assemblent des fils. Les cliquetis des objets ne perturbent pas ces techniciens assis à même le sol. Ils enroulent des fils. Nous sommes à « Xelcom Radar ». Un atelier qui attire, de plus en plus, de curieux et de journalistes. Il est rendu populaire par le reportage d’une télévision diffusé à plusieurs reprises. Une forme d’organisation est visible sur place. Huit jeunes s’occupent de la fabrication. 92 autres sont responsables de la vente. Des câbles, des lampes et des bouteilles vides jonchent le sol. Ici, les jeunes forgent, peu à peu, leur entreprise. Ibrahima Fall a regagné le groupe de techniciens. Il s’est trouvé une occupation dans l’atelier de son ancien compagnon. « Je travaille ici depuis un an et 6 mois et c’est grâce à mon ami. La vie est dure, il est difficile de trouver un bon travail, nous sommes très nombreux. Il y a environ 100 personnes et chacun gagne quelque chose », confie-t-il.

Les visiteurs louent leur esprit d’initiative et de créativité. Depuis quelques temps, ces techniciens font parler d’eux. Leurs antennes se vendent comme du petit pain au centre-ville. L’initiateur, Serigne Saliou Faye, garde, malgré tout, la tête sur les épaules. « J’étais un débrouillard. J’étais dans la réparation de télévision et la vente. L’expérience aidant, j’ai découvert cette possibilité de créer une antenne de télévision », confesse-t-il, tout en continuant d’embobiner un néon. Une lampe néon, une bouteille en plastique, de la toile, un câble, c’est le paquet de matériels nécessaires pour la fabrication d’une antenne locale sur une durée de 15 minutes.

Les techniciens sont animés par un désir : faire comprendre aux Sénégalais qu’ils sont capables de créativité. « Notre antenne est plus efficace que celle qu’on importe, car, avec notre ouvrage, tu n’as pas besoin de monter pour l’installation ni de dépenser beaucoup d’argent », avance l’inventeur de l’antenne locale. Ils peuvent vendre jusqu’à 100 unités, à raison de 1.000 ou 1.500 francs Cfa.

Ils sont dans une période de vache grasse. Leur antenne a eu un bon écho auprès des usagers. « J’ai déjà utilisé leur antenne. Ce n’est pas cher. Elle donne une qualité d’image plus nette. J’obtiens de bonnes images, depuis que je l’ai installée », affirme madame Diaw. Elle n’est pas la seule à émettre des jugements sur ce produit. « On est dans un pays pauvre. Toutes les personnes n’ont pas les moyens de se payer une très bonne antenne. De ce fait, ils nous facilitent la tâche, car on débourse moins pour améliorer la qualité des images de notre télévision », ajoute Nicolas Ndiaye.

Le produit se retrouve dans les domiciles des clients de la sous-région où ces jeunes comptent déjà des acquéreurs. « C’est un travail très facile et qui ne demande pas beaucoup d’efforts. Il faut juste de l’imagination. On n’utilise que du néon, du câble, une bouteille vide et une toile. En plus, le prix est abordable », explique Abdoulaye Coulibaly. Mais, les imitateurs peuvent entacher la réputation de ces techniciens. « Certains nous imitent et vendent des produits mal fabriqués et les clients viennent faire des réclamations », regrette-t-il. Toutefois, ils demandent de l’aide aux bonnes volontés et à l’Etat, afin de mieux mettre en valeur leur talent, leur créativité. Pour le moment, ils ne paient pas d’impôt. Ils rêvent de fonder une grande entreprise. Pour ce faire, il va falloir, cependant, lutter contre les « pirates ».

Khadidiatou Diallo

(Source : Le Soleil, 21 mars 2012)

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