OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Société de l’Information > 1996 > Déclaration finale de la rencontre « L’Afrique et les nouvelles technologies (…)

Déclaration finale de la rencontre « L’Afrique et les nouvelles technologies de l’information » Rencontres du Devenir Genève, 17-18 octobre 1996

vendredi 18 octobre 1996

Rencontres du Devenir
Genève, 17-18 octobre 1996
Déclaration finale de la rencontre
L’Afrique et les nouvelles technologies de l’information


Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTI) constituent une avancée technique qui modifient les références traditionnelles au temps et à l’espace et affectent en profondeur les conditions politiques, économiques et sociales de l’évolution des sociétés, quel que soit leur niveau de développement.

Indépendamment des questions techniques et financières inhérentes à tout progrès technique, les incidences socio-économiques des NTI exigent que les responsables politiques, économiques et les représentants des milieux culturels et associatifs se préoccupent activement de leur contenu et de leur finalité afin d’assurer que les engagements financiers consentis pour la promotion de ces technologies répondent véritablement aux exigences sociales des diverses sociétés et, en particulier, aux exigences des sociétés africaines.

La Rencontre sur l’Afrique et les nouvelles technologies de l’information veut non seulement contribuer à cette réflexion mais surtout dégager les axes de concertation et d’action qui permettront d’améliorer les synergies et d’assurer la maîtrise sociale des NTI.

Par la présente Déclaration, les Présidents Alpha Oumar Konaré et Guy-Olivier Segond et l’ensemble des participants à la Rencontre de Genève, conscients des avantages que peuvent procurer les NTI, s’engagent à prendre toutes les mesures appropriées pour que celles-ci contribuent au développement social, économique et au rayonnement culturel de l’Afrique.

Ils s’engagent notamment à mettre en place les conditions politiques, économiques, culturelles et technologiques garantissant l’appropriation de ces technologies par les personnes et les collectivités concernées.

Ils proposent cinq axes d’action prioritaires :

– développer une réflexion approfondie sur l’utilisation des NTI afin que celles-ci répondent aux attentes et aux besoins prioritaires des personnes et des diverses collectivités d’Afrique. Le respect de la personne humaine ainsi que son bien-être, doivent figurer parmi les principes fondamentaux guidant la réflexion ;

– mettre en place, en concertation étroite avec l’OUA et les autres institutions africaines compétentes, une plate-forme permettant aux différentes catégories d’acteurs africains (décideurs politiques, opérateurs économiques, scientifiques, techniciens, milieux associatifs, créateurs, artistes, professionnels des médias, etc.) de faire valoir leurs perspectives propres et d’exprimer leurs besoins et leurs attentes vis-à-vis des partenaires privés et publics de l’Afrique ;

– sensibiliser les acteurs africains au potentiel des NTI par des programmes d’information/formation liés aux domaines prioritaires pour le développement de l’Afrique, notamment la démocratie, la santé, l’environnement, la promotion des industries du textile et l’éducation/formation d’une manière plus générale ;

– promouvoir, dans le cadre de la plate-forme mentionnée ci-dessus, un partenariat aussi ouvert que possible pour favoriser les synergies et faciliter la réalisation de projets viables de NTI dans les domaines mentionnés, conscients du fait que l’action des pouvoirs publics sera indispensable pour initier, et parfois soutenir financièrement, la mise en oeuvre des projets ;

– formuler une véritable déontologie (code éthique) de l’information et de la communication respectueuse des droits de l’homme et de la souveraineté des peuples.

Les participants à la Rencontre sur l’Afrique et les nouvelles technologies de l’information souhaitent que leur engagement sur ces cinq axes d’action puisse bénéficier du soutien et de la coopération des pays détenteurs des NTI, de la Commission Européenne, des entreprises impliquées, des entreprises de Télécoms, des agences de financement bi et multilatérales, notamment de la Banque Mondiale, et des organisations directement concernées tels le PNUD, la CNUCED, l’UIT, l’OMS, l’UNESCO, l’Agence de la Francophonie, l’Union Interparlementaire, etc.

Les participants proposent dans cette perspective l’établissement d’un mécanisme de suivi qui puisse prolonger les débats initiés à Genève. Ce mécanisme temporaire, souple, léger et indépendant, en étroite collaboration avec les agences impliquées dans le développement des NTI en Afrique, constituera à la fois une plate-forme de réflexion et un outil d’aide à la décision pour tous les partenaires concernés. Ce mécanisme fonctionnera comme un réseau consultatif pour la promotion d’une société africaine de l’information (ci-après le Réseau) avec une antenne en Afrique et une autre en Europe, afin d’assurer d’emblée le partenariat entre tous les acteurs concernés. Concrètement, le Réseau aura pour tâches de :


– fournir les informations scientifiques les plus complètes sur le développement des nouvelles technologies et sur les possibilités de leur application dans le contexte des pays africains ;

– faciliter le développement d’outils qui permettent la maîtrise sociale des technologies de l’information par les Africains et qui maximisent leur apport dans la création de contenus ;

– développer une expertise axée sur l’analyse et l’évaluation des projets ou des actions en cours dans le but d’optimiser le soutien aux projets économiquement viables, socialement utiles et culturellement innovateurs ;

– contribuer à l’intégration économique de l’Afrique ainsi qu’à la prévention, à la gestion et au règlement des conflits sur le continent ;

– favoriser l’émergence de nouvelles formes de partenariat entre l’Afrique, l’Europe et la communauté internationale (par exemple : jumelage, collaboration directe, regroupement d’acteurs en consortium, échange, parrainage, etc.) afin de faire fructifier au maximum le potentiel des intervenants dans le domaine des nouvelles technologies et de regrouper la force de négociation des acteurs sociaux ;

– valoriser, faire connaître et diffuser les expériences réussies de NTI afin d’augmenter leur fonctionnalité et de consolider la confiance des acteurs locaux dans leur capacité de développer des applications originales ;

– dresser des bilans sur certains enjeux clés du développement des NTI en Afrique afin de permettre de suivre l’évolution des tendances et d’ajuster les stratégies en conséquence.
Les participants demandent à la Fondation du Devenir qui a organisé avec succès cette Rencontre, de mettre en place ce Réseau et d’organiser des réunions de travail du réseau chaque fois que possible. Une prochaine Rencontre internationale pourrait avoir lieu en Afrique, en novembre 1998, pour examiner les progrès accomplis.

Les participants expriment enfin leurs vifs remerciements aux autorités maliennes et suisses, au Conseil d’Etat de la République et canton de Genève, aux organisations internationales (UNESCO, Agence pour la Francophonie), aux entreprises et aux médias qui ont permis la tenue de cette importante Rencontre. Ils expriment le souhait que ces autorités, ces organisations et ces entreprises s’engagent avec d’autres gouvernements, d’autres organisations et d’autres entreprises afin de faciliter la réalisation des objectifs contenus dans la présente Déclaration.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2069/2226 Régulation des télécoms
  • 175/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1588/2226 Economie numérique
  • 803/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 254/2226 Noms de domaine
  • 819/2226 Produits et services
  • 696/2226 Faits divers/Contentieux
  • 361/2226 Nouveau site web
  • 2177/2226 Infrastructures
  • 816/2226 TIC pour l’éducation
  • 90/2226 Recherche
  • 121/2226 Projet
  • 1401/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2226 Sonatel/Orange
  • 792/2226 Licences de télécommunications
  • 133/2226 Sudatel/Expresso
  • 464/2226 Régulation des médias
  • 604/2226 Applications
  • 494/2226 Mouvements sociaux
  • 765/2226 Données personnelles
  • 61/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 182/2226 Médias
  • 321/2226 Appels internationaux entrants
  • 729/2226 Formation
  • 48/2226 Logiciel libre
  • 859/2226 Politiques africaines
  • 411/2226 Fiscalité
  • 84/2226 Art et culture
  • 288/2226 Genre
  • 715/2226 Point de vue
  • 481/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 159/2226 Presse en ligne
  • 62/2226 Piratage
  • 102/2226 Téléservices
  • 428/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 168/2226 Législation/Réglementation
  • 168/2226 Gouvernance
  • 865/2226 Portrait/Entretien
  • 72/2226 Radio
  • 415/2226 TIC pour la santé
  • 133/2226 Propriété intellectuelle
  • 30/2226 Langues/Localisation
  • 503/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 499/2226 Internet
  • 58/2226 Collectivités locales
  • 189/2226 Dédouanement électronique
  • 529/2226 Usages et comportements
  • 514/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2226 Audiovisuel
  • 1384/2226 Transformation digitale
  • 191/2226 Affaire Global Voice
  • 78/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2226 Service universel
  • 331/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 765/2226 Distinction/Nomination
  • 17/2226 Handicapés
  • 337/2226 Enseignement à distance
  • 321/2226 Contenus numériques
  • 292/2226 Gestion de l’ARTP
  • 89/2226 Radios communautaires
  • 808/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1299/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 86/2226 Free Sénégal
  • 194/2226 Intelligence artificielle
  • 98/2226 Editorial
  • 46/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous