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Déclaration des naissances par le téléphone portable : Kolda choisi pour servir de phase test

lundi 21 novembre 2011

Il est désormais possible de faire des déclarations de naissance de son enfant à partir du téléphone portable. Kolda a été choisi pour servir de test à cette phase expérimentale qui sera élargie, au fur et à mesure, dans le reste du pays et ailleurs dans le monde. Cette prouesse est le résultat d’un partenariat entre l’Ong Aide et action, le Groupe Orange à travers la Sonatel et l’Etat du Sénégal.

La gestion de l’état civil constitue un véritable casse-tête pour les collectivités locales de la région de Kolda. De nombreux élèves arrivent en classe d’examen sans avoir leur extrait de naissance. Ils sont obligés de se présenter aux audiences foraines pour pouvoir en disposer ou tout simplement, abandonner leurs études par la faute des parents. L’inaccessibilité des centres d’état civil, l’ignorance des parents et leur état d’extrême pauvreté seraient les principales causes de cette négligence coupable. Pour inverser la tendance, l’Ong Aide et action, en collaboration avec l’Etat du Sénégal et Orange France à travers la Sonatel, a décidé de prendre à bras le corps, ce problème pour permettre à tous les enfants d’avoir une pièce d’état civil dès leur naissance.

Kolda a été choisi pour servir de phase test qui sera étendue prochainement dans les autres régions du pays et ailleurs dans le monde, si l’expérience s’avère concluante. Certes, ce problème n’est pas spécifique à la région de Kolda. Des difficultés similaires existent dans la plupart des pays en voie de développement notamment en Afrique subsaharienne.

« Le Projet vise à faciliter la déclaration des naissances dans ces villages cibles pour que tous les enfants nés durant le mois puissent être déclarés auprès de leur centre d’état civil. C’est un processus qui associe le téléphone portable dans la déclaration des naissances auprès des parents, des chefs de villages et des centres d’état civil. Actuellement, 21 villages des communautés rurales de Dioulacolon et Guiro Yoro Bocar et trois quartiers de la commune de Kolda sont dotés des téléphones portables de même que les centres d’état civils concernés par ce projet dénommé « projet état civil », déclare Ousmane Diallo, Coordonateur national de l’Ong Aide et action au Sénégal. Il se dit encouragé par les premiers résultats obtenus sur le terrain où plus de 300 déclarations de naissances ont été enregistrées en l’espace de deux mois. Il estime que le système est suffisamment sécurisé pour assurer la confidentialité des informations envoyées par les chefs de village ou délégués de quartier à leur centre d’état civil. Ils disposent pour cela, de codes secrets qui leur permettent d’envoyer des messages sans que des personnes puissent les décrypter.

« Le portable du chef de village est codé. Et chaque téléphone d’un village est rattaché à son centre d’état civil qui dispose aussi d’un téléphone codé. « Par ailleurs, le message entre le chef de village et le centre d’état civil est crypté. Les informations sont stockées dans une base de données qui peut être consultée à tout moment. Et il y a un logiciel qui est prévu pour ça », précise Mr. Diallo. Il estime que les actes de mariages et de décès pourraient aussi, constituer un package de services qui pourraient entrer dans ce processus.

« Pour l’instant, on a fait ce qu’on appelle un triel, c’est-à-dire, qu’on a expérimenté, on a équipé quelques chefs de village et quelques centres d’état civil pour vérifier que l’application de ce logiciel était bonne. Et qu’on pouvait donc utiliser ce type d’application pour vendre ce type de service. Nous entrons maintenant dans la 2eme phase pour voir quels sont les problèmes que rencontrent les utilisateurs et les améliorations qu’on doit apporter pour en faire un service effectif, fonctionnel », déclare, pour sa part, Valérie Le Dunois, ingénieure en recherche développement au Groupe Orange France, chargé de la conception du pilote sur les déclarations des naissances. Elle se dit satisfaite par les résultats obtenus sur le terrain qui témoignent, selon elle, de l’engouement des populations pour ce type d’application.

Mamadou Aliou Diallo

(Source : Le Soleil, 21 novembre 2011)

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