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Déchets des équipements électriques et électroniques : Une bombe à retardement

lundi 24 août 2009

Environnement/Santé

Les déchets des équipements électriques et électroniques (Deee) issus des ordinateurs et des téléphones portables constituent un véritable danger de santé publique pour les populations, surtout celles qui sont établies sur les sites de recyclage de Colobane et de Rebeuss, à Dakar, révèle une étude commanditée par Sénéclic, une structure chargée du programme de lutte contre la fracture numérique. En 2012, la quantité de Déchets des équipements électriques et électroniques (Deee) issue des ordinateurs et des téléphones portables au Sénégal pourrait se situer à plus de 1 200 tonnes. Pour 2007, ces déchets sont évalués à environ 600 tonnes. Le rapport de l’étude commanditée par la Cellule Sénéclic de la Présidence la République,  qui donne ces statistiques, montre que la majeure partie de ces déchets est recyclée dans des sites sauvages, comme Colobane et Rebeuss. De ces produits, les récupérateurs cherchent surtout à extraire des matières comme l’aluminium, le plomb ou le cuivre. Les auteurs du rapport indiquent que « les pratiques observées lors des visites des sites informels de Colobane et Rebeuss montrent que l’aluminium récupéré est utilisé pour la fabrication d’ustensiles de cuisine. Cet aluminium est fondu à des températures ne dépassant pas 600°C. La formation de dioxines dans les fonderies peut se produire durant le refroidissement progressif et même durant la fusion, car la température de fusion (650°C) ne permet pas une destruction de ces molécules ».
Ce qui d’après les experts, pourrait constituer « des risques ou des menaces sur la santé humaine ». Ils expliquent que « les dioxines sont produites majoritairement sur les cendres d’incinération lors du refroidissement des fumées. Ces cendres apportent tous les éléments essentiels à cette synthèse, structures carbonées résiduelles, chlore et catalyseurs. Cette voie appelée synthèse « de novo », dépend de la présence de chlore inorganique ».

Lors du processus de combustion de matériaux contenant du cuivre, la probabilité de production de dioxine est également élevée, probabilité accrue par le fait que le cuivre est un catalyseur actif des réactions d’halogénation des composés aromatiques. Et de poursuivre : « Les dioxines potentiellement produites lors de la combustion des déchets peuvent polluer le sol et l’air. Les cendres de combustion qui s’accumulent sur le site, favorisent une pollution des sols et de la nappe phréatique. De même, la combustion de certains polymères contenus dans les Deee peut générer des gaz toxiques qui peuvent contenir des dioxines.

Ces sites informels étant en milieu urbain avec une très forte densité de population, la pollution peut avoir un impact direct sur la santé en particulier celle des familles vivant sur le site. Pour exemple, le rapport cite « l’ancien  site de recyclage de Thiaroye, actuellement occupé par des victimes à l’endroit des populations qui ont reçu de fortes doses de plomb en continu, d’où les empoisonnements à répétition sans oublier des manifestations silencieuses à l‘échelle humaine ».

Le rapport mentionne que les problèmes de toxicité aigue et chronique dus soit à une exposition à de fortes doses de polluants (plomb, mercure), soit à une exposition prolongée à des doses réduites sont difficiles à contrôler et nécessitent un suivi continu de la part des autorités. Pour ce qui concerne les impacts économiques, les experts précisent qu’il est difficile à l’heure actuelle, de déterminer les impacts économiques de la filière des Deee. Car, expliquent-ils, aucune étude n’a encore été menée sur le niveau de pollution des sites de récupération pour en déterminer les coûts d’une éventuelle décontamination.

Dialigué Faye

(Source : Le Quotidien, 24 aout 209)

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