La station balnéaire de Saly-Portudal a abrité les 15 et 16 mars 2008, un atelier de renforcement de capacité organisé par l’Union nationale des exploitants de télécentres et téléservices du Sénégal (Unetts). Il a été question au cours de cette rencontre de beaucoup d’échanges sur le repositionnement ou la survie de ces derniers.
Bassirou Cissé le président de l’Unetts interrogé à la fin des travaux a fait part des recommandations retenues. Il s’agit de mener une campagne de sensibilisation pour que le gouvernement et les exploitants de télécentres ne soient pas pris au dépourvu. Il pense que la question des bailleurs doit être abordée. Ces derniers sont attendus sur le financement du projet devant favoriser la mutation des télécentres dans de nouvelles activités. Ainsi, il est retenu de mener la réflexion sur l’informatisation des télécentres en les dotant d’ordinateurs. L’Usaid, la Sonatel, l’Artp, Microsoft et les gérants des télécentres vont constituer les supports du financement. Selon le président de l’Unetts, la démarche se vise à faire un renforcement de capacité.
Olivier Sagna a fait l’historique de la téléphonie fixe au Sénégal. Selon ses affirmations, la téléphonie a été introduite pour satisfaire les besoins de l’administration coloniale. Elle a été pendant réservée à une minorité dans les villes.
Un siècle, après sa mise en place, le ratio donne une télédensité de 0,33 ligne pour 100 habitants en 1987. Ainsi à partir de cette période, une politique d’extension et de modernisation du réseau de télécommunications est lancée. Le développement de la téléphonie publique avec l’installation de plusieurs centaines de cabines publiques donne une télédensité passant.
Selon Olivier Sagna, Secrétaire général d’Osiris, en 1992, la Sonatel, via Télécom-Plus, a expérimenté l’exploitation de quatre télécentres à Dakar. L’objectif premier a été de “faciliter l’accès à l’emploi, à la formation et à une série de services à travers l’utilisation de moyens de télécommunications modernes (téléphone, télécopieur, ordinateur, etc.) dans une zone reculée comportant moins d’un habitant au kilomètre carré“. “Les télécentres privés sénégalais se définissent, comme des dispositifs d’accès collectif aux services de télécommunications de base : ayant une vocation commerciale offrant des services de télécommunications de base résultant d’une initiative endogène fonctionnant sous forme de très petites entreprises faisant l’objet d’une gestion privée“ a-t-il affirmé. Il sollicite un accompagnement de ces structures dans leurs mutations pour s’adapter.
Samba Niébé Ba
(Source : Sud Quotidien, 19 mars 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000