OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Novembre 2018 > David Courbe, Directeur des relations publiques de StarTimes en Afrique (…)

David Courbe, Directeur des relations publiques de StarTimes en Afrique francophone : ‘’StarTimes n’a jamais concurrencé Excaf sur la Tnt’’

vendredi 30 novembre 2018

Portrait/Entretien

La société StarTimes se prononce, enfin, sur le contentieux l’opposant à Excaf Télécom. Le directeur des relations publiques dans l’espace francophone de cette télévision chinoise, David Courbe, soutient que leur structure va interjeter appel contre la décision du tribunal du commerce de Dakar. Il analyse, dans cet entretien, les motifs de leur partenariat avec la Ligue sénégalaise de football professionnel, la situation actuelle de la retransmission des matches, les difficultés qu’ils rencontrent en terre sénégalaise depuis leur implantation.

L’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a instruit récemment StarTimes à se conformer aux textes sénégalais. Où en êtes-vous ?

Cette régulation est en cours. Nous sommes en contact étroit avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le ministère de la Communication et l’Artp pour régulariser notre situation. Nous sommes confiants pour y arriver dans les plus brefs délais.

Avant cette mise en demeure, le tribunal du commerce de Dakar avait condamné votre société à payer la somme de 300 000 000 de francs Cfa à Excaf Télécom pour concurrence déloyale. Que vous inspire cette décision ?

Je dis que nous étions très surpris par l’acharnement médiatique du groupe Excaf à notre encontre. Nous avons au préalable discuté avec notre tutelle pour préparer notre arrivée et faire en sorte que ça se fasse dans les règles et éviter ces genres de situation. La vérité, c’est que la société Excaf propose des services de télévision numérique terrestre (Tnt) alors que notre licence est une télévision satellite. StarTimes n’a jamais concurrencé Excaf sur la Tnt. Leur signal a été crypté. Cela veut dire que notre décodeur ne peut pas le recevoir. Nous n’avons pas de tour de transmission pour diffuser le Tnt sur le territoire sénégalais. Et Excaf savait bien tout cela. Donc, il y a beaucoup de malveillance de la part de cette société, dans cette affaire.

Qu’est-ce que vous comptez faire de cette décision, puisque vous ne vous sentez pas coupable ?

Nous allons faire appel de cette décision du tribunal du commerce de Dakar. Et nous avons confiance au système judiciaire sénégalais. On est persuadé qu’on parviendra à faire valoir nos droits, dans cette affaire.

Qu’est-ce qui a poussé StarTimes à diffuser le championnat sénégalais ?

Avant de venir au Sénégal, nous étions dans d’autres pays africains. StarTimes est, depuis 2016, partenaire des championnats du Ghana et de l’Ouganda. Nous nous intéressons également aux grandes compétitions internationales comme la League Europa que l’on diffuse déjà. Nos spectateurs sont demandeurs des contenus locaux. Ils veulent voir les équipes de leurs régions passer à la télévision. Donc, il y a une vraie demande de la part de nos abonnés. Ils sont un peu partout en Afrique et on essaie de satisfaire leurs doléances. Nous voulons également faire de notre mieux pour offrir de meilleurs programmes à nos abonnés.

Quelle est la particularité du bouquet de StarTimes ?

Excaf détient l’exclusivité de la Tnt au Sénégal. Notre licence, c’est une télévision satellitaire comme Canal+. C’est pourquoi nous sommes en concurrence avec Canal+ et non avec Excaf. Et dans ce marché de télévision par satellite, StarTimes a une réelle plus-value à apporter aux consommateurs sénégalais, en termes de tarif et de contenu. La vision de StarTimes, c’est de permettre à chaque famille africaine d’accéder à la télévision numérique et d’en jouir. C’est dire que dans chaque pays où nous nous sommes implantés, on va essayer de faire en sorte que les bouquets proposés soient à la portée de tous les foyers, quels que soient leurs niveaux de revenus.

Et cela conduit les autres opérateurs à s’aligner sur nos prix et fait baisser les tarifs du marché de manière générale. Donc, le consommateur peut profiter de ce service, quel que soit l’opérateur qu’il choisit. En matière de programme, on a une stratégie qui consiste à privilégier les contenus locaux ou en langues locales. C’est le cas au Nigeria où on a commencé à diffuser une première série produite localement par Nollywood en yoruba. En République démocratique du Congo (Rdc), on a commencé la diffusion de la Ligue 1 française commentée en lingala, et au Sénégal on sponsorise le championnat national de football de la Ligue 1. Cela signifie qu’il y a des avancées parce que personne n’avait pas fait ça avant nous.

Donc, la venue de StarTimes, c’est des investissements, des emplois et des compétences pour le Sénégal. Elle symbolise également un nouveau choix et un coût abordable pour le consommateur sénégalais.

Comment appréciez-vous le football sénégalais ?

Le Sénégal est une grande nation de football. Nous, on a envie de voir l’équipe nationale sénégalaise et les clubs briller. Nous avons hâte de voir l’équipe nationale remporter des trophées internationaux. Nous voulons inciter aussi les autres fans de foot de l’Afrique à avoir une passion pour le championnat sénégalais, parce qu’il aura gagné en qualité, en visibilité et en intensité grâce à StarTimes. Nous voulons donner plus de visibilité au sport sénégalais, en permettant aux clubs de jouer dans les meilleures conditions. C’est pourquoi StarTimes a décidé d’installer 10 pelouses synthétiques sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Comment se passe la retransmission des matches de Ligue 1 sénégalaise, après quatre journées ?

On est très satisfait de notre relation avec la Ligue sénégalaise de football professionnel et la Rts. On diffuse chaque week-end deux matches sur la chaine LifeTv et sur notre application StarTimes ON. Les retours sont très positifs. Des gens sont très contents d’avoir des matches de Ligue 1 disponibles sur leur téléphone. Le seul hic, c’est que, pour l’instant, très peu de personnes ont accès aux matches à la télévision, parce que l’Etat du Sénégal a suspendu la vente de nos décodeurs. On a un sentiment de gâchis, mais on est confiant de pouvoir régler ça rapidement pour atteindre les résultats de nos objectifs fixés sur 10 ans. Mais, en attendant, j’invite tous les fans de foot à télécharger l’application StarTimes ON qui diffuse les matches en direct. Nous avons en moyenne 8 000 personnes connectés sur leur téléphone à regarder la Ligue 1 sénégalaise.

En dehors du football, est-ce que StarTimes compte s’impliquer dans la diffusion des autres sports comme la lutte ou le basketball ?

Pour le moment, on se consacre sur la Ligue 1, parce qu’on a envie de bien faire les choses. Il y a beaucoup d’attentes à tous les niveaux vis-à-vis de notre partenariat . Mais StarTimes peut, à l’avenir, élargir la diffusion, si les Sénégalais s’intéressent davantage aux autres sports comme le basketball et la lutte. Donc, nous n’excluons rien dans le long terme.

J’en profite pour inviter Excaf à sponsoriser le basket et la lutte avant qu’une autre entreprise ne le fasse à sa place. Ce sera plus constructif pour tout le monde. C’est mieux que de crier au scandale quand quelqu’un d’autre l’aura fait à leur place.

Oumar Bayo

(Source : Enquête, 30 novembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2068/2225 Régulation des télécoms
  • 174/2225 Télécentres/Cybercentres
  • 1553/2225 Economie numérique
  • 803/2225 Politique nationale
  • 2225/2225 Fintech
  • 254/2225 Noms de domaine
  • 819/2225 Produits et services
  • 695/2225 Faits divers/Contentieux
  • 361/2225 Nouveau site web
  • 2162/2225 Infrastructures
  • 814/2225 TIC pour l’éducation
  • 90/2225 Recherche
  • 121/2225 Projet
  • 1390/2225 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2225 Sonatel/Orange
  • 779/2225 Licences de télécommunications
  • 133/2225 Sudatel/Expresso
  • 464/2225 Régulation des médias
  • 604/2225 Applications
  • 494/2225 Mouvements sociaux
  • 765/2225 Données personnelles
  • 61/2225 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2225 Mouvement consumériste
  • 182/2225 Médias
  • 321/2225 Appels internationaux entrants
  • 707/2225 Formation
  • 48/2225 Logiciel libre
  • 858/2225 Politiques africaines
  • 411/2225 Fiscalité
  • 84/2225 Art et culture
  • 288/2225 Genre
  • 713/2225 Point de vue
  • 481/2225 Commerce électronique
  • 703/2225 Manifestation
  • 158/2225 Presse en ligne
  • 62/2225 Piratage
  • 102/2225 Téléservices
  • 428/2225 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2225 Environnement/Santé
  • 168/2225 Législation/Réglementation
  • 168/2225 Gouvernance
  • 864/2225 Portrait/Entretien
  • 72/2225 Radio
  • 414/2225 TIC pour la santé
  • 133/2225 Propriété intellectuelle
  • 30/2225 Langues/Localisation
  • 503/2225 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2225 Téléphonie
  • 95/2225 Désengagement de l’Etat
  • 492/2225 Internet
  • 58/2225 Collectivités locales
  • 189/2225 Dédouanement électronique
  • 521/2225 Usages et comportements
  • 513/2225 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2225 Audiovisuel
  • 1360/2225 Transformation digitale
  • 191/2225 Affaire Global Voice
  • 77/2225 Géomatique/Géolocalisation
  • 149/2225 Service universel
  • 330/2225 Sentel/Tigo
  • 87/2225 Vie politique
  • 751/2225 Distinction/Nomination
  • 17/2225 Handicapés
  • 337/2225 Enseignement à distance
  • 321/2225 Contenus numériques
  • 292/2225 Gestion de l’ARTP
  • 89/2225 Radios communautaires
  • 807/2225 Qualité de service
  • 212/2225 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2225 SMSI
  • 225/2225 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1285/2225 Innovation/Entreprenariat
  • 667/2225 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2225 Internet des objets
  • 86/2225 Free Sénégal
  • 194/2225 Intelligence artificielle
  • 98/2225 Editorial
  • 28/2225 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous