La Data visualisation ou l’étude des représentations visuelles de données sous forme de graphiques peut constituer un instrument efficace dans la diffusion de l’information aussi bien par les médias que par les administrations publiques et privées.
C’est ce qu’a soutenu Ibrahima Sar, ancien ministre, spécialiste des questions de visualisation de données qui organisait un atelier de formation à l’endroit des cadres du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan.
Définie comme l’étude des représentations visuelles de données et de l’abstraction de l’information sous forme de schémas, la data visualisation, selon l’ex-ministre Ibrahima Sar, peut être une opportunité pour les médias et les services de l’administration. « La data visualisation est l’une des grandes tendances technologiques de ces dernières années qui pourra permettre de rendre l’information beaucoup plus compréhensible pour l’utilisateur », relève M. Sar, qui organisait un séminaire de formation au profit des cadres du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan. Selon lui, la maîtrise de la data visualisation n’est plus une option, mais une sérieuse nécessité. Il ajoute que sans représentation graphique, on ne pourrait s’adapter à la quantité de données, d’informations et d’événements qui s’accroît chaque jour à une vitesse exponentielle.
A son avis, il est temps de concevoir en permanence de nouveaux types de graphiques plus riches, plus denses en information, mais toujours plus faciles à comprendre. Indiquant que la data visualisation est aujourd’hui une technologie très utilisée dans les pays développés. « Nous avons pris l’initiative de proposer des cycles de formation aux cadres de l’administration pour leur sensibiliser sur l’importance de la data visualisation dans leurs activités professionnelles », souligne M. Sar, estimant que les pays à faibles revenus ont plus besoin de cet instrument que ceux plus avancés. Car, justifie-t-il, nos pays sont envahis d’informations qui sont tellement nombreuses au point qu’on n’a plus la capacité de les traiter, les mémoriser et les utiliser. C’est pourquoi il est nécessaire, selon lui, d’avoir des outils comme la data visualisation pour pouvoir synthétiser ces informations. Des pays comme le Sénégal où le taux de scolarisation est faible, c’est la promotion du visuel qui doit être encouragée, prône Ibrahima Sar.
Abdou Diaw
(Source : Le Soleil, 17 avril 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000