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Cybersécurité : pourquoi les données numériques du Cameroun sont à la merci des pirates

lundi 17 octobre 2022

Le Cameroun n’a pas le contrôle de ses données numériques nationales, selon le rapport de la deuxième édition du Forum national sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (FNCC) tenu le 14 octobre à Yaoundé. En cause : «  l’inexistence d’une autorité de protection des données à caractère personnel  ; la gestion anarchique des données étatiques  ; la non-existence d’un Data center étatique dédié  ; l’inexistence d’un cadre spécifique lié à l’activité d’investigation numérique  ; l’absence d’une structure de veille en matière de cybersécurité  », relève le rapport de cette rencontre organisée par le ministère des Postes et des Télécommunications.

Pourtant, il s’agit là des infrastructures critiques dont la mise hors service a un impact significatif sur le fonctionnement de l’État, ajoute le document. Aussi, le pays ne dispose pas d’un tribunal spécialisé dans les affaires du numérique. Pis, il y a le cloisonnement des structures opérant dans le domaine de la cybersécurité et la non-prise en compte de la composante cyberespace dans les corps de défense.

En outre, ce rapport révèle l’absence du droit du numérique dans les programmes de formation universitaire au Cameroun  ; l’absence de collaboration entre les administrations, les entreprises et les universités pour la recherche des solutions aux nouvelles attaques  ; l’inexistence d’un ordre national des experts en cybersécurité  ; l’absence d’une politique de reconversion des hackers  ; la prolifération des abonnements non désirés effectués par les opérateurs de télécommunications.

Ces constats sont faits dans un contexte où, selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), la cybercriminalité a causé des pertes financières de 12,2 milliards de FCFA à l’économie camerounaise en 2021. Toujours selon cette Agence, 27 052 vulnérabilités ont été mises en exergue dans les systèmes de sécurité informatique des structures publiques et privées (ministères, opérateurs de télécoms, banques, établissements publics administratifs) en 2021.

S.A.

(Source : Investir au Cameroun, 17 octobre 2022)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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