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Cybercriminalité : « n’oubliez pas qu’internet n’oublie jamais rien »

samedi 1er février 2020

Cybersécurité/Cybercriminalité

Sur les 7,7 milliards d’humains sur terre en 2019, 5,1 milliards possèdent un téléphone mobile et 4,4 milliards utilisent Internet (soient 57 % d’entre eux). En un an, le nombre d’utilisateurs du web s’est accru de 9,1 %, tandis que la population mondiale n’a progressé que de 1,1 %. Poursuivant sur les chiffres publiés par la plateforme We Are Social et HootSuite, les réseaux sociaux ont eux aussi vu leur public s’accroître et comptent 3,48 milliards d’adeptes, soit 45 % de l’humanité. Des données qui pour l’heure, montrent la forte connectivité croissante dans le monde et particulièrement en Afrique, mais aussi, posent une autre problématique liée à la sécurité des personnes et des biens sur internet. C’est du moins, l’avis partagé de la spécialiste en cybercriminalité Annaick Moubouyi, qui a animé un atelier de sensibilisation ce jeudi 30 janvier 2020 à la Fondation Friedrich Naumann de Dakar.

Cette experte des enjeux sécuritaires des Etats a entretenu le public composé essentiellement d’entrepreneurs et de corporate sur les questions liées à l’importance de se sécuriser sur internet surtout en Afrique où cette question demeure encore un parent pauvre même au niveau des Etats. Elle souligne qu’« en Afrique, beaucoup d’organisations ne prennent pas encore conscience des questions sécuritaires en ligne par rapport à leur business. Ce qui constitue une vraie menace qui peut ternir à jamais leur réputation et, pouvant aller jusqu’à la cessation d’activités ». Elle confirme ainsi les analyses de l’entreprise marocaine Dataprotect faite sur 148 banques provenant des huit pays membres de l’UEMOA et de trois pays d’Afrique centrale (le Gabon, la Congo et la RDC) relayés par Jeune Afrique : « plus de 85 % de ces institutions financières déclarent avoir déjà été victimes d’une ou plusieurs cyberattaques ayant entraîné des dommages, parfois à répétition. Il s’agit d’abord de fraudes sur les cartes bancaires (dans 30 % des cas) ou de hameçonnage ».

Poursuivant toujours dans cette lancée, la spécialiste en cybersécurité relève l’importance aujourd’hui pour les institutions africaines (surtout financières) à relever le défi de la Cybersécurité qui transcendent les frontières. A un niveau macro, il en va même de la souveraineté des Etats qui s’investissent de plus en plus dans le cyberespace en menant des stratégies de cyberguerre.

Durant cet atelier, une attention particulière a été apportée aux jeunes entrepreneurs en leur montrant les différentes techniques de piratage allant du phishing informatique (hameçonnage), les botnet, les brouteurs ou encore les ordinateurs zombies. Face à la montée en puissance des media sociaux, Annaick Moubouyik a prodigué des conseils au public sur le paramétrage de leurs réseaux mais surtout veiller à bien sécuriser ses comptes. Selon cette experte qui travaille également pour l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences rattachées à la présidence du Gabon, « internet n’oublie jamais rien et tout ce que vous publiez aujourd’hui pourra refaire surface un jour ».

En utilisatrice avertie, Mlle Moubouyik a lancé ces messages avant-gardiste sur ce monde du web devenu aujourd’hui le moyen privilégié des cybercriminels d’usurper d’une identité à des fins de cyber arnaques, d’user de vos données pour les commercialiser, d’anéantir votre système informatique pour la concurrence ou tout simplement du revenge porn. De quoi rappeler encore une fois toute l’importance capitale que bien se prémunir sur internet.

(Source : Publi Tech Echo, 1er février 2020)

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