OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Mars 2014 > Cybercriminalité : le Sénégal se prépare aux crimes des temps modernes

Cybercriminalité : le Sénégal se prépare aux crimes des temps modernes

samedi 22 mars 2014

Cybersécurité/Cybercriminalité

Au Sénégal comme partout ailleurs dans le monde, la cybercriminalité augmente à pas de course. A partir d’un clavier et d’un écran, ils vident des comptes en banque, ils arnaquent, ils diffament, ils volent des identités, bref ils commettent toutes les infractions qu’on peut imaginer. Pour aller en croisade contre ces délinquants du net le Sénégal organise une conférence internationale sur la cybercriminalité du 24 au 27 mars 2014. Pape Assane Touré, expert en cyber-droit, conseiller technique au ministère de la Justice revient sur les contours du phénomène et de la conférence.

Pressafrik : pouvez-vous nous donner une définition de la cybercriminalité et comment il se manifeste dans notre pays ?

Pape Assane Touré : la cybercriminalité c’est l’ensemble des infractions qui ont un lien avec les technologies de l’information et de la communication. Il y a une classification fondamentale qui a été retenue : les technologies comme objets ou moyens pour commettre une infraction. Quand, elles sont utilisées comme objet, cela veut dire que les cybercriminels s’attaquent aux technologies et aux systèmes informatiques. Dans l’autre cas, ils utilisent l’internet et les technologies comme moyens pour injurier, diffamer entre autres. C’est ce deuxième schéma où les technologies sont comme moyen pour nuire à la réputation d’une personne qui est plus fréquent au Sénégal. Ils l’utilisent aussi pour faire de la fraude ou de l’escroquerie en ligne.

Pressafrik : quelles sont les dispositions prises par le Sénégal pour se prémunir d’un tel fléau ?

C’est l’objectif de cette conférence internationale dans le cadre du projet Glacy (Global Action on cybercrime). Il y a dans le monde une seule convention de Budapest du 23 novembre 2003 qui parle de la cybercriminalité. Le Sénégal a pris l’option d’adhèrer à cette convention et la procédure est en cours. Cette initiative va permettre à notre pays de bénéficier des effets de cette convention. Il pourra collaborer avec les autres parties de cette convention pour sanctionner de manière beaucoup plus efficace les actes cybercriminels.

Pressafrik : comment va se dérouler cette collaboration et sur quelle base le choix s’est porté sur le Sénégal pour organiser la conférence de lancement de ce projet ?

La cybercriminalité est relativement technique. Donc, ce projet permettra concrètement à nos officiers de police judiciaire d’être formés à comprendre l’environnement électronique. Les enquêtes exigent des moyens techniques et financiers. Donc, le projet Glacy a pour objet de permettre aux autorités judiciaires pénales de s’engager dans la coopération internationale en matière de cybercriminalité et de manière électronique. La durée de ce projet va porter sur 3 ans. Il est en grande partie financé par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.
C’est la volonté d’adhésion à la convention de Budapest qui a valu au Sénégal d’être choisi parmi d’autres Etats pour abriter la conférence. Le choix est porté sur le pays parce qu’il a un cadre juridique intégral, c’est-à-dire une législation sur la cybercriminalité. La cybercriminalité à la particularité d’être internationale. Il ignore les Etats. Donc pour lutter contre le phénomène, il faut renforcer la coopération internationale.

Ibrahima Khalil

(Source : Pressafrik, 22 mars 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4421/5312 Régulation des télécoms
  • 355/5312 Télécentres/Cybercentres
  • 3661/5312 Economie numérique
  • 1928/5312 Politique nationale
  • 5312/5312 Fintech
  • 515/5312 Noms de domaine
  • 2031/5312 Produits et services
  • 1446/5312 Faits divers/Contentieux
  • 731/5312 Nouveau site web
  • 5064/5312 Infrastructures
  • 1714/5312 TIC pour l’éducation
  • 186/5312 Recherche
  • 242/5312 Projet
  • 3339/5312 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1759/5312 Sonatel/Orange
  • 1714/5312 Licences de télécommunications
  • 272/5312 Sudatel/Expresso
  • 1177/5312 Régulation des médias
  • 1313/5312 Applications
  • 1197/5312 Mouvements sociaux
  • 1561/5312 Données personnelles
  • 127/5312 Big Data/Données ouvertes
  • 594/5312 Mouvement consumériste
  • 360/5312 Médias
  • 645/5312 Appels internationaux entrants
  • 1972/5312 Formation
  • 93/5312 Logiciel libre
  • 2175/5312 Politiques africaines
  • 1177/5312 Fiscalité
  • 166/5312 Art et culture
  • 581/5312 Genre
  • 1667/5312 Point de vue
  • 993/5312 Commerce électronique
  • 1453/5312 Manifestation
  • 339/5312 Presse en ligne
  • 125/5312 Piratage
  • 204/5312 Téléservices
  • 988/5312 Biométrie/Identité numérique
  • 308/5312 Environnement/Santé
  • 348/5312 Législation/Réglementation
  • 341/5312 Gouvernance
  • 1832/5312 Portrait/Entretien
  • 144/5312 Radio
  • 836/5312 TIC pour la santé
  • 337/5312 Propriété intellectuelle
  • 61/5312 Langues/Localisation
  • 1099/5312 Médias/Réseaux sociaux
  • 1951/5312 Téléphonie
  • 190/5312 Désengagement de l’Etat
  • 1002/5312 Internet
  • 114/5312 Collectivités locales
  • 400/5312 Dédouanement électronique
  • 1176/5312 Usages et comportements
  • 1029/5312 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 556/5312 Audiovisuel
  • 3612/5312 Transformation digitale
  • 389/5312 Affaire Global Voice
  • 153/5312 Géomatique/Géolocalisation
  • 321/5312 Service universel
  • 662/5312 Sentel/Tigo
  • 177/5312 Vie politique
  • 1509/5312 Distinction/Nomination
  • 34/5312 Handicapés
  • 696/5312 Enseignement à distance
  • 678/5312 Contenus numériques
  • 584/5312 Gestion de l’ARTP
  • 178/5312 Radios communautaires
  • 1723/5312 Qualité de service
  • 425/5312 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5312 SMSI
  • 458/5312 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2763/5312 Innovation/Entreprenariat
  • 1324/5312 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5312 Internet des objets
  • 173/5312 Free Sénégal
  • 695/5312 Intelligence artificielle
  • 195/5312 Editorial
  • 22/5312 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous