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Cyber-sécurité en Afrique : une responsabilitéé d’Etat et un outil indispensable

vendredi 2 décembre 2016

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a organisé une table-ronde hier, jeudi au sein de ses locaux. Elle a porté sur « l’Etat africain et le service public du cyber-sécurité ». Cette rencontre riche de par son contenu a été a vu la participation d’éminentes personnalités qui, à travers leurs interventions, ont donné un aperçu de la place qu’occupe le cyber sécurité.

« La cyber sécurité aujourd’hui, c’est ce qui nous garantit la sécurité dans l’espace. Et cette cyber-sécurité nous apparait aujourd’hui comme fondamental, un service publique, un outil indispensable sur lequel on devra bâtir tout les services numériques », s’est exprimé le Professeur Abdoullah Cissé avocat à la cour et modérateur du jour de la table-ronde sur « l’Etat africain et le service public du cyber-sécurité ». C’était hier, jeudi 30 décembre à l’initiative du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). Toujours selon Maitre Cissé, il y a aussi d’autres points importants sur lesquels il faut se baser pour la bonne marche de la cyber-sécurité. Il s’agit d’« une sécurité numérique, une cyber législation, une cyber-sécurité, une identité numérique ».

Prenant la parole à son tour, Mme Awa Ndiaye, présidente de la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) a abordé la question de l’identité numérique. « L’identité numérique est unique. On ne peut le changer. Pour pouvoir le changer, il faut sortir de l’environnement numérique. » Et, hors de cet environnement numérique, on peut changer de nom d’identité, de nationalité, entre autres. Cependant, l’identité numérique est « plus complexe et représente un enjeu crucial ».

Mamadou Thiam, membre d’OPTIC et directeur général de NEDGE PS Gouvernance de la cyber-sécurité en Afrique, lui aussi panéliste, est revenu sur la particularité de la cyber-sécurité. « Nos analyses nous montrent que la cyber-sécurité c’est quelque chose de très vaste et est intimement liée aux services d’information et de la communication. »

La cyber-sécurité concerne la protection des données personnelles et la manière dont on gère l’information en le cryptant pour prévenir contre les pirates. Car, selon Ebrima Sall directeur exécutif du CODESRIA, elle permet de protéger des messages, des informations cruciales contre les mauvaises volontés. Toujours de l’avis de M. Sall, « si cela tombe entre les mains de certaines personnes de mauvaises volonté, cela pourraient nuire à la bonne marche d’une entreprise ou d’une société ou, au niveau nationale, créer un problème de sécurité-territoriale. »

Pour Mamadou Sangharé, directeur général de l’Enseignement supérieur, la cyber criminalité a causé, dans certains pays, des dommages considérables ces deux dernières années. « Le Nigéria a perdu prés de 400 millions de dollars, l’Afrique du Sud prés de 170 millions de dollars, le Kenya 140 millions de dollars ». Tant de dommages qui font dire au Professeur Sangaré que la cyber-sécurité est devenu un outil indispensable.

C’est ce qui a poussé les gouvernements africains à prendre des mesures. « Les gouvernements africains ont pris la mesure de la situation et les nombreuses pertes dues à la cyber criminalité ont permis aux Etats de prendre en conscience l’urgence de la cyber-sécurité qui est reconnu à l’échelle internationale. Et des investissements pour financer des programmes de cyber-sécurité, en plus des mesures juridiques, ont aussi été adoptés par les gouvernements », conclut M. Sangaré.

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(Source : Sud Quotidien, 2 décembre 2016)

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