OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Avril 2023 > Cyber Africa Forum 2023 déplore la faible préparation du continent à la (…)

Cyber Africa Forum 2023 déplore la faible préparation du continent à la cybersécurité

mardi 25 avril 2023

Cybersécurité/Cybercriminalité

A Abidjan, le Cyber Africa Forum (CAF 2023) constate la faible préparation du continent à la cybersécurité au regard de la forte exposition des entreprises et des personnes aux risques cybers qui découlent de la transformation digitale.

La pénétration de l’internet mobile augmente à une vitesse constante depuis une dizaine d’années. 250 millions d’internautes sont actifs sur les réseaux sociaux. Plus de 690 milliards de dollars de transactions ont été enregistrées sur les services de paiement mobile en Afrique subsaharienne en 2021 – en hausse de 40% selon la GSMA. L’Afrique est en train de faire de la mobilité le moyen le moins cher et le plus pratique pour les entreprises d’offrir des services à des consommateurs qui passent de plus en plus au numérique.

Toutefois, malgré une croissance rapide de l’accès à internet, plusieurs indicateurs pointent une faible préparation du continent à la cybersécurité pendant que l’économie digitale se développe. On compte parmi ces indicateurs l’exposition “élevée” de l’industrie financière aux menaces informatiques externes (43%), constituant pour la deuxième année consécutive, la préoccupation majeure des chefs d’entreprises comme indiqué dans le Baromètre de l’industrie financière africaine Deloitte / AFIS 2023.

L’on se souvient également de la fuite de données de la BOA du Mali et leur recel pour une somme de 10 millions de dollars. Ou encore du hacking de l’ARTP-Sénégal, avec un vol de près de 150 Go de données personnelles. Plus globalement, les cybercriminels ont sévi sur le continent avec environ 1 848 attaques par semaine ciblant une organisation en Afrique contre 1 164 dans le monde.

Selon le cabinet Verified Market Research, le marché de la cybersécurité au Moyen-Orient et en Afrique, qui était évalué à 5,92 milliards USD en 2018, devrait atteindre 17,30 milliards USD d’ici 2026. C’est dire, suivant le ministre ivoirien Amadou Coulibaly en charge de la Communication et de l’Economie numérique, « l’importance du futur besoin de protection qu’exprimeront les entreprises et les gouvernements » face au risque cyber. Un risque dont la croissance s’est démultiplié depuis l’avènement du Covid-19 et qui continue de modifier les usages tout en exposant aussi bien les consommateurs que les fournisseurs de services dématérialisés.

Des cybermenaces plus que réelles

« En Côte d’Ivoire, en 2021, le coût de la cybercriminalité était évalué à environ 6 milliards de FCFA avec 5 000 plaintes reçues par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité, et un taux de résolution de 50% environ, ce qui en fait un ratio élevé », a déclaré le ministre Amadou Coulibaly dans son allocution d’ouverture du Cyber Africa Forum 2023, le lundi 24 avril à Abidjan. Selon lui, les autorités ivoiriennes prennent très au sérieux les cybermenaces compte tenu de l’impact négatif qu’elles peuvent avoir sur la croissance d’un pays. C’est donc à juste titre que « le gouvernement a adopté en conseil des ministres le 22 décembre 2021, une Stratégie nationale de cybersécurité 2021-2025, qui définit les grands axes dont certains portent sur la protection du cyberespace, le renforcement de la confiance numérique et la coopération internationale », a ajouté le ministre.

Veiller à la sécurité

En tout état de cause, l’importance économique et sociale de la transformation digitale s’accompagne d’un besoin croissant de veiller à ce que les millions de personnes et d’entreprises connectées par internet et par les services digitaux en particulier, puissent continuer d’en profiter en toute sécurité. Pour répondre efficacement à ce défi, plusieurs propositions ont été formulées au cours du Cyber Africa Forum 2023.

« Au sein de nos pays, les gouvernements doivent travailler en étroite collaboration avec les entreprises et les organisations pour renforcer la sécurité de leurs systèmes informatiques et réduire les risques d’attaques », a réitéré le commissaire général du CAF 2023, Franck Kié.

Anticipation, cyber-résilience, compétences

Adnan Ben Halima, vice-président en charge des relations publiques pour la région Méditerranée de Huawei Northern Africa, recommande la proactivité et l’anticipation. « Il ne faut pas voir la sécurité comme un centre de coût mais comme une priorité », a-t-il soutenu.

Pour sa part, Didier Kla, directeur Orange Business et Broadband Côte d’Ivoire, prône la cyber-résilience par la mise en place d’une politique de sécurité qui englobe les outils et les plans de continuité et de reprise d’activité afin de « minimiser les dégâts » d’une éventuelle cyberattaque.

Intervenant à cette occasion, André-Marc Loko, directeur général de l’Agence des systèmes d’information et du numérique du Bénin (ASI), a, lui, insisté sur la nécessité de retenir les talents africains sur le continent en mettant en place des dispositifs locaux qui favorisent la création d’entreprises privées et de valeurs « que les personnes formées recherchent ».

Directeur général de SaH analytics France, Moussa Traoré souligne quant à lui, l’importance de réfléchir à des parcours de formation qui permettront aux diplômés IT de rajouter des compétences cybersécurité à leur background et combler les déficits de compétences des entreprises qui expriment aujourd’hui le besoin d’adresser des problématiques de cybersécurité quand elles adoptent le numérique ou se mettent à ouvrir leurs réseaux informatiques.

Au-delà des échanges, le Cyber Africa Forum est aussi un endroit pour établir des relations durables, renforcer les partenariats existants et créer de nouvelles collaborations. Selon Franck Kié, plus de 300 experts en sécurité informatique, plus de 1 200 participants et plus de 45 entreprises privées et organisations publiques sont mobilisés au CAF 2023 qui s’est achevé le mardi 25 avril à Abidjan.

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 25 avril 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2067/2281 Régulation des télécoms
  • 173/2281 Télécentres/Cybercentres
  • 1557/2281 Economie numérique
  • 798/2281 Politique nationale
  • 2281/2281 Fintech
  • 255/2281 Noms de domaine
  • 817/2281 Produits et services
  • 695/2281 Faits divers/Contentieux
  • 377/2281 Nouveau site web
  • 2154/2281 Infrastructures
  • 804/2281 TIC pour l’éducation
  • 90/2281 Recherche
  • 121/2281 Projet
  • 1401/2281 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 863/2281 Sonatel/Orange
  • 785/2281 Licences de télécommunications
  • 133/2281 Sudatel/Expresso
  • 477/2281 Régulation des médias
  • 602/2281 Applications
  • 494/2281 Mouvements sociaux
  • 791/2281 Données personnelles
  • 60/2281 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2281 Mouvement consumériste
  • 180/2281 Médias
  • 321/2281 Appels internationaux entrants
  • 713/2281 Formation
  • 57/2281 Logiciel libre
  • 857/2281 Politiques africaines
  • 408/2281 Fiscalité
  • 83/2281 Art et culture
  • 284/2281 Genre
  • 733/2281 Point de vue
  • 483/2281 Commerce électronique
  • 701/2281 Manifestation
  • 156/2281 Presse en ligne
  • 62/2281 Piratage
  • 102/2281 Téléservices
  • 423/2281 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2281 Environnement/Santé
  • 160/2281 Législation/Réglementation
  • 167/2281 Gouvernance
  • 830/2281 Portrait/Entretien
  • 73/2281 Radio
  • 344/2281 TIC pour la santé
  • 133/2281 Propriété intellectuelle
  • 29/2281 Langues/Localisation
  • 510/2281 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2281 Téléphonie
  • 95/2281 Désengagement de l’Etat
  • 488/2281 Internet
  • 57/2281 Collectivités locales
  • 188/2281 Dédouanement électronique
  • 518/2281 Usages et comportements
  • 512/2281 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2281 Audiovisuel
  • 1378/2281 Transformation digitale
  • 191/2281 Affaire Global Voice
  • 75/2281 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2281 Service universel
  • 331/2281 Sentel/Tigo
  • 87/2281 Vie politique
  • 754/2281 Distinction/Nomination
  • 17/2281 Handicapés
  • 339/2281 Enseignement à distance
  • 320/2281 Contenus numériques
  • 292/2281 Gestion de l’ARTP
  • 89/2281 Radios communautaires
  • 895/2281 Qualité de service
  • 212/2281 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2281 SMSI
  • 224/2281 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1284/2281 Innovation/Entreprenariat
  • 672/2281 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2281 Internet des objets
  • 86/2281 Free Sénégal
  • 176/2281 Intelligence artificielle
  • 98/2281 Editorial
  • 15/2281 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous