OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Juillet 2022 > Cryptomonnaies : la Banque centrale européenne favorable pour une régulation (…)

Cryptomonnaies : la Banque centrale européenne favorable pour une régulation unique, l’Afrique peut-elle suivre

lundi 4 juillet 2022

Fintech

En Europe, les dirigeants communautaires poussent vers une régulation harmonisée. En Afrique, les pays et les sous-régions ne semblent pas encore placer la question au sein des urgences. Pourtant, l’Europe partage avec des pays du continent, bien plus que l’histoire et le commerce.

Alors qu’elle intervenait dans le cadre du Conseil européen des risques systémiques, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a défendu l’idée d’une régulation harmonisée des cryptoactifs et donc des cryptomonnaies au sein des 19 pays membres de sa zone de compétence. Sa recommandation faisait suite à l’adoption provisoire par les pays d’une régulation commune à cet effet.

« Les innovations dans ces territoires inexplorés et non répertoriés font courir des risques aux consommateurs, où l’absence de réglementation couvre souvent la fraude, des affirmations totalement illégitimes sur l’évaluation, et très souvent la spéculation, ainsi que des opérations criminelles », a fait savoir Mme Lagarde. En effet, le cadre réglementaire adopté par les pays de la zone euro devra encore faire l’objet de validation en interne par les pays qui ont des stratégies et des objectifs différents pour les cryptoactifs.

Durant le quatrième trimestre 2021, la demande des investisseurs pour les cryptomonnaies a gonflé la valorisation globale de ces actifs, les faisant atteindre les 3000 milliards $. Mais au 1er juillet 2022, les investisseurs ont collectivement enregistré des pertes potentielles pouvant atteindre les 2000 milliards $, depuis novembre 2021. Cette dynamique survient alors que ces produits financiers ne sont plus périphériques, car des banques réputées et des firmes d’investissement s’y sont positionnées.

L’Afrique n’échappe pas aussi à la mode des cryptomonnaies. Si ces actifs sont échangés dans plusieurs pays de la région, la progression la plus emblématique est celle de la République centrafricaine qui a fait du Bitcoin, une monnaie ayant cours légal, même pour le paiement des impôts et taxes. Récemment, une responsable de la Banque centrale qui régule l’émission de la monnaie dans ce pays, a indiqué que des réflexions étaient en cours pour mieux comprendre et analyser le phénomène.

Pour l’instant, la question d’une régulation harmonisée des cryptoactifs n’est même pas encore évoquée publiquement par les pays africains. Pour le moment, ces produits financiers sont admis dans 7 pays africains, dont la Centrafrique, comme monnaie légale. Ils sont formellement interdits dans 4 pays. 27 autres juridictions semblent les tolérer et plusieurs autres pays n’ont encore rien dit à ce propos.

Les cryptomonnaies ont pourtant rapidement gagné en confiance au sein de la région. Elles sont perçues par beaucoup comme une opportunité de s’enrichir. D’autres y sont par volonté de s’échapper des monnaies qualifiées de coloniales. Mais quel qu’en soient les motivations, les cryptomonnaies évoluent en Afrique dans un écosystème établi qui génère ses emplois et ses opportunités, mais aussi des risques comme celui de l’utilisation des régulations plus faibles.

Les évolutions en Europe sont d’autant plus à suivre par les pays membres de l’UEMOA et de la CEMAC, dont les monnaies sont liées à l’euro par une parité fixe, mais aussi dont les membres de la diaspora adoptent progressivement le Bitcoin comme mode d’assistance financière pour leurs familles restées dans leurs pays d’origine.

(Source : Agence Ecofin, 4 juillet 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4278/5314 Régulation des télécoms
  • 346/5314 Télécentres/Cybercentres
  • 3470/5314 Economie numérique
  • 1785/5314 Politique nationale
  • 5314/5314 Fintech
  • 514/5314 Noms de domaine
  • 1855/5314 Produits et services
  • 1443/5314 Faits divers/Contentieux
  • 733/5314 Nouveau site web
  • 4931/5314 Infrastructures
  • 1644/5314 TIC pour l’éducation
  • 189/5314 Recherche
  • 245/5314 Projet
  • 3322/5314 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1752/5314 Sonatel/Orange
  • 1665/5314 Licences de télécommunications
  • 273/5314 Sudatel/Expresso
  • 1081/5314 Régulation des médias
  • 1497/5314 Applications
  • 1021/5314 Mouvements sociaux
  • 1589/5314 Données personnelles
  • 126/5314 Big Data/Données ouvertes
  • 653/5314 Mouvement consumériste
  • 358/5314 Médias
  • 644/5314 Appels internationaux entrants
  • 1633/5314 Formation
  • 92/5314 Logiciel libre
  • 2131/5314 Politiques africaines
  • 1363/5314 Fiscalité
  • 166/5314 Art et culture
  • 596/5314 Genre
  • 1687/5314 Point de vue
  • 1126/5314 Commerce électronique
  • 1498/5314 Manifestation
  • 316/5314 Presse en ligne
  • 127/5314 Piratage
  • 205/5314 Téléservices
  • 923/5314 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5314 Environnement/Santé
  • 447/5314 Législation/Réglementation
  • 341/5314 Gouvernance
  • 1875/5314 Portrait/Entretien
  • 144/5314 Radio
  • 763/5314 TIC pour la santé
  • 268/5314 Propriété intellectuelle
  • 58/5314 Langues/Localisation
  • 1095/5314 Médias/Réseaux sociaux
  • 1958/5314 Téléphonie
  • 192/5314 Désengagement de l’Etat
  • 1196/5314 Internet
  • 115/5314 Collectivités locales
  • 396/5314 Dédouanement électronique
  • 1095/5314 Usages et comportements
  • 1026/5314 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/5314 Audiovisuel
  • 3390/5314 Transformation digitale
  • 382/5314 Affaire Global Voice
  • 154/5314 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5314 Service universel
  • 660/5314 Sentel/Tigo
  • 174/5314 Vie politique
  • 1714/5314 Distinction/Nomination
  • 34/5314 Handicapés
  • 689/5314 Enseignement à distance
  • 683/5314 Contenus numériques
  • 585/5314 Gestion de l’ARTP
  • 179/5314 Radios communautaires
  • 1764/5314 Qualité de service
  • 430/5314 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5314 SMSI
  • 488/5314 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2825/5314 Innovation/Entreprenariat
  • 1321/5314 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5314 Internet des objets
  • 173/5314 Free Sénégal
  • 673/5314 Intelligence artificielle
  • 198/5314 Editorial
  • 22/5314 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous