Le Bureau du Haut représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement (Un-Ohrlls) a, organisé, hier, un atelier régional des pays africains sur l’accélération de la mise en œuvre du plan d’actions d’Istanbul dans le contexte de l’agenda 2030. A cette occasion, le ministre délégué, chargé du Budget du Sénégal, a invité les pays les moins avancés à saisir les opportunités qu’offre le numérique.
Comment les pays les moins avancés africains doivent-ils saisir les opportunités du numérique ? Comment accélérer la mise en œuvre du Programme d’actions d’Istanbul ? Ce sont là, entre autres questions, celles que se propose de résoudre la réunion régionale des pays africains membres du groupe des pays les moins avancés (Pma), ouverte hier, et dont le thème porte sur « l’accélération de la mise en œuvre du plan d’actions d’Istanbul dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : un accent sur la connectivité à la large bande ».
Cette réunion de deux jours, organisée par le Sénégal, en collaboration avec Un-Ohrlls, réunit des représentants gouvernementaux, de la société civile, du secteur privé ainsi que des fonctionnaires de l’Onu. Elle permettra également de faire le point sur les progrès accomplis par rapport à l’atteinte des engagements internationaux notamment les Objectifs de développement durable (Odd) et le Programme d’actions d’Istanbul (Pai) en faveur des pays les moins avancés.
Présidant cette rencontre, le ministre délégué chargé du Budget, Birima Mangara, a indiqué que « le numérique constitue une chance pour l’Afrique ». « La transformation numérique est la chance que les pays africains, en général, et les Pma africains, en particulier, doivent saisir pleinement », a-t-il dit, soulignant que le Programme de développement durable des Nations unies, à l’horizon 2030, tient compte de l’immense potentiel que renferment les Tic et télécommunications. C’est pourquoi, a-t-il relevé, « il est crucial que nos pays aillent dans le sens d’accroître significativement l’accès aux Tic pour une mise en œuvre satisfaisante de tous les Odd ».
Pour ce faire, a poursuivi M. Mangara, « des efforts considérables doivent être faits en vue de baisser les tarifs des services cellulaires mobiles ». Pour le ministre, le numérique offre de nouvelles opportunités de création d’emplois et de diversification des qualifications. « Il transforme la notion même de l’emploi. On peut, aujourd’hui, être tour à tour entrepreneur, salarié, expert indépendant, étudiant, etc. Mieux, si nous parvenons à faire du numérique un levier transformationnel de notre économie, on peut occuper simultanément plusieurs de ces statuts », a-t-il affirmé. A ses yeux, la transformation numérique présente pour les Pma « une mine d’opportunités et d’avantages susceptibles de renforcer la croissance des nouvelles perspectives offertes par le numérique pour moderniser l’action publique ».
Souleymane Diam Sy
(Source : Le Soleil, 1er mars 2017)
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