Peu de temps après l’arrivée au pouvoir de Me Abdoulaye Wade, il avait été annoncé que désormais tous les promoteurs de télévision qui présenteraient un dossier fiable pourraient obtenir une fréquence. Cette position tranchait radicalement d’avec celle de l’ancien régime qui, pour entraver la libéralisation du paysage audiovisuel sénégalais, avait toujours voulu obliger l’ensemble des promoteurs à se regrouper dans un consortium de manière à n’autoriser qu’une seule et unique chaîne de télévision privée. En janvier 2001, le ministère de la Culture et de la Communication lança même un avis d’appel à candidatures pour l’obtention d’autorisations d’exploitation de chaînes de télévision privées mais la date de dépôt fut reporté et depuis le projet semble bel et bien enterré. Toujours est-il que les professionnels des médias, réunis par le Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CRED) et la Fondation Friedrich Ebert lors d’un séminaire sur la libéralisation de l’audiovisuel organisé en octobre 2002 ont clairement marqué leur volonté de voir la fin du monopole de la RTS. Ils ont d’ailleurs été appuyés dans cette revendication par Aminata Cissé-Niang, Présidente du Haut Conseil de l’Audiovisuel (HCA), qui a déclaré à cette occasion que « la libéralisation de l’audiovisuel est fondamentale pour la démocratie ». Cette situation est en effet des plus anachroniques alors que la presse écrite bénéficie depuis longtemps d’une liberté sans entrave et que la radio a connu un développement extraordinaire depuis l’autorisation des radios privées en 1994. Il faut donc souhaiter que le processus visant à la création de chaînes de télévision privées au Sénégal soit relancé dans les meilleurs délais et que la sélection des projets s’opère sur la base d’un cahier des charges connu de tous et dans la transparence la plus totale. Il faudrait en effet éviter, comme cela est de plus en plus le cas, que les Sénégalais apprennent demain la création prochaine d’une chaîne de télévision privée suite à une audience accordée par une haute personnalité de l’Etat à un promoteur inconnu de tous et pratiquement descendu du ciel...
Amadou Top
Président d’OSIRIS
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