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Covid-19 : la transformation numérique accélérera-t-elle la croissance du continent ?

mardi 12 mai 2020

Economie numérique

Les services numériques participent désormais à la réalisation des objectifs de développement : des télécoms au télétravail, en passant par les services financiers et l’e-santé. Comment alors des opérateurs de premier ordre supportent-ils cette économie, « nouvelle » sur le continent, agissent directement sur les leviers de croissance et font bouger les lignes ? Retour sur le weblive co-organisé le 6 mai par La Tribune Afrique et l’agence 35° Nord sur la thématique du numérique comme solution contre la crise.

Pour les Etats comme pour les entreprises privées du continent, le numérique n’est plus seulement un des leviers de croissance, mais un accélérateur qui multiplie quasiment par deux les chances de croître, notamment pour une PME. Dans le contexte de la crise mondiale actuelle, le numérique permet par exemple de stabiliser certaines activités relavant du régalien et du stratégique et participe à « l’effort de guerre » sanitaire, via notamment l’innovation dans les solutions digitales. Mais alors comment les opérateurs du secteur des technologies vivent-ils eux-mêmes au quotidien la crise liée au Covid-19 ?

Anticiper et assurer la continuité des services

« Nous avons été davantage sollicités, puisque la consommation de la data et la demande en services digitaux ont enregistré une nette croissance au cours de ces deux derniers mois [...] parfois jusqu’à +63%, comme en Afrique du Sud par exemple. Et même si cette période suppose des difficultés en termes de gestion des équipes et de prévention, nous avons assuré la continuité de nos services tout en accompagnons nos clients et partenaires afin qu’ils disposent des outils les plus fiables pour faire face à la crise », a révélé Philippe Wang, EVP Huawei Northern Africa du groupe Huwaei, lors du weblive co-organisé le 6 mai par La Tribune Afrique et l’agence 35° Nord et qui a vu la participation d’Elisabeth Moreno, directrice générale Afrique du groupe HP ; Elisabeth Medou-Badang, directrice de zone et porte-parole d’Orange Afrique et Moyen-Orient ; et Cédric Atangana, CEO de la startup Infinity Space.

Présent dans pratiquement sur l’ensemble du continent, Huwaei a également vite réagi face à la pandémie en mettant en place - sinon en développant davantage - des solutions de communication et de e-learning, notamment au Maroc et au Cameroun.

« Pour des entreprises comme la nôtre, habituée à planifier et à anticiper, cette pandémie a fait l’effet d’une douche froide : d’abord par l’ampleur de la crise, les incertitudes qui l’entouraient et la complexité qu’elle a générée. Le paradoxe dans cette situation, c’est que la demande sur le matériel informatique a nettement augmenté, mais dans le même temps ils nous étaient impossible de répondre à toutes les demandes, à cause notamment de la fermeture des frontières [...] C’est la première fois de ma carrière que j’ai autant l’impression de piloter à vue », avoue pour sa part Elisabeth Moreno, dont le groupe dispose d’un réseau de distributeurs à travers l’ensemble du continent.

Le groupe Orange, présent dans 18 pays d’Afrique, a lui aussi été impacté notamment dans la gestion de ses ressources humaines, puisqu’il a décidé de mettre la moitié de ses collaborateurs en télétravail. « Notre premier objectif était d’assurer la sécurité et la santé de nos équipes, nos clients et nos partenaires. Le second objectif était bien sûr de garantir autant que possible la continuité de nos services, surtout que les mesures dictées par l’état d’urgence sanitaire ont généré une augmentation du trafic sur nos réseaux », explique Elisabeth Medou-Badang.

Plus optimiste, le jeune startupper Cédric Atangana et son équipe ont réussi à innover durant cette crise en lançant en un temps record - 21 jours - la plateforme de pré-diagnostic, WeCareUp, aujourd’hui déployée dans cinq pays du continent.

Adapter ses solutions pour amortir les effets de la crise

Toutefois, quand on sait que le télétravail autant que la formation à distance en ces temps de confinement sont un luxe pour une grande partie de la population en Afrique, cette pandémie n’aura-t-elle pas finalement mis à nu le déficit technologique du continent et révélé au grand jour cette fracture numérique qui cristallise les disparités en matière d’accès aux technologies ? « Bien sûr, tout le monde n’a pas les moyens de s’acheter un ordinateur [...] Nous avons adapté nos prix aux besoins du continent et nous avons produits des matériels qui répondent aux spécifiés de l’Afrique », répond Elisabeth Moreno. Pour elle, au vu de la crise actuelle, les entreprises ne sont pas jugées sur leurs performances, mais plutôt sur leurs capacités à apporter à innover, à apporter des solutions pour supporter les effets de la pandémie. C’est dans ce sens d’ailleurs qu’Orange Afrique a pris différentes initiatives, notamment en mettant ses services et sa technologie à la disposition des Etats lors des campagnes de sensibilisation des populations sur les risques liés à la maladie à coronavirus.

« Un apprentissage forcé »

Cette riposte à la maladie va-t-elle finalement perdurer en se transformant en une synergie entre acteurs porteurs, mais aussi accélérateurs de la transformation digitale de l’Afrique ? Et quelles seront les opportunités pour remettre sur les rails le business des grands groupes qui ont servi parfois comme amortisseurs des effets de la pandémie. « La technologie ne doit pas seulement servir à générer des revenus, mais également servir dans des projets humanistes », rappelle Cédric Atangana. Même son de cloche chez Wang qui, à la place « d’opportunités », préfère de loin regarder la post-crise sous l’angle « de challenges, avec une responsabilité engagée ».

Le patron de Huwaei pour la sous-région nord-africaine reste pourtant catégorique sur une chose : « Cette crise va permettre au continent africain d’accélérer sa transformation digitale [...] Ce qui n’était encore que des réflexions il y a quelques mois deviendra certainement des projets dans le contexte que nous vivons aujourd’hui ».

Mounir El Figuigui

(Source : La Tribune, 12 mai 2020)

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