OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Octobre 2018 > Côte d’Ivoire : le ministre Isaac Dé ouvre les ATDA 2018

Côte d’Ivoire : le ministre Isaac Dé ouvre les ATDA 2018

mercredi 3 octobre 2018

Manifestation

M. Claude Isaac Dé, le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, a ouvert ce mardi 2 octobre à la CGECI-Abidjan la 7ème édition des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA Abidjan 2018 organisées par CIO Mag en partenariat avec la CGECI), en invitant les panélistes en provenance du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la France à identifier les problèmes réels des Africains en matière de « Gouvernance et infrastructures numériques ».

« Il faut nous dire véritablement, selon vous, ce sur quoi on doit agir, tout ce qui doit être fait pour que notre pays puisse progresser, pour que nos entreprises puissent donner le potentiel d’elles-mêmes, pour que les jeunes puissent avoir du travail », a déclaré le ministre Isaac Dé à la cérémonie d’ouverture.

Évoquant le concept de « ville intelligente », le parrain des ATDA Abidjan et Paris 2018 a lancé un appel aux acteurs du numérique pour définir ensemble des choix stratégiques.

« Il faut qu’on sache effectivement où se trouvent les priorités (…) C’est quoi une ville intelligente ? C’est quoi un territoire intelligent ? Il faut qu’on fasse des choix, parce qu’on ne peut pas tout faire en même temps », a insisté le représentant de l’exécutif ivoirien.

L’importance des infrastructures numériques

S’il s’est interrogé sur la nature des services IT à développer dans une mégalopole de plus de 6 millions d’habitants comme Abidjan, le ministre Isaac Dé a surtout situé l’importance des infrastructures numériques dans la construction d’une Smart city.

« La base, c’est que l’infrastructure soit disponible partout. Nous avons 7000 Km de fibre optique ; toutes les grandes villes seront desservies. Au niveau de la téléphonie mobile, nous sommes déjà à la 3G et la 4G. Nous prendrons tout ce qui est texte juridique pour encadrer de façon forte l’environnement des TIC, pour [le] sécuriser », a-t-il assuré.

Il n’y a plus d’alternative possible. Selon Claude Isaac Dé, la Côte d’Ivoire doit s’équiper « rapidement » en infrastructures numériques. Mieux, que ces infrastructures « soient accessibles à moindre coût et à la qualité requise, et que tout le monde puisse trouver son compte ».

Pour lui, le numérique a un rôle important à jouer dans la société à laquelle la Côte d’Ivoire aspire d’ici les 7 prochaines années. La bonne nouvelle, rassurera le ministre, c’est que le gouvernement a pris en 2017 une loi qui marque sa volonté d’aller vers le développement numérique : « C’est le Fonds d’innovation et de développement de l’économie numérique ; un dispositif de financement et d’accompagnement fort », à travers lequel l’Etat ivoirien s’engage à tout mettre en œuvre pour saisir tout ce que le numérique peut apporter de meilleur à la population.

Infranum

Sur la scène des ATDA Abidjan 2018, Stéphane Lelux, vice-président d’Infranum, a, pour sa part, affirmé que l’infrastructure est la clé pour développer une économie dans un contexte marqué par une forte croissance démographique et des changements climatiques. « Ça fait longtemps qu’on parle des technologies numériques mais elles ne sont pas [disponibles] partout en Afrique, qui est en face d’un défi démographique avec un triplement de la population urbaine », a-t-il observé.

Deuxièmement défi selon M. Lelux : réussir l’aménagement du territoire, tout en veillant à assurer un équilibre entre zones urbaines et zones rurales pour encadrer l’explosion urbaine « tout en évitant l’exode rural ».
Poursuivant, il a ajouté qu’Infranum est en Afrique « pour partager les bonnes pratiques, pas pour vous apporter des solutions clés en main. Une infrastructure il faut qu’elle soit bien conçue et viable économiquement ».

Formation et transformation digitale

Quant à lui, M. Mohamadou Diallo, directeur général de CIO Mag, a mis l’accent sur la formation qui doit permettre à l’Afrique de sortir du wagon de la consommation pour « capter davantage de chiffre » sur le marché des Télécoms & TIC. Selon le promoteur des ATDA, le continent forme à peine 100.000 ingénieurs par an, ce qui est insuffisant pour faire face à la transformation digitale du continent.
Par ailleurs, M. Diallo a ajouté que l’Afrique a autant de pays que de projets de transformation digitale. « Il faut permettre aux agences des pays de communiquer entre elles ». D’où la création des ATDA : une plateforme d’échanges mais aussi l’occasion de faire la synthèse des IT Forums que CIO Mag organise chaque année dans une dizaine de pays, en partenariat avec les clubs de directeurs de système d’information.

Soulignons que les ATDA Abidjan 2018 s’achèvent ce mercredi 3 octobre. Prochaine étape du Digital African Tour : la Tunisie, où seront mis en place les organes du CIO Africa Network, la fédération africaine des DSI créée en 2017 à Yamine Hammamet.

Il s’en suivra, enfin, l’étape de Paris où se tiendront les Assises de la transformation digitale en Afrique, les 22 et 23 novembre 2018.

A l’issue des ATDA Bercy 2017, une série de 11 recommandations ont été formulées par les acteurs africains en vue du Sommet UA-UE. L’édition de cette année permettra de faire le bilan de cette initiative et d’identifier les projets nécessaires à l’éclosion d’un écosystème numérique viable sur le continent.

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 3 octobre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2432/2944 Régulation des télécoms
  • 214/2944 Télécentres/Cybercentres
  • 1935/2944 Economie numérique
  • 1183/2944 Politique nationale
  • 2944/2944 Fintech
  • 292/2944 Noms de domaine
  • 968/2944 Produits et services
  • 827/2944 Faits divers/Contentieux
  • 419/2944 Nouveau site web
  • 2708/2944 Infrastructures
  • 1014/2944 TIC pour l’éducation
  • 130/2944 Recherche
  • 137/2944 Projet
  • 2085/2944 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1021/2944 Sonatel/Orange
  • 884/2944 Licences de télécommunications
  • 150/2944 Sudatel/Expresso
  • 539/2944 Régulation des médias
  • 706/2944 Applications
  • 586/2944 Mouvements sociaux
  • 907/2944 Données personnelles
  • 79/2944 Big Data/Données ouvertes
  • 339/2944 Mouvement consumériste
  • 196/2944 Médias
  • 358/2944 Appels internationaux entrants
  • 987/2944 Formation
  • 50/2944 Logiciel libre
  • 1271/2944 Politiques africaines
  • 539/2944 Fiscalité
  • 113/2944 Art et culture
  • 326/2944 Genre
  • 972/2944 Point de vue
  • 574/2944 Commerce électronique
  • 860/2944 Manifestation
  • 196/2944 Presse en ligne
  • 70/2944 Piratage
  • 111/2944 Téléservices
  • 546/2944 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2944 Environnement/Santé
  • 190/2944 Législation/Réglementation
  • 191/2944 Gouvernance
  • 1009/2944 Portrait/Entretien
  • 85/2944 Radio
  • 483/2944 TIC pour la santé
  • 151/2944 Propriété intellectuelle
  • 37/2944 Langues/Localisation
  • 592/2944 Médias/Réseaux sociaux
  • 1099/2944 Téléphonie
  • 107/2944 Désengagement de l’Etat
  • 619/2944 Internet
  • 69/2944 Collectivités locales
  • 267/2944 Dédouanement électronique
  • 609/2944 Usages et comportements
  • 600/2944 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 304/2944 Audiovisuel
  • 1786/2944 Transformation digitale
  • 211/2944 Affaire Global Voice
  • 89/2944 Géomatique/Géolocalisation
  • 194/2944 Service universel
  • 361/2944 Sentel/Tigo
  • 103/2944 Vie politique
  • 854/2944 Distinction/Nomination
  • 18/2944 Handicapés
  • 434/2944 Enseignement à distance
  • 528/2944 Contenus numériques
  • 319/2944 Gestion de l’ARTP
  • 103/2944 Radios communautaires
  • 979/2944 Qualité de service
  • 253/2944 Privatisation/Libéralisation
  • 79/2944 SMSI
  • 295/2944 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1602/2944 Innovation/Entreprenariat
  • 759/2944 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 27/2944 Internet des objets
  • 95/2944 Free Sénégal
  • 349/2944 Intelligence artificielle
  • 117/2944 Editorial
  • 23/2944 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous