Les ambitions de transformation numérique de la Côte d’Ivoire sont ralenties par la mauvaise qualité des services de télécommunications fournis dans le pays. Le régulateur continue de recevoir de nombreuses plaintes de consommateurs concernant la qualité des services fournis.
Le gouvernement et les parties prenantes du secteur des télécommunications de la Côte d’Ivoire se sont accordés pour améliorer la qualité des services fournis aux populations. C’était à l’occasion d’une séance de travail organisée par Amadou Coulibaly (photo, au centre), ministre de la Communication et de l’Économie numérique, le mercredi 21 septembre.
Lors de la réunion, les participants ont établi un diagnostic qui a permis d’identifier les causes de la mauvaise qualité des services télécoms dans le pays. Selon M. Coulibaly, « il s’agit, entre autres, des causes endogènes qui sont de la responsabilité des opérateurs, et celles exogènes, qui s’imposent d’une certaine façon aux opérateurs ». Cette dernière catégorie comprend les aléas climatiques, les chantiers de voirie, les opérations immobilières, ainsi que la crise énergétique que connaît le pays.
À la faveur des échanges, des approches de solutions ont été trouvées. Il s’agit notamment de la réactivation d’un groupe de travail mis en place en mai 2019, ainsi que le renforcement de l’action de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI). « Des instructions ont été données afin que d’ici la fin de l’année, l’ARTCI prennent des dispositions avec l’implication des différents opérateurs pour l’amélioration de la qualité de service », a déclaré Namahoua Touré, directrice générale de l’ARTCI.
Rappelons que l’organisation de cette séance de travail fait suite aux nombreuses plaintes des abonnés relatives à la mauvaise qualité des services de téléphonie mobile. L’initiative s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement pour soutenir la transformation numérique, renforcer l’innovation technologique pour transformer les services et améliorer la compétitivité de l’économie nationale. L’exécutif prévoit de lancer la 5G en octobre prochain.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 23 septembre 2002)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
6693 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800