OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Coronavirus : La BCEAO au chevet des banques en difficulté

Coronavirus : La BCEAO au chevet des banques en difficulté

samedi 20 juin 2020

Fintech

Les changements de modèles économiques du secteur bancaire dus à la pandémie de Covid-19, méritent d’être bien appréhendés pour être pris en charge avec la plus grande efficacité. C’est ce qu’a soutenu, hier, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Tiémoko Meyliet Koné, lors d’un webinaire.

La pandémie de Covid-19 continue d’impacter les secteurs clés de l’activité économique des pays d’Afrique, notamment ceux des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et le système bancaire n’est pas épargné. ‘’Nous sommes conscients que cette crise majeure de Covid-19 que nous vivons produit déjà des changements sur les modèles économiques de plusieurs secteurs d’activité, en particulier le secteur bancaire. Cette nouvelle donne, qui entraîne des changements, mérite d’être bien appréhendée pour être prise en charge avec la plus grande efficacité. Tel est le sens que nous voulons donner à notre démarche et à notre initiative qui démontrent l’importance que nous accordons au renforcement continu des capacités’’, a déclaré, hier, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Tiémoko Meyliet Koné s’exprimait lors d’un webinaire sur l’impact de la Covid-19 sur les banques africaines. Il a indiqué que cette rencontre était l’occasion, pour les acteurs du secteur bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et d’autres pays d’Afrique, d’échanger et de mener des réflexions sur les voies et moyens permettant d’atténuer les effets de la pandémie sur leur système bancaire et financier. Il convient de noter que pour aider les banques à faire face à la pandémie et à continuer leur rôle d’intermédiation financière, la BCEAO a décidé notamment d’accroître l’offre de liquidité de 340 milliards, d’élargir la gamme des effets admissibles au refinancement et de conduire les adjudications à un taux fixe de 2,50 %.

D’ailleurs, M. Koné a rappelé qu’en ‘’étroite articulation’’ avec ces mesures, et en lien avec sa mission de préservation de la stabilité financière, la BCEAO a engagé un certain nombre d’actions. Celles-ci visent à soutenir les efforts déployés par les autorités de l’UEMOA pour ‘’juguler’’ les effets de cette crise protéiforme et ‘’garantir’’ un financement ‘’sain et profitable’’ à leurs économies.

‘’Cependant, pour mieux accompagner les banques dans leurs efforts et leur permettre de jouer plus efficacement leur rôle dans la phase de sortie de crise, il m’a paru nécessaire et urgent de mettre en place un programme complémentaire de renforcement des capacités et d’encadrement de ces acteurs. Enfin, et dans un élan de diversification des sources de financement des économies de l’UMOA, la BCEAO a institué un cadre réglementaire spécifique à la finance islamique’’, dit-il.

‘’Aggravation’’ des besoins

De façon spécifique, avec l’impact de la Covid-19 sur le système financier, les entreprises et les Etats membres de l’union, le conseiller spécial du gouverneur de la Banque centrale a signalé que des mécanismes se mettent en place surtout au niveau des banques. Une situation due, d’après Ismaël Dem, à une ‘’aggravation’’ des besoins avec des difficultés pour assurer les besoins en prêts de la clientèle, des besoins de crédits accrus de cette même clientèle pour maintenir l’activité, les retraits de cash aux guichets des banques, ceci lié au climat d’incertitude entrainé par la crise et le ralentissement de l’épargne. ‘’Au niveau des entreprises, ce sont des risques de faillite liés à la baisse de productivité. Elles ont également de fortes tensions de trésorerie et des difficultés à se financer et honorer leurs engagements auprès du système bancaire. Pour les Etats, c’est la forte hausse des besoins de financements. Les plans de riposte ambitieux mis en place dans tous les Etats membres à la fois au soutien aux entreprises et aux populations défavorisées, ont coûté très cher et se sont traduits par une aggravation des déficits budgétaires et des besoins de financements des Etats’’, explique-t-il.

Toutefois, malgré les mesures de la BCEAO pour appuyer les banques, le président de la Fédération des associations professionnelles des banques et établissements financiers (Fapbef) de l’union, annonce que des institutions bancaires sont encore en difficulté. ‘’Il y a des établissements financiers qui souffrent toujours des effets du coronavirus, même s’ils sont globalement plus solides, plus résilients, bien préparés en matière de scénario catastrophe. La conjugaison des mesures prises par la Banque centrale et des Etats permettront aux impactés de résister à la crise’’, témoigne Bréhima Amadou Haïdara.

En effet, selon lui, en raison de la particularité de la présente crise, de nombreux clients seront fortement impactés. Ce qui laisse bien une dégradation de la qualité du portefeuille des banques. ‘’Il s’avère donc nécessaire d’anticiper cette dégradation, car le coût du risque des banques est l’impact sur le crédit qui devrait augmenter à terme avec des impacts sur les résultats nets et in fine sur la solvabilité des Etats. C’est dans ce contexte que la Fapbef a sollicité une rencontre pour l’examen de certaines préoccupations complémentaires au sujet des difficultés liées à la gestion des effets de la pandémie, dans le cadre d’une démarche constructive. Une rencontre tenue le 8 juin dernier’’, fait savoir M. Haïdara.

L’inclusion financière au sein de l’UEMOA est passée de 28,4 % en 2012 à 39,2 % en 2019, avec la modernisation du cadre d’émission de la monnaie électronique. Cependant, selon le gouverneur de la BCEAO, les expériences en cours dans d’autres pays montrent que la digitalisation des paiements est un ‘’accélérateur’’ de l’inclusion financière. ‘’C’est pour cette raison qu’elle est un axe principal de la stratégie régionale d’inclusion financière en cours d’implémentation dans l’UEMOA. Dans ce contexte, la BCEAO s’attelle à mettre en place un cadre réglementaire et des infrastructures appropriées pour favoriser l’essor des services financiers numériques dans l’union, à travers l’interopérabilité des plateformes de paiement’’, informe Tiémoko Meyliet Koné.

Monsieur Koné a également relevé que l’encours des titres publics mobilisés sur le marché régional, rapporté au produit intérieur brut (PIB) est passé de 8,4 % en 2013 à 13,6 % en 2019. Par ailleurs, le ratio du crédit au secteur privé sur le PIB est de 27,1 % en 2019 contre 19,9 % en 2012. De même, le taux d’inclusion financière dans l’UMOA est estimé à 59,7 % en 2019, en hausse de 31,1 % par rapport à son niveau de 2012.

(Source : Homeview Sénégal, 20 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4444/4900 Régulation des télécoms
  • 359/4900 Télécentres/Cybercentres
  • 3386/4900 Economie numérique
  • 1783/4900 Politique nationale
  • 4900/4900 Fintech
  • 534/4900 Noms de domaine
  • 1814/4900 Produits et services
  • 1516/4900 Faits divers/Contentieux
  • 758/4900 Nouveau site web
  • 4701/4900 Infrastructures
  • 1750/4900 TIC pour l’éducation
  • 212/4900 Recherche
  • 257/4900 Projet
  • 3300/4900 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1820/4900 Sonatel/Orange
  • 1603/4900 Licences de télécommunications
  • 321/4900 Sudatel/Expresso
  • 961/4900 Régulation des médias
  • 1266/4900 Applications
  • 1055/4900 Mouvements sociaux
  • 1609/4900 Données personnelles
  • 139/4900 Big Data/Données ouvertes
  • 608/4900 Mouvement consumériste
  • 366/4900 Médias
  • 666/4900 Appels internationaux entrants
  • 1571/4900 Formation
  • 101/4900 Logiciel libre
  • 2099/4900 Politiques africaines
  • 936/4900 Fiscalité
  • 176/4900 Art et culture
  • 598/4900 Genre
  • 1569/4900 Point de vue
  • 1011/4900 Commerce électronique
  • 1624/4900 Manifestation
  • 326/4900 Presse en ligne
  • 136/4900 Piratage
  • 216/4900 Téléservices
  • 893/4900 Biométrie/Identité numérique
  • 316/4900 Environnement/Santé
  • 351/4900 Législation/Réglementation
  • 352/4900 Gouvernance
  • 1767/4900 Portrait/Entretien
  • 152/4900 Radio
  • 777/4900 TIC pour la santé
  • 283/4900 Propriété intellectuelle
  • 69/4900 Langues/Localisation
  • 1045/4900 Médias/Réseaux sociaux
  • 1949/4900 Téléphonie
  • 195/4900 Désengagement de l’Etat
  • 1031/4900 Internet
  • 123/4900 Collectivités locales
  • 436/4900 Dédouanement électronique
  • 1197/4900 Usages et comportements
  • 1059/4900 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 578/4900 Audiovisuel
  • 3130/4900 Transformation digitale
  • 395/4900 Affaire Global Voice
  • 160/4900 Géomatique/Géolocalisation
  • 330/4900 Service universel
  • 677/4900 Sentel/Tigo
  • 182/4900 Vie politique
  • 1526/4900 Distinction/Nomination
  • 38/4900 Handicapés
  • 770/4900 Enseignement à distance
  • 815/4900 Contenus numériques
  • 603/4900 Gestion de l’ARTP
  • 189/4900 Radios communautaires
  • 1845/4900 Qualité de service
  • 449/4900 Privatisation/Libéralisation
  • 142/4900 SMSI
  • 476/4900 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2828/4900 Innovation/Entreprenariat
  • 1377/4900 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/4900 Internet des objets
  • 173/4900 Free Sénégal
  • 616/4900 Intelligence artificielle
  • 223/4900 Editorial
  • 23/4900 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous