OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Congo : pourquoi une stratégie nationale de protection de l’enfant sur Internet

Congo : pourquoi une stratégie nationale de protection de l’enfant sur Internet

lundi 24 juillet 2017

Cybersécurité/Cybercriminalité

Les contenus illicites, les images très violentes, les prédateurs sociaux, l’autodestruction, le suicide, la violence, la haine ou encore l’extrémisme, sont les maux auxquels les enfants sont exposés, ce qui explique l’élaboration du document stratégique national de protection des enfants contre les contenus internet indésirables.

C’est dans le cadre du Processus de mise en œuvre de l’initiative de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) sur la protection de l’enfant en ligne, et la cyber-sécurité, aussi pour renforcer la confiance des citoyens dans l’utilisation des TIC dans l’espace Afrique Centrale que le ministère des Postes et Télécommunications de la République du Congo, en collaboration avec l’UIT, ont organisé du 21 au 24 juin 2017 un atelier de renforcement des capacités des experts en TIC des différents ministères et ONG afin de mettre en place une stratégie nationale de protection de l’enfant contre la cybercriminalité.

Durant trois jours, une trentaine d’experts ont élaboré le document juridique visant à protéger l’enfant contre l’utilisation abusive des réseaux sociaux sous la coordination de Mme Ludovique Mbossa, directrice de la coopération et formation au ministère des Postes et Télécommunications. Cette formation vise à améliorer l’expertise nationale juridique de protection de l’enfant en ligne mais aussi à promouvoir et renforcer la participation des autorités, de la société civile, des ministères au progrès de l’espace numérique.

La cérémonie officielle a connu la participation de Guichard Tsangou, expert en charge des Télécommunications/TIC de la CEEAC, représentant le secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui, dans son allocution, n’a pas manqué de rappeler que les ministres de la CEEAC en charge des TIC ont adopté ici même à Brazzaville, le 24 novembre 2016, les lois type relatives aux télécommunications et à la cyber sécurité, ainsi que le cadre de référence d’interconnexion transfrontalière des états membres de la CEEAC. Par la même occasion, il a recommandé au secrétariat général de la CEEAC de mettre en œuvre des plans d’actions pour la protection de l’enfant en ligne avec l’appui de l’UIT. « Cet atelier constitue une étape importante dans la mise en œuvre de cette recommandation de la déclaration de Brazzaville », a-t-il ajouté.

Les enfants et les jeunes utilisent l’internet même plus que les adultes. Les réseaux sociaux proposent des nouvelles formes de vie sociale dans le monde entier. Les jeunes font preuve de pionniers en occupant tous les espaces en ligne selon des modalités que les adultes ne peuvent imaginer, mais ces initiatives peuvent exposer les enfants aux dangers tels que la visualisation des images à caractères pornographiques et les abus sexuels.

Selon la déclaration de Ndjamena (Tchad) de 2012, précisée par l’objectif spécifique d’assurer la couverture à l’horizon 2025 de plus 95% de la population d’Afrique centrale en moyen service haut débit, il est urgent, dans la sous-région et dans les Etats membres, de prévoir des mesures visant à protéger l’utilisateur final, notamment l’enfant contre les contenus non désirés.

L’atelier de Brazzaville vise, d’une part, à renforcer les capacités des acteurs concernés en planification accès sur les résultats, en gestion de cycle de vie des projets, et en identification formulation des projets et, d’autre part, à contribuer à la promotion d’une large et active participation des parties prenantes nationale au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie nationale de protection et de sécurité des enfants dans l’espace numérique.

Le Coordonnateur du programme au bureau régional de l’UIT, Emmanuel Kamdem, représentant le directeur Régional de l’UIT, a souligné que les enfants qui constituent l’avenir de toute nation, sont de plus en plus connectés à l’internet à travers une multitude d’appareils numériques ; ils sont vulnérables à toute sorte de risques et de danger en ligne qui ne cessent de préoccuper les enfants eux-mêmes, les patents, les gouvernements, les politiques, la société civile les communautés nationales et internationales. L’utilisation abusive de l’outil internet peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé, et leur vie sociale.

La sécurité de l’enfant dans le cyberespace est partagée entre les pouvoirs publics, les parents et les enfants eux-mêmes, la société civile. Ainsi la stratégie nationale devrait apporter des réponses claire et cohérente à cette préoccupation.

L’atteinte des résultats escomptés dépendra de la capacité de tous les acteurs a travaillé ensemble, au cas contraire, les conséquences pourraient être plus graves si on n’y prend pas garde, car les enfants peuvent subir une cyberaddiction pouvant engendrer leurs désocialisation et impacter leurs résultats scolaires, mais aussi créer des risques de dépendance et des dysfonctionnements de la cellule familiale.

Le ministre des Postes et Télécommunications situe la question de la sécurité de l’enfant en ligne en bonne place de la politique de son département et exprime son engagement personnel à contribuer de manière à relever le défi multidimensionnel de protection et d’autonomisation de l’enfant dans le cyberespace congolais.

Selon l’UNICEF, un enfant est le destinataire passif des contenus internet nuisibles notamment ceux a caractères pornographiques ou sexuels, l’enfant étant sollicité par un adulte ou un autre enfant pour participer à des activités dont les abus sexuels, qui en suite photographiés et publiés, deviennent la proie d’une manipulation en ligne à des fins sexuelles ou d’un cyber-harcèlement. Face à ce danger, une éducation en matière de sécurité sur internet est fondamentale, afin de protéger les mineurs contre les menaces en ligne.

Pross-Ferdy

(Source : CIO Mag, 24 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4423/5301 Régulation des télécoms
  • 348/5301 Télécentres/Cybercentres
  • 3540/5301 Economie numérique
  • 1936/5301 Politique nationale
  • 5301/5301 Fintech
  • 515/5301 Noms de domaine
  • 1931/5301 Produits et services
  • 1451/5301 Faits divers/Contentieux
  • 735/5301 Nouveau site web
  • 4969/5301 Infrastructures
  • 1706/5301 TIC pour l’éducation
  • 187/5301 Recherche
  • 244/5301 Projet
  • 3324/5301 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1756/5301 Sonatel/Orange
  • 1675/5301 Licences de télécommunications
  • 274/5301 Sudatel/Expresso
  • 1142/5301 Régulation des médias
  • 1390/5301 Applications
  • 1179/5301 Mouvements sociaux
  • 1566/5301 Données personnelles
  • 126/5301 Big Data/Données ouvertes
  • 607/5301 Mouvement consumériste
  • 361/5301 Médias
  • 649/5301 Appels internationaux entrants
  • 1848/5301 Formation
  • 96/5301 Logiciel libre
  • 2075/5301 Politiques africaines
  • 1116/5301 Fiscalité
  • 171/5301 Art et culture
  • 576/5301 Genre
  • 1652/5301 Point de vue
  • 1001/5301 Commerce électronique
  • 1463/5301 Manifestation
  • 320/5301 Presse en ligne
  • 124/5301 Piratage
  • 211/5301 Téléservices
  • 884/5301 Biométrie/Identité numérique
  • 302/5301 Environnement/Santé
  • 388/5301 Législation/Réglementation
  • 338/5301 Gouvernance
  • 1825/5301 Portrait/Entretien
  • 147/5301 Radio
  • 817/5301 TIC pour la santé
  • 326/5301 Propriété intellectuelle
  • 58/5301 Langues/Localisation
  • 1085/5301 Médias/Réseaux sociaux
  • 1949/5301 Téléphonie
  • 192/5301 Désengagement de l’Etat
  • 1003/5301 Internet
  • 117/5301 Collectivités locales
  • 394/5301 Dédouanement électronique
  • 1174/5301 Usages et comportements
  • 1025/5301 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/5301 Audiovisuel
  • 3610/5301 Transformation digitale
  • 388/5301 Affaire Global Voice
  • 154/5301 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5301 Service universel
  • 660/5301 Sentel/Tigo
  • 175/5301 Vie politique
  • 1507/5301 Distinction/Nomination
  • 34/5301 Handicapés
  • 684/5301 Enseignement à distance
  • 708/5301 Contenus numériques
  • 587/5301 Gestion de l’ARTP
  • 179/5301 Radios communautaires
  • 1732/5301 Qualité de service
  • 426/5301 Privatisation/Libéralisation
  • 133/5301 SMSI
  • 465/5301 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2771/5301 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/5301 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5301 Internet des objets
  • 171/5301 Free Sénégal
  • 622/5301 Intelligence artificielle
  • 198/5301 Editorial
  • 22/5301 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous