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Congo-Brazzaville/Mobile Money : Près d’un milliard de FCFA généré en 2019

vendredi 17 janvier 2020

Fintech

Timide à ses débuts en 2010 au Congo. Le marché du mobile money est en pleine croissance. Il a généré un revenu total de 983,1 millions F CFA en novembre 2019, contre 365,6 millions FCFA en novembre 2018.

« Avec 5,20 millions d’abonnés pour un taux de pénétration de 101,4%, le marché de la téléphonie mobile au Congo a enregistré une hausse de 4,92% en 2019 comparé à novembre 2018 », indique le rapport de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

Le marché du mobile money au Congo compte environ 5,7 millions d’abonnés, dont 1,7 million d’abonnés actifs pour un taux de pénétration de 34,3% au mois de novembre 2019. Selon le régulateur, la filiale sud-africaine, la Mobile télécommunications network (MTN) consolide sa place de leader sur le marché en termes de 75,7% d’abonnés actifs. « L’opérateur MTN, avec 87,57% de parts de marché, contre 12,34% pour Airtel, est celui dont les abonnés ont réalisé le plus de transactions », explique l’ARPCE dans son rapport.

Une innovation née au Kenya

L’argent mobile, qui a vu le jour pour la première fois au Kenya en 2007, était à l’origine un projet qui a rassemblé cinq cents personnes dont l’objectif était de faciliter le remboursement de microcrédits octroyés par l’institution de microfinance Faulu Kenya, à l’aide du réseau de revendeurs de crédits de communication de Safaricom.

Durant six mois, les deux organisations ont réalisé un test pilote au cours duquel les clients de l’institution de microcrédits ont utilisé les services de l’opérateur mobile pour rembourser leurs prêts. Pourtant, alors que le projet est encore à l’essai, sa simplicité pousse rapidement les clients à se détourner de l’usage originel, effectuant des opérations qui n’avaient pas été prévues au départ comme des paiements de biens et services entre participants du test pilote ou des reconversions de la monnaie électronique en temps de communication envoyé à des membres de leur famille. À l’issue du test, Safaricom décide alors de modifier entièrement sa stratégie et de recentrer le service sur la fonction qui est sienne aujourd’hui : le paiement mobile.

M-Pesa (M pour « mobile », Pesa pour « argent » en langue swahili) est ainsi officiellement lancé en mars 2007 par Safaricom, premier opérateur mobile au Kenya.

Une solution adaptée au marché africain

Par ses différents usages, l’argent mobile contribue à rendre visibles de nombreuses dimensions de l’économie et du fonctionnement des pays, car il est adapté au marché congolais en particulier et africain en général. Parmi les facteurs de réussite de ce service figure, au premier rang, la simplicité et le faible coût des technologies sur lesquels il est adossé.

Le succès du mobile money tient également au contexte économique particulier en Afrique. Le taux de pénétration bancaire du continent reste toujours très faible, malgré des embellies observées au cours des dix dernières années dans ce secteur.

A cet effet, l’apparition d’une solution alternative, permettant de recourir à des services financiers formels au travers un outil (le téléphone) que la majorité de la population possède, explique aussi le franc succès du mobile money en Afrique. De plus, cette réussite a été facilitée par des tarifs inférieurs à ceux pratiqués par les banques ou autres sociétés de transferts d’argent telles que MoneyGram ou Western Union à travers le pays.

Le secteur de l’argent mobile avec les activités qui lui sont directement ou indirectement liées, en particulier les agents en charge des dépôts et retraits d’argent liquide, contribue, aujourd’hui, à l’émergence de nouveaux emplois.

Durly Emilia Gankama

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 17 janvier 2020)

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