L’Afrique peut prendre son envol économique grâce aux Technologies de l’information et de la communication, si elles sont utilisées dans la formation des ressources humaines.
Depuis hier, Dakar abrite la 4e conférence internationale consacrée aux Technologies de l’information et de la communication appliquées au développement, à l’enseignement et à la formation communément appelée « eLearning africa ».
Cette rencontre après celles d’Addis-Abeba, Nairobi et Accra offre aux participants au nombre de 1.300 venant de 82 pays l’opportunité de se confronter aux nouveautés dans ce domaine et de prendre conscience des avancées. Il s’agit pour les Africains de voir comment, dans un contexte de pauvreté, ces technologies peuvent aider le continent à prendre son envol par une formation de qualité de ses ressources humaines et en nombre.
Le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, qui présidait la cérémonie d’ouverture, voit, par exemple, dans le système d’enseignement à distance, un moyen d’assurer la formation des fonctionnaires, particulièrement des enseignants.
L’Ufa, un bel exemple
« Mon ambition, c’est de voir les enseignants emprunter le même parcours que moi en passant par le statut d’instituteur à celui de professeur d’université », a-t-il dit, soulignant que si ce parcours n’est pas possible pour tout le monde, au moins que « certains y parviennent parce qu’ils ont l’outil informatique » et peuvent le faire en moins de temps que lui. Il a indiqué que l’Université virtuelle du futur africain (Ufa) s’inscrit dans ce cadre en se fixant comme mission de former « les cadres africains de demain dans de meilleures universités africaines sans quitter le continent ». « Un accord avec des universités occidentales a été trouvé et nous choisissons des programmes utiles à l’Afrique », a-t-il révélé. De plus, les cours seront dispensés à temps réels, c’est-à-dire que les étudiants occidentaux et africains les recevront en même temps. Aussi, Me Wade s’est réjoui de ce que le modèle de l’Université virtuelle africaine soit adopté par l’Union africaine, qui a décidé de construire ce type d’université dans tous les pays. Il pense même que c’est une solution à l’émigration, surtout avec l’adoption des pays d’accueil de politiques de plus en plus restrictives.
Et pour régler la question des équipements, Me Wade déclare que le Fonds de solidarité numérique est une solution. A défaut, les Africains peuvent se rabattre sur les ordinateurs de seconde main sans faire de notre continent une poubelle. « Nous ne voulons pas que l’Afrique soit le dépôt d’objets obsolètes de l’Europe », a-t-il affirmé.
Mamadou Guèye
(Source : Le Soleil, 29 mai 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000