A l’issue de la table-ronde ministérielle tenue en marge de la conférence annuelle d’E-Learning Africa, les participants ont appelé à travailler ensemble sur la résolution des problèmes d’infrastructures pour l’avenir de l’Afrique
« L’Afrique a produit toutes les premières technologies du genre humain. Il est temps que le continent s’impose à nouveau comme un fabricant de technologies ».
C’est l’appel lancé par les participants à la septième table ronde ministérielle organisée la semaine dernière en marge de la conférence annuelle d’E-Learning Africa.
Dans le communiqué qui nous est parvenu, il est indiqué que cette rencontre a rassemblé des ministres ou leurs représentants. Il avait pour thème : « L’accès haut débit abordable et équitable, gage d’un apprentissage transformateur ».
En Afrique, la croissance technologique est directement liée à la croissance économique. Dès lors, « une hausse de 10% des investissements en infrastructures haut débit garantit une hausse de 1,3% de la croissance économique », ont noté les participants.
Toutefois, même si l’Afrique est actuellement numéro un mondial en matière de croissance d’Internet, des enjeux majeurs se profilent à l’horizon, notamment pour garantir l’égalité de tous pour l’accès à la technologie, lit-on dans le document.
D’après les ministres présents, une des anomalies contre laquelle les gouvernements vont devoir lutter vient du fait que les pays africains aux revenus les plus faibles affichent souvent les coûts d’accès au haut débit les plus élevés. « Nous n’avons d’autre choix que de relever ces défis », a indiqué un des orateurs.
Les recommandations avancées par la table ronde couvrent certains secteurs clés du développement des infrastructures, notamment la liaison avec des câbles sous-marins et terrestres internationaux et la connexion « du dernier tronçon » qui pourrait se faire par le biais de projets de zones blanches novateurs.
Par ailleurs, les participants ont insisté sur l’importance, dans un monde de plus en plus interconnecté, de la coopération internationale qui permettra de poser les bases d’une progression régulière des technologies et de l’éducation en Afrique.
Ces ministres ont recommandé, entre autres, que tous les pays adoptent, comme objectif stratégique prioritaire, la création d’un marché unique des Tic et des télécommunications en Afrique.
El Hadj Ibrahima Thiam
(Source : Le Soleil, 23 juin 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000