OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Juillet > Conception d’applications mobiles pour l’autonomisation de la femme : Le (…)

Conception d’applications mobiles pour l’autonomisation de la femme : Le projet « Soukeyna » prend le dessus

mercredi 28 juillet 2010

Applications

Le talent n’attend point le nombre des ans, serait-on tenté de dire, vu la qualité des applications mobiles conçues au terme des cinq jours de l’atelier intensif du projet « Mobiles Sénégal » qui a pris fin avant-hier, lundi 26 juillet à Dakar. C’est à l’œuvre d’une vingtaine d’étudiants venus de différents centres de formations supérieures et universités du pays et dont les deux tiers sont constitués de filles. Sur une palette de sept projets conçus autour du thème « Applications mobiles à l’autonomisation des femmes et des filles africaines », « Soukeyna » de l’équipe de trois étudiants issus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a pris le dessus.

Diary Ba, étudiante en master transmission de données et sécurité de l’information à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Baba Djombéra Tandia et Mame Seye Fall étudiants en master dans la même formation, sont sortis vainqueurs du camp d’entraînement en conception d’application mobile sur le thème « Promotion de la femme ». Cette équipe a développé, sur la base de technologies mobiles un projet dénommé « Soukeyna ». C’est un projet de suivi pour femme enceinte. « L’application permet aux femmes enceintes enregistrées dans les structures de santé d’envoyer des Sms de prise de rendez-vous, d’assurer le suivi des consultations. Elle assure les interactions entre l’hôpital et la patiente », a renseigné Diary Ba, interrogée au terme de la délibération du jury constitué de professionnels dans le domaine des Tic (Technologie de l’information et de la communication).

Diary Ba assure que « le projet permettra à la femme enceinte d’avoir toutes les informations sur ses visites et faire des notifications parce qu’il y aura une autre plateforme pour la gestion de la femme. C’est-à-dire qu’on va organiser un forum pour toutes les femmes enceintes et qu’elles puissent venir s’inscrit et notifier ». Avec l’application, a-t-elle poursuivi, « la femme enceinte donne sa date et elle a toutes les prévisions ». Selon elle, l’application permettra également de jumeler deux femmes qui sont dans la même situation. « On a prévu d’implémenter une application grâce à laquelle, après l’accouchement de ces femmes jumelées, il sera possible de continuer à assurer le suivi de leurs enfants jusqu’à l’âge de cinq. Quand la femme a notifié son accouchement, le portable lui demande automatiquement un faire part à ses contactes. Il s’agira dans ce cas d’entrer les numéros des proches et l’application leur notifie par sms que vous avez accouché à telle date ».

Diary Ba défend que le processus d’utilisation est très simple. « Il suffit de l’installer sur votre téléphone portable pour pouvoir le déployer ». Et de préciser : « L’utilisation ne requière pas une bonne connaissance de l’outil informatique ou des technologies parce qu’il y a des interfaces graphiques. Il suffit de cliquer sur le bouton qui donne des indications claires ».

Si toutefois ce projet est appelé à être mis à la disposition des populations, il serait préférable que ses concepteurs prévoient une application devant permettre aux femmes analphabètes de pouvoir l’utiliser sans grandes difficultés. En attendant d’y parvenir, il faut rappeler que ce projet était en compétition avec d’autres conçus par des équipes de trois étudiants (deux filles et un garçon) dont « Mbotay » et « TayLaneLA » de l’Esmt, « Sanni Djamra » de l’Esp / Ucad, « SMSRecettes » de l’Ucad, « Badienou Goxx » et « Ndimbeul Djiguene » de l’Université de Thiès. Vu la qualité de ces projets, l’autonomisation de la femme et de la fille africaine ne devrait pas connaître de peine pour s’adapter aux Technologies de l’information et de la communication au Sénégal.

La mode, la coiffure, les parents pauvres des projets

Le Dr Chistelle Sharff, un des organisateurs de cet atelier intensif a relevé qu’il y a eu beaucoup de projets sur la santé des femmes enceintes. Ce qui, à son avis, « montre que c’est un problème réel qui existe au Sénégal ». Elle a tenu à faire remarquer que « les applications développées étaient très sérieuses, mais il n’y avait rien sur la mode, la coiffure si l’on sait que les femmes aiment beaucoup ces choses ». A son avis, « ce qui est plus intéressant, c’est de voir que les étudiants avec des technologies qu’ils n’ont pas connu avant sont parvenus à développer des prototypes des projets. Maintenant, il faut qu’ils les améliorent davantage pour avoir plus de qualité et avoir une application qui peut être déployées complètement ». Dr Chistelle Sharff considère que « ces applications développées sont prometteurs donc il faut aider les étudiants à voir comment créer des modèles d’affaires autours de produits qu’ils pensent à développer ».

Pour le suivi, « on va rester en contact avec les étudiants de faire comme un - réseau social pour échanger, voir les progrès et donner les conseils et tout ça va se faire virtuellement ». « Nous on leur a mis l’eau à la bouche du domaine. On essaye aussi de leur donner quelques conseils pour devenir entrepreneur. Il faut qu’après eux ils essayent de voir comment développer çà. C’est difficile de créer une compagnie dont ils ont besoin de plus de supports ».

Après cet atelier intensif, le projet Mobile Sénégal prévoit de lancer une compétition en application mobile qui a déjà été sponsorisé par google. Il prévoit également d’autres ateliers de formations des formateurs en 2011.

Bacary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 28 juillet 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2400/2648 Régulation des télécoms
  • 226/2648 Télécentres/Cybercentres
  • 1826/2648 Economie numérique
  • 989/2648 Politique nationale
  • 2648/2648 Fintech
  • 309/2648 Noms de domaine
  • 1004/2648 Produits et services
  • 876/2648 Faits divers/Contentieux
  • 441/2648 Nouveau site web
  • 2586/2648 Infrastructures
  • 1009/2648 TIC pour l’éducation
  • 118/2648 Recherche
  • 151/2648 Projet
  • 1716/2648 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1050/2648 Sonatel/Orange
  • 900/2648 Licences de télécommunications
  • 240/2648 Sudatel/Expresso
  • 573/2648 Régulation des médias
  • 707/2648 Applications
  • 587/2648 Mouvements sociaux
  • 884/2648 Données personnelles
  • 90/2648 Big Data/Données ouvertes
  • 352/2648 Mouvement consumériste
  • 222/2648 Médias
  • 389/2648 Appels internationaux entrants
  • 954/2648 Formation
  • 76/2648 Logiciel libre
  • 1135/2648 Politiques africaines
  • 542/2648 Fiscalité
  • 114/2648 Art et culture
  • 346/2648 Genre
  • 836/2648 Point de vue
  • 586/2648 Commerce électronique
  • 1016/2648 Manifestation
  • 213/2648 Presse en ligne
  • 87/2648 Piratage
  • 130/2648 Téléservices
  • 543/2648 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2648 Environnement/Santé
  • 215/2648 Législation/Réglementation
  • 215/2648 Gouvernance
  • 977/2648 Portrait/Entretien
  • 92/2648 Radio
  • 416/2648 TIC pour la santé
  • 174/2648 Propriété intellectuelle
  • 47/2648 Langues/Localisation
  • 621/2648 Médias/Réseaux sociaux
  • 1125/2648 Téléphonie
  • 124/2648 Désengagement de l’Etat
  • 566/2648 Internet
  • 79/2648 Collectivités locales
  • 247/2648 Dédouanement électronique
  • 733/2648 Usages et comportements
  • 604/2648 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 345/2648 Audiovisuel
  • 1789/2648 Transformation digitale
  • 226/2648 Affaire Global Voice
  • 105/2648 Géomatique/Géolocalisation
  • 183/2648 Service universel
  • 394/2648 Sentel/Tigo
  • 120/2648 Vie politique
  • 876/2648 Distinction/Nomination
  • 35/2648 Handicapés
  • 418/2648 Enseignement à distance
  • 443/2648 Contenus numériques
  • 359/2648 Gestion de l’ARTP
  • 114/2648 Radios communautaires
  • 1007/2648 Qualité de service
  • 255/2648 Privatisation/Libéralisation
  • 89/2648 SMSI
  • 297/2648 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1536/2648 Innovation/Entreprenariat
  • 820/2648 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 34/2648 Internet des objets
  • 92/2648 Free Sénégal
  • 328/2648 Intelligence artificielle
  • 197/2648 Editorial
  • 11/2648 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous