OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mai > Comptes et mécomptes de la surtaxe sur les appels entrants : Une hémorragie (…)

Comptes et mécomptes de la surtaxe sur les appels entrants : Une hémorragie de 23 milliards dans les caisses de Sonatel

mardi 15 mai 2012

Appels internationaux entrants

Abrogé jeudi dernier par Macky Sall, le décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants a laissé un mauvais souvenir à la Sonatel. Après évaluation, il s’est avéré que les pertes tutoient 23 milliards de F Cfa.

Après l’abrogation du décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants, l’heure est au bilan. Et à la Société nationale de télécommunication (Sonatel), la direction générale a vite fait de sortir la calculette pour faire les comptes. Et il ressort du diagnostic de nouvelles peu enthousiastes. « L’As » a appris de sources autorisées que les effets de la surtaxe sur les appels entrants ont porté un vrai coup dur dans les comptes de la boîte.

En effet, rien que sur le chiffre d’affaires, une voix autorisée glisse que la perte tourne autour de 15,6 milliards FCfa. A cela, il faut ajouter 7,5 milliards FCFa de charges que Sonatel a endossées. « Mais il faut dire que mis à part Sonatel, les Sénégalais de l’extérieur ont aussi souffert de cette mesure qui a fait grimper brutalement les tarifs de la minute vers le Sénégal », indique une source autorisée au sein de la boîte.

23 milliards partis en fumée

En dépit du tollé soulevé par cette mesure unilatérale prise par Wade, l’effet néfaste s’est vite fait ressentir. Comme en 2010, la première conséquence a été l’augmentation des prix et la baisse drastique du trafic entrant. Cette baisse est de l’ordre de 25 à 30% pour la Sonatel. Qu’est-ce que cela induit ? Cela veut dire que cette chute va impacter sur le résultat net et donc sur l’impôt perçu par l’Etat. Et c’est là où se trouve tout le débat. Mais du côté de la Sonatel, la direction générale s’est montrée flexible. Car elle est dans les dispositions de se faire violence pour donner un coup de main aux nouvelles autorités qui n’ont pas manqué de déclarer publiquement que les caisses sont vides.

Sonatel se serre la ceinture

« Même si le décret a été abrogé, il nous faut faire un geste pour aider le nouveau pouvoir à équilibrer son budget », renseigne une voix digne de foi. A ce sujet, il y a avait un début d’exécution puisque la Sonatel avait reversé à l’Etat du Sénégal un moins de deux milliards depuis octobre 2011. Et comme le délai de recouvrement entre partenaires est généralement de deux à six mois, la Sonatel est prête à avancer les sommes non encore collectées pour la période du 01 octobre 2011 au 15 mai 2012.

Une véritable bouffée d’oxygène pour les finances publiques. Mieux, la Sonatel a accepté de relever son niveau d’imposition de 25 à 30% en 2013 pour permettre à l’Etat d’équilibrer son budget.

Pour autant, à la Sonatel on ne manque pas d’attirer l’attention de l’Etat sur le climat des affaires marqué par une pression fiscale particulièrement agressive sur le secteur des télécoms. En effet, souligne-t-on, les services de télécoms au Sénégal sont parmi les plus taxés en Afrique entre la Redevance d’utilisation des télécommunications. (Rutel), la Codette et maintenant l’imposition spécifique.

« Autant il est normal qu’un secteur encore porteur contribue plus que les autres en terme fiscal, autant il faut faire attention à ne pas affecter la capacité d’investissement des opérateurs, au détriment des vrais enjeux sectoriels tels que la desserte rurale, l’Internet haut débit et la réduction de la facture numérique », philosophe notre interlocuteur.

Papa Ismaila Keita

(Source : Libération, 15 mai 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2113/2307 Régulation des télécoms
  • 175/2307 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2307 Economie numérique
  • 822/2307 Politique nationale
  • 2307/2307 Fintech
  • 253/2307 Noms de domaine
  • 825/2307 Produits et services
  • 694/2307 Faits divers/Contentieux
  • 366/2307 Nouveau site web
  • 2235/2307 Infrastructures
  • 851/2307 TIC pour l’éducation
  • 91/2307 Recherche
  • 123/2307 Projet
  • 1425/2307 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 880/2307 Sonatel/Orange
  • 783/2307 Licences de télécommunications
  • 132/2307 Sudatel/Expresso
  • 468/2307 Régulation des médias
  • 615/2307 Applications
  • 495/2307 Mouvements sociaux
  • 775/2307 Données personnelles
  • 63/2307 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2307 Mouvement consumériste
  • 179/2307 Médias
  • 322/2307 Appels internationaux entrants
  • 696/2307 Formation
  • 48/2307 Logiciel libre
  • 889/2307 Politiques africaines
  • 411/2307 Fiscalité
  • 83/2307 Art et culture
  • 284/2307 Genre
  • 776/2307 Point de vue
  • 487/2307 Commerce électronique
  • 702/2307 Manifestation
  • 156/2307 Presse en ligne
  • 62/2307 Piratage
  • 102/2307 Téléservices
  • 444/2307 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2307 Environnement/Santé
  • 221/2307 Législation/Réglementation
  • 167/2307 Gouvernance
  • 864/2307 Portrait/Entretien
  • 72/2307 Radio
  • 358/2307 TIC pour la santé
  • 133/2307 Propriété intellectuelle
  • 30/2307 Langues/Localisation
  • 502/2307 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2307 Téléphonie
  • 96/2307 Désengagement de l’Etat
  • 489/2307 Internet
  • 57/2307 Collectivités locales
  • 189/2307 Dédouanement électronique
  • 501/2307 Usages et comportements
  • 512/2307 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2307 Audiovisuel
  • 1421/2307 Transformation digitale
  • 191/2307 Affaire Global Voice
  • 75/2307 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2307 Service universel
  • 331/2307 Sentel/Tigo
  • 87/2307 Vie politique
  • 731/2307 Distinction/Nomination
  • 17/2307 Handicapés
  • 390/2307 Enseignement à distance
  • 320/2307 Contenus numériques
  • 294/2307 Gestion de l’ARTP
  • 90/2307 Radios communautaires
  • 812/2307 Qualité de service
  • 213/2307 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2307 SMSI
  • 225/2307 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1302/2307 Innovation/Entreprenariat
  • 676/2307 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2307 Internet des objets
  • 86/2307 Free Sénégal
  • 231/2307 Intelligence artificielle
  • 99/2307 Editorial
  • 9/2307 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous