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Communiqué de presse : Publication du rapport de l’UIT 2016 et Stratégie « Sénégal numérique 2025 »

lundi 19 décembre 2016

Après avoir tenté vainement d’avoir des faveurs et des marchés dans l’administration publique, le Consultant, Chef d’entreprise, Président de l’Association Sénégalaise des Utilisateurs des Technologies de l’Information et de la Communication en abrégée « ASUTIC » utilise son statut pour tirer sur toutes les initiatives de l’Etat et ses démembrements.

Il exploite et présente les résultats du rapport "Mesurer la société de l’information de 2016 » de l’Union internationale des Télécommunications (UIT) sans en maitriser les concepts et en ignorant toutes les précautions d’usage, dans le seul but de ternir l’image des autorités sénégalaises.

Fidèle à sa réputation de brocarder à souhait, l’Etat et ses démembrements, il évoque l’échec des autorités et conclut que le Sénégal est parmi les pays les moins connectés au monde.

L’éthique et la rigueur du Président de l’ASUTIC devraient, tout d’abord, l’amener à énoncer les précautions et les clés que l’UIT donne aux pages 10 et 11 de son rapport pour l’exploiter convenablement.

Il déclare que dans « le classement mondial, le Sénégal dégringole de la 124e place en 2012, à la 141e place en 2016. Il était classé à la 132e place en 2015, un recul de 9 places en une année et de 17 en 4 ans. ».

Cette affirmation est absolument fausse !!!

En effet, la première précaution édictée par l’UIT concerne le fait que les données entre 2015 et 2016 ne soient pas directement comparables, à la suite du changement du sous indice lié aux compétences.

Par conséquent, en présentant le classement 2016 sur une nouvelle base de calcul, l’UIT réajuste le classement de 2015 dans lequel le Sénégal occupe la 140eme place. Il perd donc une (1) place au niveau mondial en une année, avec cependant, une amélioration des indices liés à l’accès, à l’usage et une stagnation de l’indice des compétences.

Par ailleurs, si on compare les résultats dans le temps, le Sénégal a plutôt gagné 5 places entre 2010 et 2015.

Bien entendu, le Président de l’ASUTIC ignore également que ce sont les données de 2015 qui sont collectées pour le rapport de 2016 et qu’avec l’adoption de la stratégie « Sénégal numérique 2025 » en 2016, ces indicateurs seront particulièrement suivis.

En 2017, le Sénégal mettra en place son Observatoire National du Numérique (ONN) qui figure en priorité dans le plan d’actions de la stratégie « Sénégal numérique 2025 ». Il permet de fournir des données fiables et conformes à la réalité. La sélection du cabinet chargé de sa conception est en cours et l’enquête nationale sur les TIC est déjà prévue pour servir de situation de référence.

Pour ce qui est du document « Sénégal numérique 2025 », les secteurs public et privé nationaux, le milieu académique, ainsi que les associations de consommateurs s’en sont réjouis sauf à priori l’ASUTIC.

Le Ministère des Postes et des Télécommunications a bien impliqué l’association dans le processus de formulation et de validation. Le minimum d’élégance serait d’avoir un peu de considération pour l’expertise nationale et de reconnaitre les efforts déployés par tous les acteurs pour avoir un consensus autour de ce document.

L’ASUTIC ne peut ignorer que le « Sénégal numérique 2025 » n’est pas uniquement l’œuvre du Ministère des Postes et des Télécommunications ; il constitue, comme le savent tous ceux qui y ont contribué, le résultat de la consolidation des contributions reçues de tous les acteurs impliqués dans le développement du secteur du numérique.

Après un atelier national de validation en septembre 2016, suivi de la validation politique en Conseil des Ministres et les encouragements des partenaires et investisseurs intéressés par notre pays, il aurait été plus constructif pour l’ASUTIC de contribuer à la mise en œuvre du plan d’actions en veillant particulièrement aux intérêts des utilisateurs.

Car, si elle est motivée par la défense des intérêts des utilisateurs des TIC, elle doit se réjouir de voir la panoplie de mesures déclinées dans le plan d’actions pour garantir l’accès en tout point du territoire aux offres de services de Télécommunications de qualité, sécurisés et à des prix compétitifs.

En tout état de cause, la phase de mise en œuvre de la SN2025 est lancée et tous les acteurs se sont engagés pour sa réussite.

D’ores et déjà, trois (3) réformes prioritaires ont fait l’objet d’approbation au conseil des ministres du 30 novembre 2016. Ces réformes visent essentiellement à favoriser la baisse des coûts des services de télécommunication pour les utilisateurs finaux ; en réduisant d’une part les coûts de déploiement des infrastructures par la mutualisation ; en permettant à de nouveaux opérateurs de proposer des offres de gros au Sénégal et enfin de baisser la barrière à l’entrée des fournisseurs d’accès à internet dans le marché des télécommunications.

Ces mesures ont été prises pour impacter l’Indice de Développement des TIC (IDI) mesuré par l’UIT pour les années à venir, en particulier au niveau de l’accessibilité aux services numériques.

Si l’ASUTIC est motivée par la défense des intérêts des utilisateurs, elle devrait saisir cette opportunité pour encourager le Gouvernement dans cette voie et inciter à la mise en œuvre urgente des autres mesures du plan d’actions de la SN2025.

Le Ministère des Postes et des Télécommunications tient à remercier, encore une fois, tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de ce document fondamental et reste ouvert à toutes les suggestions et contributions pour améliorer l’environnement du numérique au Sénégal.

Il invite toutes les parties prenantes à s’engager dans la mise en œuvre du SN2025 et le suivi des actions retenues pour le développement du secteur du numérique au profit des citoyens et des entreprises sénégalaises.

Fait à Dakar le 19 décembre 2016

(Source : Ministère des Postes et Télécommunications, 19 décembre 2016)

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