Lire, écrire, compter, coder ; Africa code week vise loin dans l’utilisation du numérique. Le programme se lance dans le renforcement des capacités des communautés à répandre l’enseignement numérique en Afrique et à inculquer aux jeunes les compétences dont ils ont besoin pour s’insérer dans le tissu professionnel au 21ème siècle. Jokkolabs qui porte le projet au Sénégal, veut former au code informatique 1,5 million de jeunes cette année. Les enseignants sont mis à contribution « le code, ce nouveau langage qui, à l’instar des langues officielles de communication internationale, peut véritablement constituer un passeport pour l’emploi ».
« Au-delà de l’apprentissage du code, l’actualité montre que les applications développées par les jeunes africains sont directement liées aux problématiques socio-économiques auxquelles ils font face chaque jour et apportent des réponses endogènes et durables. Le public ciblé reste, entre autres, les jeunes repartis en 3 tranches d’âge, à savoir 8-11 ans, 12-17 ans et 18-24 ans. Les formateurs seront des enseignants et autres passionnés des TIC qui bénéficient d’abord de formation », a fait savoir Fatoumata Niang Niox, la directrice exécutive de Jokkolabs qui, au cours d’un atelier de formation à l’ENO, Espace Numérique Ouvert de Mermoz, une entité de l’Université Virtuelle du Sénégal a appelé les enseignants à prendre très au sérieux les enjeux liés aux outils numériques.
Ces enseignants formés pour mieux faire les cours grâce au logiciel Scratch vont intégrer les outils numériques dans la classe. L’équipe de l’Africa Code Week dit avoir la conviction que la formation aux outils numériques et la créativité sont de véritables vecteurs d’innovation sociale et de transformation durable pour le continent.
Le régional de l’Unesco en charge de la communication et de l’information qui note le retard de l’Afrique dans le développement du numérique pense qu’il est temps de corriger ces impairs. « L’Afrique connait un grand retard avec le développement du numérique. Nous sommes convaincus qu’en renforçant les capacités des jeunes, on peut contribuer à relever le défi et à corriger ce gap numérique que connait l’Afrique, notamment la jeunesse. Seuls 29% des femmes et 49% d’hommes ont accès au numérique en Afrique. Au Sénégal, il y a aussi un gap numérique. Nous constatons que la région de Dakar est beaucoup plus servie à comparer aux autres régions. Mais, il y a une volonté politique pour renverser la tendance. Des initiatives allant dans le sens d’une plus grande intégration des TIC dans les activités sont faites », a déclaré Michel Kenmoe.
Le programme Africa Code Week cible 36 pays en Afrique. L’initiative est venue de SAP.
Joe Marone
(Source : CIO Mag, 17 octobre 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000