De plus en plus plate-forme des technologies de l’information et de la communication (Tic), Dakar a été choisi comme étape de la caravane de l’International Data Corporation (IDC). Hier donc, la capitale du Sénégal a abrité une conférence de lancement de la sixième ’’Cloud Computing and Datacenter Roadshow’’ de la société présentée comme le ’’premier fournisseur mondial d’information commerciale et de services consultatifs pour la technologie de l’information’’. La caravane concerne 17 des centres d’affaires considérés comme les ’’plus importants’’, notamment Dubaï, Doha, Istanbul, Johannesburg, Lagos, le Caire et Dakar. Au Sénégal, l’IDC a comme partenaires Orange et Senelec, entre autres.
’’Nous avons décidé de tenir cette toute première édition à Dakar de notre caravane du Cloud parce qu’une étude, commandée par nos services et clôturée en juillet de cette année, montre que les chefs d’entreprises sénégalais sont tout particulièrement optimistes et avertis quand à ce genre de nouvelles technologies. Pour nous, c’est véritablement plus qu’un effet de mode mais un modèle appelé à la généralisation d’ici les prochaines années’’, a déclaré Ouafa Kathir, directrice générale de la Branche Afrique du Nord francophone de l’IDC. Selon elle, des statistiques récentes ont permis de déterminer que le Cloud est une option d’avenir puisque 30% du marché mondial des technologies de l’information y basculera à l’horizon 2020.
Autre segment important, le marché de la téléphonie mobile, particulièrement propice au Cloud, et qui passera à 10 milliards d’appareils utilisés en 2016, soit plus de 50% du trafic internet, va se faire via ses nouveaux téléphones intelligents. Une aubaine pour l’Afrique puisque le marché est en pleine expansion avec 52% des Africains déclarés en possession d’un mobile, mais avec une pénétration du haut débit mobile de seulement 18%.
La conférence de Dakar avait ainsi pour objectif de faire comprendre le Cloud et les opportunités qu’ils offrent aux intéressés. Il y a eu différentes présentations dont celle du fournisseur de services Cloud Orange qui domine actuellement ce secteur d’activité.
Technologie relativement récente, le Cloud est à l’état embryonnaire dans la majeure partie de la région mais suscite de plus en plus d’intérêts. Les potentialités et opportunités qu’offre le Cloud séduisent un nombre croissant d’organisations.
Avantages et inconvénients
Le cloud computing, littéralement informatique dans les nuages, désigne l’utilisation de serveurs distants (en général accessibles par Internet) pour traiter ou stocker l’information. L’accès se fait le plus souvent à l’aide d’un navigateur Web. Enregistrer des fichiers via Internet sur un serveur en est un exemple. Le logiciel lui-même peut être déporté lui aussi sur l’ordinateur distant, apprend-on sur futura-sciences.com.
L’intérêt du cloud computing est double. Il constitue une forme de sauvegarde de fichiers. Il permet, en outre, de travailler sur un même document depuis plusieurs postes de travail (plusieurs personnes ou un nomade en déplacement) de natures diverses (ordinateur portable ou fixe, tablette voire smartphone).
Son inconvénient est l’absence de contrôle du propriétaire des documents sur le stockage et même sur leur localisation géographique.
(Source : L’Enquête, 13 septembre 2013)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000