La croissance de demain repose sur le développement du numérique, a affirmé samedi à Dakar, le président du Groupe de recherche pour la démocratie et le développement durable en Afrique (GREDDA), Cheikh Kanté qui a plaidé pour un modèle économique capable de favoriser le développement ‘’sans mettre en péril l’équilibre de la planète’’.
’’Le modèle économique que nous connaissons jusqu’à récemment arrive à son essoufflement, et à sa non soutenabilité en terme de développement durable. Il n’est ni soutenable sur le plan économique, ni sur le plan social encore moins sur le plan environnemental’’, a dit Dr Kanté, affirmant que ’’la croissance de demain repose sur le développement du numérique’’.
Il s’exprimait à la conférence du GREDDA sur le thème : "Numérique, la Croissance et le développement".
Selon Cheih Kanté, le numérique est une opportunité de faire de la croissance économique tout en tenant prenant en charge les défis du développement durable. ‘’Nous devons apprendre à concilier les progrès économiques et sociaux sans mettre en péril l’équilibre de la planète’’, a-t-il dit.
En Afrique, l’on se tourne de plus en plus vers le numérique, a relevé M. Kanté affirmant que le Sénégal n’est pas en reste.
’’La révolution du numérique est en marche notamment grâce aux télécommunications. Les marchés de produits et de services numériques sont en croissance permanente. On considère qu’on est à hauteur de 3,3% de la part des PIB au Sénégal’’, a t il indiqué, ajoutant qu’on assiste aujourd’hui à une révolution du phénomène du numérique.
Prenant part à la rencontre, Abdou Karim Sall, directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), a invité les entreprises sénégalaises à s’impliquer davantage dans le numérique.
’’Les entreprises sénégalaises, dans le secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC), doivent être innovantes pour espérer survivre. Cette innovation doit procéder d’une démarche incrémentale, c’est-à-dire, partir de nos propres réalités et besoins en terme de consommation de services pour offrir aux consommateurs des services adaptés’’, a-t-il dit.
M. Sall a cependant précisé que de nouvelles infrastructures sont nécessaires pour arriver à un modèle économique favorable à la croissance. ‘’Il nous faut toutefois renforcer les infrastructures pour aller vers le haut débit qui est à même de supporter une offre diverse et variée’’ (...), a-t-il affirmé.
D’autres intervenants ont plaidé pour un système d’enseignement supérieur plus orienté à la formation aux nouveaux métiers du numérique.
(Source : APS, 20 décembre 2014)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
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45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
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Taux de pénétration : 17,4%
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