Une étude approfondie sur l’attribution des fréquences est en cours, a indiqué dimanche le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Cheikh Bamba Dièye, assimilant la politique d’attribution de ces fréquence sous l’ancien régime à ‘’un véritable capharnaüm’’.
‘’Plus de 159 fréquences chaines de télévisions ont été distribuées. Toutes chaines confondues, radio et télé, nous en sommes à plus de 500 fréquences distribuées. C’est un véritable capharnaüm, tout le monde a eu sa petite licence à la clé, on ne comprend plus rien’’, a dit Cheikh Bamba Dièye, qui était l’invité de l’émission Grand Jury sur la RFM.
’’C’est pourquoi, a-t-il souligné, sur instruction du président de la république, une étude approfondie en est en cours, et elle est quasiment terminée, pour identifier qui a une fréquence et qui a en fait quoi’’.
Evoquant la perspective du passage au numérique, Cheikh Bamba a indiqué qu’il ‘’y aura un moment où l’ensemble de fréquences qui ont été distribuées deviendront obsolètes’’.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a également évoqué la possibilité de ‘’transférer l’attribution des fréquences au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) dans l’évolution vers le projet de Code de la presse’’
Il a rappelé que le président de la République ‘’est revenu la- dessus le 1er mai pour dire simplement en l’état, il nous faut aller directement vers un renforcement du CNRA pour lui donner les moyens de sa politique’’.
Le chef de l’Etat Macky Sall a fait part le 1er mai de sa volonté de mettre fin au ‘’désordre’’ dans l’octroi des licences de télévision au Sénégal, révélant que plus d’une centaine de licences ont été octroyées dernièrement sur des bases pas objectives.
’’Il faut mettre de l’ordre dans l’octroi des licences de télévisions et les autorisations de création d’organe de presse’’, avait déclaré Macky Sall au cours de la cérémonie de remise des cahiers de doléances des différentes centrales syndicales.
’’Les autres (l’ancien régime), avant de partir, ils ont donné plus de 100 licences à des politiques, à des proches du pouvoir pour en faire une arme politique et s’attaquer aux autres. Ce n’est pas juste. Nous allons mettre de l’ordre dans tout cela’’, avait martelé Macky Sall interpellé sur la question par Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS).
’’Nous devons règlementer cela. Pourquoi laisser n’importe qui créer sa chaîne de télévision ?’’, s’était interrogé le président Sall, avant d’appeler au respect des dispositions légales en cours.
’’Il y a des cahiers de charges, il faut que les demandeurs de licences respectent les engagements. Il faut que les conditions soient définies clairement. On ne peut plus laisser des personnes parce qu’elles occupent des positions de pouvoir de disposer des licences de télévision’’, avait-t-il assuré.
(Source : APS, 23 juin 2013)
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