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Cheikh Bakhoum Directeur de l’ADIE : « nous répondons à une problématique essentielle de notre administration… »

lundi 30 novembre 2015

Cheikh Bakhoum, directeur de l’Adie était l’invité de l’émission « Grand oral » de la radio Rewmi fm (97.5) ce samedi. Avec les journalistes Fatou Thiam Ngom Kane et Youssouf Mané, il a décliné la mission de la structure, la situation actuelle de l’agence qu’il dirige mais aussi les perspectives à court et moyen terme.

Situation de l’Adie

« L’Adie est une agence d’exécution pour le gouvernement sénégalais. Nous gérons pour l’État du Sénégal un réseau de type opérateur. Nous sommes chargés de tout ce qui est modernisation de l’administration. Tout ce qui est dématérialisation des procédures. En effet, l’Agence de l’informatique de l’État (Adie) est une structure transversale. Nous travaillons non seulement avec l’administration centrale mais aussi, avec les Collectivités locales. Pour revenir sur ce que nous sommes en train de faire depuis plus d’un an, c’est de répondre à une problématique essentielle de notre administration. C’est-à-dire d’avoir des services de qualité. L’autre chose, c’est tout ce qui est dématérialisation des procédures administratives. Vous savez tous que notre administration a une certaine façon de fonctionner. C’est pourquoi, l’Adie a une mission de changer un peu, simplifier et innover dans l’administration notamment par la digitalisation des procédures. Parce que dans l’administration sénégalaise, il y a des procédures qui datent depuis la colonisation et qui n’ont jamais connu de changements. Du coup, avec d’autres structures comme le Bureau organisationnel méthode (Bom), nous sommes en train d’impulser dans l’administration une dynamique qui nous permettra non seulement de simplifier les procédures et de permettre à ce que ces procédures soient complètement dématérialisées. C’est le cas du permis de conduire qui a complètement été dématérialisé dans la région de Dakar. Nous avons aussi dématérialisé la procédure du concours de l’ENA. Nous savons que jusqu’ici il y a beaucoup de candidats qui postulaient à ce concours là. Que ce soient des candidats qui sont sur le territoire national ou à l’étranger. En somme, nous quitterons une administration de commandement vers une administration de développement qui sera une administration au service du citoyen »

Audit physique et biométrique

« Il faut savoir que quand le Président est venu en 2012, il y avait beaucoup de problèmes dans la gestion de notre personnel. On ne savait pas sur quel fichier se fier. On ne savait pas forcément combien de fonctionnaires il y a au Sénégal. On ne savait pas forcément les avantages qui étaient imbus. Nous avons fait, depuis 2012, l’audit physique et biométrique qui a permis de compter l’ensemble des fonctionnaires de l’État. Que ce soient en général les fonctionnaires de la Fonction publique et aussi les secteurs militaires et paramilitaires. Tout le monde a été audité et tous sont présents dans la base de données de l’État. C’était la première phase et la seconde phase qui va démarrer au mois de janvier va s’étendre sur quelques autres structures notamment les agences et les universités qui vont aussi être intégrées dans la base de données. Même si ce ne sont pas des agences qui sont gérées par la Fonction publique, c’est quand même un personnel de l’État. Sur ce, on saura de manière exhaustive le nombre de personne qui travaille pour l’État. Ça sera une activité de la seconde phase et il y aura aussi un portail que nous mettrons à la disposition des agents de manière générale. Ce portail permettra à chaque agent de suivre son dossier. Parce que jusque là, les agents étaient obligés de se déplacer dans les structures concernées notamment au niveau du ministère de la Fonction publique pour pouvoir connaitre l’état d’avancement de leur dossier. Le ministère des Finances doit se fonder sur cette base de données pour payer les fonctionnaires »

(...)

Cheikh Moussa Sarr

(Source : Rewmi, 30 novembre 2015)

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