OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Cession des actions de la Sonatel : Pourquoi l’Etat ne veut vendre qu’à (…)

Cession des actions de la Sonatel : Pourquoi l’Etat ne veut vendre qu’à France Télécom

mercredi 29 avril 2009

Désengagement de l’Etat

Ce n’est pas un hasard si l’Etat du Sénégal s’entête à céder ses actions de la Sonatel à France Télécom. Derrière le besoin de liquidités exprimé par les autorités, se gèrent des intérêts financiers dont les dividendes (?) seraient déjà perçues.

L’épaisse couche de nuages qui couvrait l’opération de vente des 9% des actions que l’Etat du Sénégal détient dans le capital de la Sonatel commence à se dissiper. Et c’est pour laisser apparaître des lueurs sur les dessous de cette transaction à laquelle l’Etat tient comme à la prunelle de ses yeux. En fait, cette obsession de la puissance publique à ne vouloir vendre ses actions qu’à France Télécom « cache bien des dessous » car, si l’on en croit des sources informées de cette affaire, la société de téléphonie française a « déjà décaissé une partie de la somme », tout en précisant que « la somme dégagée, en guise d’acompte, n’est pas passée par un circuit officiel ».

Seulement, nos différents interlocuteurs qui jurent ignorer le montant de « la somme versée à des tiers », s’interrogent sur sa destination finale. « S’agit-il de pot-de-vin ou de ristourne pour les courtiers en col blanc ? N’est-ce pas une avance informelle consentie par France Télécom pour sécuriser l’acquisition des actions qui lui permettent de contrôler la Sonatel ? », se demandent nos sources. Ces dernières lient, en effet, « le versement en catimini » de cet argent à l’entêtement de l’Etat à ne pas renoncer à sa volonté de céder ses actions à France Télécom. Cela, au moment où même la communauté internationale prête main forte aux syndicalistes et travailleurs de la Sonatel qui s’insurgent contre « cette cession, de fait, acquise ».

Questions sur un rejet de 200 milliards

Pour convaincre de la véracité de leurs confidences, nos interlocuteurs convoquent, d’une part, « la duplicité de l’Etat » qui continue à négocier avec les syndicalistes au moment où la procédure de vente des actions à France Télécom est presque en finalisation. « Les maintes réunions convoquées ne sont que du saupoudrage », se convainc-t-on. En attestent les rencontres tenues entre l’Intersyndicale et les conseillers du Président, Karim Wade et Thierno Ousmane Sy. D’ailleurs, des syndicalistes s’étonnent que le dossier soit piloté hors du circuit financier de l’Etat.

D’autre part, nos sources sont confortées dans leurs croyances de dessous financiers dans « le deal de hauts placés au sommet de l’Etat par le manque de cohérence dans les démarches entreprises ». Car, « il a été fait à l’Etat une proposition qui lui permet de recevoir 200 milliards de francs Cfa contre les actions de la Sonatel. Lesquelles actions resteront aux nationaux ». Mais, le refus de cette trouvaille convainc nos sources de « l’intérêt particulier que suscite cette transaction que l’Etat ne veut faire qu’avec France Télécom ». « Pourquoi ? », s’interroge-t-on. En effet, l’Etat, à travers le fils du Président, Karim Wade, a présenté aux syndicalistes l’expert Gabriel Fall, le Président Directeur général de Cgf/Bourses, une structure qui s’occupe de transactions boursières, de vente d’actions et de montage financier. A ce dernier, il est demandé de faire des propositions qui conservent les intérêts des deux parties. C’était lors de la réunion du vendredi dernier au Palais. Ainsi, d’après des syndicalistes, M. Fall a trouvé une formule qui satisfait les doléances de l’Etat et celles des travailleurs.

Il s’agit d’un « système de portage des actions de la Sonatel par une banque ou par un Consortium qui verse à l’Etat les 200 milliards de francs Cfa dont il a besoin ». Ensuite, il reviendra à la banque ou au Consortium « d’organiser une offre publique de vente des actions aux nationaux », conformément aux vœux des travailleurs et d’une partie du Patronat. Le rejet d’une telle proposition est, selon des sources, « la preuve qu’au-delà du besoin d’argent exprimé par l’Etat pour motiver la vente des actions, il y a des intérêts à gérer ».

Ndiaga Ndiaye

(Source : L’Observateur, 29 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2215/2534 Régulation des télécoms
  • 183/2534 Télécentres/Cybercentres
  • 1758/2534 Economie numérique
  • 850/2534 Politique nationale
  • 2534/2534 Fintech
  • 295/2534 Noms de domaine
  • 860/2534 Produits et services
  • 817/2534 Faits divers/Contentieux
  • 408/2534 Nouveau site web
  • 2402/2534 Infrastructures
  • 881/2534 TIC pour l’éducation
  • 95/2534 Recherche
  • 126/2534 Projet
  • 1592/2534 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 916/2534 Sonatel/Orange
  • 804/2534 Licences de télécommunications
  • 139/2534 Sudatel/Expresso
  • 490/2534 Régulation des médias
  • 638/2534 Applications
  • 521/2534 Mouvements sociaux
  • 813/2534 Données personnelles
  • 94/2534 Big Data/Données ouvertes
  • 309/2534 Mouvement consumériste
  • 183/2534 Médias
  • 331/2534 Appels internationaux entrants
  • 900/2534 Formation
  • 61/2534 Logiciel libre
  • 959/2534 Politiques africaines
  • 621/2534 Fiscalité
  • 86/2534 Art et culture
  • 292/2534 Genre
  • 877/2534 Point de vue
  • 514/2534 Commerce électronique
  • 782/2534 Manifestation
  • 165/2534 Presse en ligne
  • 62/2534 Piratage
  • 102/2534 Téléservices
  • 509/2534 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2534 Environnement/Santé
  • 169/2534 Législation/Réglementation
  • 175/2534 Gouvernance
  • 931/2534 Portrait/Entretien
  • 72/2534 Radio
  • 389/2534 TIC pour la santé
  • 138/2534 Propriété intellectuelle
  • 29/2534 Langues/Localisation
  • 557/2534 Médias/Réseaux sociaux
  • 1021/2534 Téléphonie
  • 97/2534 Désengagement de l’Etat
  • 502/2534 Internet
  • 57/2534 Collectivités locales
  • 223/2534 Dédouanement électronique
  • 532/2534 Usages et comportements
  • 531/2534 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 286/2534 Audiovisuel
  • 1546/2534 Transformation digitale
  • 199/2534 Affaire Global Voice
  • 80/2534 Géomatique/Géolocalisation
  • 178/2534 Service universel
  • 336/2534 Sentel/Tigo
  • 88/2534 Vie politique
  • 768/2534 Distinction/Nomination
  • 18/2534 Handicapés
  • 351/2534 Enseignement à distance
  • 364/2534 Contenus numériques
  • 302/2534 Gestion de l’ARTP
  • 92/2534 Radios communautaires
  • 928/2534 Qualité de service
  • 219/2534 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2534 SMSI
  • 259/2534 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1325/2534 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2534 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2534 Internet des objets
  • 87/2534 Free Sénégal
  • 241/2534 Intelligence artificielle
  • 109/2534 Editorial
  • 11/2534 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous