OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Ressources > Points de vue > 2022 > Ce n’est pas ce Sénégal que nous voulons sur le web !

Ce n’est pas ce Sénégal que nous voulons sur le web !

dimanche 24 avril 2022

Point de vue

Le Sénégal n’a jamais connu, depuis l’avènement de l’internet et des réseaux sociaux, cette nouvelle vague d’indignation, de haine, de méchanceté, de sensibilités transformées par une fibre d’insultes, de diffamation, bref une cruauté indescriptible entre internautes.

Aujourd’hui, l’environnement de ces plateformes numériques est pollué par un Nouveau Type de Sénégalais méconnaissable, brusquement devenu méchant, arrogant et sans pitié sur les réseaux.

Divulgation de données personnelles, guerre des audios, partage de vidéos Lomotif, atteinte à la vie privée... le web est devenu un ring digital où organiser un battle d’insanités entre internautes est devenu le maître mot de l’exigence.

Ce n’est pas ce Sénégal que nous voulons sur le web. Ce n’est pas cette jeunesse perdue, trompée, agressée dans des réflexions immatures que nous voulons.

La facilité d’ouvrir en quelques minutes une chaîne YouTube, à créer un compte Twitter, Facebook, Tiktok ou Instagram, a accéléré cette nouvelle tendance d’hypocrisie, de méchanceté et de haines méconnues du Sénégal. Les esprits s’échauffent à la moindre critique sur le net. Les déclarations se font sentir dès qu’un commentaire est fait sur un sujet qui fâche ou qui ne nous arrange pas.

A vrai dire, ce changement de comportements des internautes est lié à deux facteurs que tout le monde connaît.

C’est un secret de polichinelle que de dire que depuis l’implication en politique de la jeunesse, la perception a totalement changé dans les esprits.
Les jeunes qui dormaient dans leur coin ont pris conscience de la situation du pays, et veulent vaille que vaille avoir une place dans le milieu politique pour, ne serait-ce que, tenter de conduire le pays à des lendemains meilleurs. Cette vague d’indignation doublée d’une affaire de fesses impliquant un homme politique et une jeune masseuse est, d’une part, le point déclencheur de cette chose nauséabonde qui risque de polluer l’atmosphère socio-politique de notre pays.

D’autre part, la société est tenue en haleine par le chômage, la corruption, le népotisme flagrant, les abus de pouvoir, le délit d’ingérence, le détournement de fonds et les malversations diverses.

Une société à deux balles, tirée vers le bas par elle-même et par ceux du haut.

Les autorités le savent et laissent venir cette « mafia Kacc Kacc » très dangereuse, chauffant sur son chemin une jeunesse déséquilibrée et à bout des mensonges, complots et combines des politiciens qui veulent rendre ce pays invivable. Ce plaisir à faire du mal à son prochain sans aucune modération est inquiétant. C’est une patate chaude qui pourrait, si l’on ne prend pas garde exploser entre les mains d’innocentes personnes. Notre Sénégal mérite mieux que ça.

Semer la bonne graine sur le web

Les réseaux sociaux sont des plateformes complémentaires capables de participer à l’émergence et au développement d’un pays. Nous avons une jeunesse très digitale capable de relever les défis de la créativité. Le numérique ne doit pas simplement être un buzzword utilisé par les politiques pour endormir le peuple. A l’heure des nouveaux métiers et de l’avancée de la recherche scientifique, de la crypto monnaie, de l’intelligence artificielle, de la blockchain... nous ne devons pas rater encore ce train de la révolution numérique.

L’entrepreneuriat des jeunes innovateurs, chaîne de valeur de la grappe TIC et tous les autres projets dans le cadre du Programme Sénégal Numérique, ne doivent pas être phagocytés et oubliés par cette situation délétère du web. Jeunes du Sénégal n’acceptez pas de faire partie de ce nouveau type de sénégalais totalement différent de nos réalités. La politique politicienne n’en vaut pas la peine.

Basile Niane
Spécialiste en Communication Digitale
Consultant IT et Directeur Général de Social Net Link

(Source : Social Net Link, 24 avril 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2070/2226 Régulation des télécoms
  • 181/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1546/2226 Economie numérique
  • 841/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 262/2226 Noms de domaine
  • 823/2226 Produits et services
  • 702/2226 Faits divers/Contentieux
  • 370/2226 Nouveau site web
  • 2155/2226 Infrastructures
  • 796/2226 TIC pour l’éducation
  • 100/2226 Recherche
  • 130/2226 Projet
  • 1394/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2226 Sonatel/Orange
  • 783/2226 Licences de télécommunications
  • 140/2226 Sudatel/Expresso
  • 466/2226 Régulation des médias
  • 600/2226 Applications
  • 497/2226 Mouvements sociaux
  • 777/2226 Données personnelles
  • 70/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 184/2226 Médias
  • 331/2226 Appels internationaux entrants
  • 700/2226 Formation
  • 55/2226 Logiciel libre
  • 841/2226 Politiques africaines
  • 412/2226 Fiscalité
  • 93/2226 Art et culture
  • 287/2226 Genre
  • 706/2226 Point de vue
  • 492/2226 Commerce électronique
  • 703/2226 Manifestation
  • 162/2226 Presse en ligne
  • 72/2226 Piratage
  • 103/2226 Téléservices
  • 423/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2226 Environnement/Santé
  • 156/2226 Législation/Réglementation
  • 169/2226 Gouvernance
  • 820/2226 Portrait/Entretien
  • 82/2226 Radio
  • 342/2226 TIC pour la santé
  • 143/2226 Propriété intellectuelle
  • 33/2226 Langues/Localisation
  • 514/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 484/2226 Internet
  • 60/2226 Collectivités locales
  • 192/2226 Dédouanement électronique
  • 506/2226 Usages et comportements
  • 521/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2226 Audiovisuel
  • 1362/2226 Transformation digitale
  • 199/2226 Affaire Global Voice
  • 78/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 153/2226 Service universel
  • 333/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 736/2226 Distinction/Nomination
  • 27/2226 Handicapés
  • 348/2226 Enseignement à distance
  • 322/2226 Contenus numériques
  • 298/2226 Gestion de l’ARTP
  • 91/2226 Radios communautaires
  • 809/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2226 SMSI
  • 225/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 668/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 95/2226 Free Sénégal
  • 173/2226 Intelligence artificielle
  • 106/2226 Editorial
  • 20/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous