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Ce fameux fonds de solidarité numérique

mercredi 10 décembre 2003

C’est lors du PrepCom 2 que l’idée de Fonds de solidarité numérique a été lancée. Depuis, le Sénégal se bat, en essayant de s’adjoindre les pays africains et d’autres pays, à ce concept issu des « pensées » de Me Abdoulaye Wade en sa qualité de coordonnateur NTIC du NEPAD. On ne peut pas dire que l’idée ne fasse pas son bonhomme de chemin. Dans le projet de déclaration de principe, un des documents de base du sommet, il est dit qu’« une coopération nationale, régionale et internationale étroite entre toutes les parties prenantes dans la mise en oeuvre (du pacte de solidarité numérique) est indispensable ». Pourtant, pour le moment, cette idée n’a pas encore fait l’unanimité. Raison pour laquelle, deux options apparaissent dans le projet de plan d’action qui doit être discuté au SMSI de Genève.

Contributions volontaires

Dans la première option (option A), il est suggéré qu’un « examen approfondi » des mécanismes de financement existants soit évalué d’ici au 1er janvier 2005, « afin de savoir s’ils sont adéquats et permettent de faire face aux enjeux des TIC pour le développement ». Si les conclusions le recommandent, pourrait être alors envisagé « la création d’un Fonds de solidarité numérique qui serait un fonds international de contributions volontaires ». La seconde option (option B) est plus résolue quant au fonds de solidarité. Tout en reconnaissant la nécessité « de faire le meilleur usage des mécanismes de financement existants », cette option reconnaît aussi « la nécessité de créer un fonds spécial de solidarité numérique qui serait alimenté par des contributions volontaires et des dons individuels ou institutionnels et devrait présenter une structure de fonctionnement tripartite, faisant intervenir le secteur privé, la Société civile et les Etats, et qui permettrait de simplifier les procédures, d’assurer l’efficacité des interventions et de garantir la transparence de la gestion ». Un tel fonds serait mis en place après les conclusions d’une étude « qui devraient être connues d’ici la fin 2004, [et] seront examinées pendant les réunions de préparation de la phase de Tunis du sommet ».

Sans l’accord du Nord

Mais, depuis la table ronde des ministres africains chargés des NTIC (Dakar, 28 novembre 2003), le camp africain va maintenant plus loin concernant ce fonds. Et la position, sans doute définitive, de l’Afrique a été rendue officielle à l’issue de cette rencontre. Le président Wade, donnant le ton d’ailleurs lors de sa déclaration, a tout simplement proposé qu’en cas de refus des pays du Nord (principalement Union européenne et Etats-Unis), les pays africains créent quand même leur fonds sur la base du volontariat, sachant qu’aussi bien le Groupe arabe, le Groupe latino-américain et quelques grands autres pays (Inde, Chine) y sont favorables. Ceux qui le souhaiteraient pourraient alors le rejoindre plus tard. En clair, avec ou sans l’accord des pays du Nord, le Fonds de solidarité numérique devrait être créé à l’issue du sommet de Genève, les Africains demandant alors tout simplement « que le SMSI prenne acte pour que les pays qui le désirent créent ce fonds ». Il faut cependant signaler que la Suisse, se rapprochant des positions africaines, est le seul pays du Nord à inviter les Etats à s’engager dans la création du Fonds de solidarité numérique, et son « médiateur », M. Adolphe Ogi, un ancien président de la Confédération helvétique, a pour charge de rencontrer un certain nombre de chefs d’Etat en ce sens (dont le président Wade). Il est vrai que les Suisses souhaitent aussi que « leur » sommet soit une réussite.

Alain Just Coly

(Source : Le Soleil 10 décembre 2003)

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