Le projet de lancement du Campus virtuel africain (Cva), a été effectué du 4 au 7 novembre 2008 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Sous le pilotage de l’Unesco et d’autres partenaires, une rencontre de trois jours, qui a regroupé cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, a été organisée à Dakar dans le but de poser les jalons d’une production régionale des enseignements.
La marche vers l’édification du campus virtuel africain continue avec l’appui de l’Unesco et l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement et d’autres partenaires au développement. Ainsi, près de quarante universitaires de cinq pays de la sous-région, notamment du Bénin, du Cap-vert, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie et du Sénégal, ont échangé sur les voies et moyens de mettre en place un réseau commun de production des cours en ligne. Cela, dans le cadre de la mise en place du Campus virtuel africain et de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Ce projet de Cva est basé sur le modèle du Campus virtuel avicienne, en Méditerranée. L’idée de création du campus virtuel s’inscrit dans une dynamique de doter la sous-région d’un programme commun à travers un réseau des centres de production et d’enseignement en ligne en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi, les différents participants ont étudié la mise en place de l’architecture de la bibliothèque virtuelle régionale, ainsi que sur les outils de communication entre les centres. Et pour beaucoup plus de protection, il a été établi un modèle précis de contrat d’auteur et de propriété intellectuelle. L’autre volet recherché à travers ce campus virtuel, c’est la réhabilitation et la mise à niveau de l’enseignement des sciences et des techniques en Afrique. Une matière qui bute, en Afrique, sur le manque d’enseignement en sciences. Avec la formation en masse que va offrir le campus virtuel aux jeunes africains, les enseignements pourront utiliser des contenus en ligne basés sur de nouvelles méthodologies et des outils pédagogiques répondant aux dernières innovations en sciences et technologie. Une approche qui permettra de renforcer les compétences des pays africains en sciences et technologies.
Ainsi, dans un monde en perpétuelle mutation, l’Unesco compte s’appuyer sur le campus virtuel pour offrir aux Africains la possibilité de s’installer sur la toile universelle des connaissances. C’est pourquoi, d’autres méthodes innovatrices telles que le ‘poliment’ et les ‘cyber teacher’, seront largement mises à contribution.
Abdoul Aziz Agne
(Source : Wal Fadjri, 20 mars 20009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
17 227 783 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 420
Taux de pénétration des services Internet : 97,12%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
297 046 abonnés
256 076 résidentiels (86,21%)
40 970 professionnels (13,79%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 854 830 abonnés
Taux de pénétration : 117,57%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000