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Cameroun : plus de 600 millions FCFA pour un technopôle

mercredi 19 juillet 2017

Innovation/Entreprenariat

C’est le 11 juillet 2017 qu’une importante cérémonie a mobilisé tout le gratin de l’économie numérique dans la ville de Kribi au bord de la mer. L’événement présidé par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motazé, qu’entouraient la ministre Minette Libom Li Likeng des Postes et des Télécommunications et les autorités de la cité balnéaire, consistait à l’inauguration de « Océan Innovation Center ». Une œuvre de Joseph Foundation qui dote ainsi le pays de son premier technopole économique.

Ce centre se propose, en partenariat avec l’État du Cameroun, à travers le MINEPAT, d’encadrer les porteurs d’idées afin que ceux-ci puissent créer des services à haute valeur ajoutée dans le domaine du numérique. Toutes choses qui, selon Jacques Bonjawo, représentant de Joseph Foundation au Cameroun, visent à fournir une contribution substantielle à la mise en place d’une solide économie numérique au Cameroun. Avec la création de nombreux services dans le secteur de la technologie, le pays pourrait donc se positionner en pionnier en Afrique centrale. « Doté de ressources humaines de qualité, d’un back-bone national à fibre optique, le Cameroun a de nombreux atouts pour se positionner en véritable hub technologie », nous fait savoir Jacques Bonjawo.

Ledit technopole opérationnel depuis la date du 11 juillet 2017 vise plusieurs objectifs. Entre autres : développer le potentiel créatif des jeunes ; mettre en synergie tous les petits créateurs de startups dans le vaste domaine des TIC ; attirer les investisseurs étrangers ; et susciter des innovations capables d’être investies de manière optimale dans l’éducation, l’agriculture, la santé, l’administration et la gestion des ressources naturelles.

Océan Innovation Center (OIC) est un imposant bâtiment R+3 équipé d’appareils de grande technologie. Le coût global de ce projet est de 607 millions de francs CFA dont 156 millions supportés par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Des partenariats ont également été noués avec d’autres structures. Notamment Microsoft, Cisco, IBM, Netexplo, Google, l’Union Internationale des télécommunications (UIT), l’Unesco, la Banque mondiale et la CEEAC.

Selon le ministre Louis Paul Motazé, de l’Économie , de la Planification et de l’Aménagement du territoire, le secteur privé doit jouer un rôle important dans ce projet. Il invite d’ailleurs les opérateurs économiques à s’y intéresser sans autre forme de procès. « Une des orientations fortes de la politique économique définie par le Chef de l’État, c’est de faire jouer au secteur privé son rôle moteur de pionnier dans le domaine des affaires. Et l’une des actions du ministère c’est d’apporter son appui direct aux opérateurs économiques du secteur privé », a déclaré Louis Paul Motazé, avant de poursuivre en ces termes : « Lorsqu’une entreprise privée se lance dans un secteur comme l’économie numérique, l’État ne peut que accompagner les opérateurs économiques du secteur privé. Dans cette nouvelle dynamique, il s’agit, à chaque fois, de créer un partenariat fécond et mutuellement avantageux entre secteur public et privé, permettant au privé d’occuper une place de plus en plus grande dans l’action que nous menons tous pour le développement du Cameroun. »

Pour sa part, Jacques Bonjawo, représentant de Joseph Foundation au Cameroun, a affirmé que le développement du Cameroun ne doit pas seulement se faire à Yaoundé et Douala. « Kribi, avance-t-il , est une belle ville. Elle représente une promesse pour le développement du Cameroun. Le port, le point d’atterrissement de la fibre optique optique existant, la proximité de la ville avec l’océan Atlantique représente des atouts susceptibles de séduire des investisseurs et partenaires, notamment étrangers pour des projets comme ce technopole. »

Jean-Claude Noubissie

(Source : CIO Mag, 19 juillet 2017)

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