OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Juillet 2017 > Cameroun : plus de 600 millions FCFA pour un technopôle

Cameroun : plus de 600 millions FCFA pour un technopôle

mercredi 19 juillet 2017

Innovation/Entreprenariat

C’est le 11 juillet 2017 qu’une importante cérémonie a mobilisé tout le gratin de l’économie numérique dans la ville de Kribi au bord de la mer. L’événement présidé par le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motazé, qu’entouraient la ministre Minette Libom Li Likeng des Postes et des Télécommunications et les autorités de la cité balnéaire, consistait à l’inauguration de « Océan Innovation Center ». Une œuvre de Joseph Foundation qui dote ainsi le pays de son premier technopole économique.

Ce centre se propose, en partenariat avec l’État du Cameroun, à travers le MINEPAT, d’encadrer les porteurs d’idées afin que ceux-ci puissent créer des services à haute valeur ajoutée dans le domaine du numérique. Toutes choses qui, selon Jacques Bonjawo, représentant de Joseph Foundation au Cameroun, visent à fournir une contribution substantielle à la mise en place d’une solide économie numérique au Cameroun. Avec la création de nombreux services dans le secteur de la technologie, le pays pourrait donc se positionner en pionnier en Afrique centrale. « Doté de ressources humaines de qualité, d’un back-bone national à fibre optique, le Cameroun a de nombreux atouts pour se positionner en véritable hub technologie », nous fait savoir Jacques Bonjawo.

Ledit technopole opérationnel depuis la date du 11 juillet 2017 vise plusieurs objectifs. Entre autres : développer le potentiel créatif des jeunes ; mettre en synergie tous les petits créateurs de startups dans le vaste domaine des TIC ; attirer les investisseurs étrangers ; et susciter des innovations capables d’être investies de manière optimale dans l’éducation, l’agriculture, la santé, l’administration et la gestion des ressources naturelles.

Océan Innovation Center (OIC) est un imposant bâtiment R+3 équipé d’appareils de grande technologie. Le coût global de ce projet est de 607 millions de francs CFA dont 156 millions supportés par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire. Des partenariats ont également été noués avec d’autres structures. Notamment Microsoft, Cisco, IBM, Netexplo, Google, l’Union Internationale des télécommunications (UIT), l’Unesco, la Banque mondiale et la CEEAC.

Selon le ministre Louis Paul Motazé, de l’Économie , de la Planification et de l’Aménagement du territoire, le secteur privé doit jouer un rôle important dans ce projet. Il invite d’ailleurs les opérateurs économiques à s’y intéresser sans autre forme de procès. « Une des orientations fortes de la politique économique définie par le Chef de l’État, c’est de faire jouer au secteur privé son rôle moteur de pionnier dans le domaine des affaires. Et l’une des actions du ministère c’est d’apporter son appui direct aux opérateurs économiques du secteur privé », a déclaré Louis Paul Motazé, avant de poursuivre en ces termes : « Lorsqu’une entreprise privée se lance dans un secteur comme l’économie numérique, l’État ne peut que accompagner les opérateurs économiques du secteur privé. Dans cette nouvelle dynamique, il s’agit, à chaque fois, de créer un partenariat fécond et mutuellement avantageux entre secteur public et privé, permettant au privé d’occuper une place de plus en plus grande dans l’action que nous menons tous pour le développement du Cameroun. »

Pour sa part, Jacques Bonjawo, représentant de Joseph Foundation au Cameroun, a affirmé que le développement du Cameroun ne doit pas seulement se faire à Yaoundé et Douala. « Kribi, avance-t-il , est une belle ville. Elle représente une promesse pour le développement du Cameroun. Le port, le point d’atterrissement de la fibre optique optique existant, la proximité de la ville avec l’océan Atlantique représente des atouts susceptibles de séduire des investisseurs et partenaires, notamment étrangers pour des projets comme ce technopole. »

Jean-Claude Noubissie

(Source : CIO Mag, 19 juillet 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2493/2870 Régulation des télécoms
  • 219/2870 Télécentres/Cybercentres
  • 1965/2870 Economie numérique
  • 1011/2870 Politique nationale
  • 2869/2870 Fintech
  • 348/2870 Noms de domaine
  • 1005/2870 Produits et services
  • 895/2870 Faits divers/Contentieux
  • 496/2870 Nouveau site web
  • 2870/2870 Infrastructures
  • 1001/2870 TIC pour l’éducation
  • 105/2870 Recherche
  • 133/2870 Projet
  • 1872/2870 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1013/2870 Sonatel/Orange
  • 928/2870 Licences de télécommunications
  • 164/2870 Sudatel/Expresso
  • 577/2870 Régulation des médias
  • 763/2870 Applications
  • 617/2870 Mouvements sociaux
  • 945/2870 Données personnelles
  • 88/2870 Big Data/Données ouvertes
  • 366/2870 Mouvement consumériste
  • 217/2870 Médias
  • 385/2870 Appels internationaux entrants
  • 1061/2870 Formation
  • 69/2870 Logiciel libre
  • 1156/2870 Politiques africaines
  • 708/2870 Fiscalité
  • 105/2870 Art et culture
  • 337/2870 Genre
  • 1023/2870 Point de vue
  • 596/2870 Commerce électronique
  • 872/2870 Manifestation
  • 198/2870 Presse en ligne
  • 64/2870 Piratage
  • 114/2870 Téléservices
  • 576/2870 Biométrie/Identité numérique
  • 195/2870 Environnement/Santé
  • 197/2870 Législation/Réglementation
  • 194/2870 Gouvernance
  • 1049/2870 Portrait/Entretien
  • 82/2870 Radio
  • 469/2870 TIC pour la santé
  • 169/2870 Propriété intellectuelle
  • 31/2870 Langues/Localisation
  • 595/2870 Médias/Réseaux sociaux
  • 1154/2870 Téléphonie
  • 106/2870 Désengagement de l’Etat
  • 603/2870 Internet
  • 68/2870 Collectivités locales
  • 258/2870 Dédouanement électronique
  • 621/2870 Usages et comportements
  • 636/2870 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 328/2870 Audiovisuel
  • 1775/2870 Transformation digitale
  • 230/2870 Affaire Global Voice
  • 93/2870 Géomatique/Géolocalisation
  • 245/2870 Service universel
  • 396/2870 Sentel/Tigo
  • 95/2870 Vie politique
  • 907/2870 Distinction/Nomination
  • 19/2870 Handicapés
  • 424/2870 Enseignement à distance
  • 427/2870 Contenus numériques
  • 348/2870 Gestion de l’ARTP
  • 111/2870 Radios communautaires
  • 1126/2870 Qualité de service
  • 242/2870 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2870 SMSI
  • 307/2870 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1517/2870 Innovation/Entreprenariat
  • 762/2870 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2870 Internet des objets
  • 92/2870 Free Sénégal
  • 375/2870 Intelligence artificielle
  • 111/2870 Editorial
  • 19/2870 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous