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Cameroun : ZTE livre à l’État un nouveau réseau télécom sécurisé à plus de 77 milliards FCFA

dimanche 17 juillet 2022

Un projet qui s’est longtemps heurté aux réalités géographiques et juridiques locales. La mise en place des composantes techniques a aussi révélé des incompatibilités technologiques, obligeant ZTE à changer certains éléments pour qu’ils soient compatibles avec les infrastructures camerounaises.

L’entreprise chinoise ZTE a présenté à la ministre des Postes et télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, le 13 juillet à Yaoundé, le Réseau national des télécommunications d’urgence (RTNU) qu’il vient de construire pour le compte de l’État.

Ce réseau, explique Investir au Cameroun, va gérer les communications sécurisées du pays. Pour ce faire, il est constitué d’un Centre national des opérations d’urgence (CNOU) à Yaoundé (cœur du réseau), son back-up à Douala et de huit centres régionaux desdites opérations dans les chefs-lieux des régions du Cameroun.

Dans le détail, ZTE a construit une infrastructure dotée de cinq composantes. La première concerne le réseau de radiocommunication à ressources partagées. Il permet aux équipes du gouvernement de gérer les urgences de manière confidentielle et sécurisée sans avoir besoin de passer par un réseau public.

La deuxième composante est le système de communications d’urgence. Il vise à assurer la prise en charge des appels de détresse provenant de n’importe quel abonné détenteur d’un terminal mobile avec ou sans puce.

Vidéosurveillance

La troisième partie du RTNU est le système de vidéosurveillance. Ceci pour assurer la protection des biens et des personnes en véhiculant, enregistrant et en exploitant les images prises par un ensemble de caméras. Ces dernières, utilisées pour l’enregistrement de la vidéo d’incident, permettent des applications de surveillance intérieur et extérieur à grande échelle : rivière, forêt, aéroport, gare, port, champ de pétrole, place, parc, paysage, école, rue, prison, grande salle de gym et entrepôt, etc. Les caméras de vidéosurveillance sont installées dans tous les chefs-lieux de région du Cameroun avec écrans de visualisation, de supervision et de traitements de données logés dans les centres de télécommunications d’urgence.

La quatrième composante gère la vidéoconférence ou visioconférence. C’est une technologie qui permet, depuis un micro-ordinateur, de communiquer avec un interlocuteur distant et de le voir en temps réel dans une fenêtre virtuelle à l’écran. Elle permet à ses participants, disséminés sur plusieurs sites distants, de communiquer en bénéficiant d’une transmission du son, de l’image et de tout autre type de données.

La dernière composante est le système e-police. C’est une plateforme technologique centralisée de gestion des opérations de sécurité. Les principaux services offerts sont : la gestion des informations policières, la gestion des informations des criminels, la gestion des affaires pénales, la gestion des individus recherchés, le portail de gestion du système, le renforcement des capacités des policiers. Pour le moment, les sites abritant ces infrastructures sont ceux de la gendarmerie nationale.

Un marché à plus de 77 milliards

La mise en œuvre du RTNU fait suite à la visite qu’a effectuée le président de la République, Paul Biya, en Chine en juillet 2011, dans l’optique de répondre aux catastrophes et autres situations d’urgence à travers la mise en place d’un dispositif de communication adéquat, pour un système d’alerte précoce efficient. Suite à cette visite, un contrat commercial sera signé, le 21 décembre 2012, avec l’entreprise ZTE Corporation.

La convention de financement y relative, d’un montant partiel de 77,7 milliards FCFA, sera à son tour signée le 29 octobre 2013, entre le ministère en charge de l’Économie et la banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine). La signature, le 5 janvier 2017, du marché de réalisation avec l’entreprise chinoise ZTE consacre le démarrage effectif des travaux. Mais jusqu’ici, les responsables en charge du projet ne révèlent pas le coût final de cette infrastructure.

(Source : Agence Ecofin, 17 juillet 2022)

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