12 avril 2006. Il y a quelques mois déjà, CFAO Technologies s’unissait, dans la discrétion, à la société ABM (Associated Business Machines), un démembrement d’IBM, entreprise e-business, leader mondial des services et technologies de l’information . Une fusion qui donna naissance à la toute jeune société CFAO Technologies-ABM.
Le 13 septembre dernier, Michel Teyssèdre, Vice Président d’Ibm, s’est adressé aux journalistes sénégalais et de la sous-région. Rencontre initiée par le Directeur général de Cfao Technologies-Abm, Gustave Discacciati. Cet échange était surtout l’occasion, pour la presse, de découvrir ces innovations en matière de technologie s’inscrivant dans le long terme avec les entreprises et administrations. D’une façon générale, s’il y a lieu de donner une définition aussi brève que précise à la notion d’innovation, c’est, de l’avis du Dg de Cfao Technologies-Abm, « la rencontre entre une invention et un besoin » ou, si l’on veut, une formule aux allures de slogan et selon laquelle « le besoin tire l’invention ». Expressions qui, l’une et l’autre, ne signifient pas autre chose qu’une adéquation entre l’offre et la demande. Identifier le besoin de la clientèle et savoir le satisfaire. La satisfaction de la demande entraîne donc à son tour l’introduction sur le marché d’un nouveau service ou produit qui réponde aux attentes du consommateur.
Chez Cfao Technologies-Abm, « l’informatique devient un moteur de cette innovation » lit-on dans un document lié au mode de fonctionnement de ladite structure. Mais l’innovation en tant que telle s’y nomme « haute disponibilité ». Selon les explications de M.Discacciati, « c’est le principe qui relie au moins deux ordinateurs ou plus par exemple. De telle façon que lorsqu’un incident survient sur l’une des machines, l’autre puisse prendre le relais. Et le tout sans que l’utilisateur ne s’en rende compte et, par conséquent, sans que son travail n’en soit interrompu ». Une prouesse à laquelle s’ajoutent un nombre important d’avantages pour l’utilisateur comme « la possibilité d’avoir deux systèmes de stockage », toujours selon M. Discacciati qui poursuit, pour sans doute plus de précision, en montrant que « ce système est fonctionnel dans certaines institutions du Sénégal comme les Finances avec le Dtai et la Direction Générale des Douanes pour des questions de paie notamment ».
Le volet formation, un élément-clé de la politique interne de la maison. Et le Directeur général de Cfao Technologies Pascal Cesbron Lavau de parler de l « obligation annuelle de formation pour le personnel » sans parler des « équipes de professionnels formés en permanence et certifiés par les partenaires de CFAO Technologie ». Ici la notion de certification laisse entendre un certain nombre d’examens que subissent les professionnels, dans le cadre d’une politique essentiellement axée sur la compétence. Un budget-éducation équivalant à « 10% de la masse salariale » selon les responsables de Cfao Technologies. Un autre élément à prendre en compte c’est l’effectivité de ce qu’à Cfao Technologies-Abm on appelle « partage de compétences, partage de certification ». Ce qui entre dans le cadre d’un système de réseau entre les différents pays où intervient ladite entreprise dont le Mali, la Mauritanie, le Burkina-Faso, la Guinée-Bissau, la Guinée-Conakry et à qui elle « offre son plus haut niveau d’expertise à partir de Daka ». Ce que mentionne une brochure concernant l’entreprise sans oublier le fait, pour le groupe, d’évoluer sur vingt-et-un pays anglophones et francophones . « Nous voulons, dit-on à Cfao Technologies-Abm, que la compétence se trouve en Afrique, et ce par des solutions qui évoluent avec le temps ».
C’est ainsi que Gustave Discacciati raconte un peu l’histoire de la fusion, « Fondée en 1947 comme succursale d’Ibm, Abm devient leader de l’intégration de solutions informatiques au Sénégal. C’est en 2003 que naît au Sénégal, dans le même domaine, Cfao Technologies qui a, au cours de cette année 2006, acquis Abm. Et depuis lors, Cfao Technologies et Abm sont numéro un dans le domaine des Nouvelles Technologiques de l’Information et de la Communication ».
Un destin prometteur pour une union féconde. Pour le meilleur...à l’heure du numérique .
Théodora SY
(Source : Sud Quotidien, 15 septembre 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000