OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Novembre 2017 > Burkina Faso : des avancées remarquables sur la téléphonie mobile, « jusque (…)

Burkina Faso : des avancées remarquables sur la téléphonie mobile, « jusque sur le serveur national de l’état civil »

mardi 28 novembre 2017

Téléphonie

Burkina Faso : des avancées remarquables sur la téléphonie mobile, « jusque sur le serveur national de l’état civil ».

À la veille de la visite d’Emmanuel Macron au Burkina Faso, franceinfo vous fait découvrir lundi 27 novembre, un pays très avancé dans le domaine de la téléphonie mobile. Cet État de 18 millions d’habitants est pourtant considéré comme l’un des plus pauvres au monde.

Un, deux ou trois téléphones pour le quotidien

Les Burkinabé, qu’ils vivent en ville ou à l’extérieur, possèdent un téléphone portable, parfois deux ou même trois appareils, soit un portable par opérateur afin d’avoir le meilleur réseau. Les smartphones ne sont pas encore légion, on est plutôt sur des portables simples, utiles pour passer des coups de fil et envoyer des sms. D’ailleurs, les messages se multiplient dans le pays, notamment pour faire circuler de l’argent. Dans tout le pays, des boutiques ou des agents ambulants équipés de téléphone proposent ces transferts d’argent ou des retraits. Orange, l’un des trois opérateurs téléphoniques du pays, a lancé ce service, baptisé Orange Money, il y a cinq ans. Le succès est tel qu’il concurrence les banques, explique le PDG d’Orange au Burkina Faso, Ben Cheik Haidara.

« Nous avons 13 000 points de distribution pour l’argent mobile. Les banques qui sont les mieux déployées au Burkina Faso n’ont pas plus de 300 points de distribution d’argent. »

Ben Cheik Haidara, PDG d’Orange au Burkina Faso
à Franceinfo

Ben Cheik Haidara ajoute que le ministère de la Santé s’est aussi rapproché de sa société, ayant besoin de rémunérer 30 000 personnes par mois sur cinq ans. Avec le porte-monnaie électronique créé, ces agents peuvent effectuer virtuellement des achats ou retirer physiquement de l’argent, explique-t-il. Cette année, Orange Money estime qu’au total cette année, 300 milliards d’euros auront été échangés chaque mois. Un chiffre de très grande ampleur comparé au PIB du pays estimé par la Banque mondiale en 2016 à moins de 11 milliards d’euros.

La sécurité rassure l’État burkinabé

Au-delà du paiement des fonctionnaires, il s’agit de récupérer les droits de douanes, de faire payer les consommations d’eau, d’électricité ou encore de déclarer des naissances. Au Burkina, un habitant sur deux ne connait pas le jour où il est né. Les services de l’état civil rencontrent des difficultés dues notamment aux traditions. On ne donne pas un nom à son enfant le jour de sa naissance. Les écueils viennent aussi des distances géographiques. Plusieurs heures de marche sont parfois nécessaires pour se rendre en mairie afin de déclarer l’enfant. Ces freins rendent compliquées les campagnes de vaccinations auprès des plus jeunes, ainsi que les inscriptions à l’école ou sur des listes électorales.

Un bracelet au service de l’état civil

Un Français et un Burkinabé ont peut-être trouvé une solution grâce à leur invention, appelée le bracelet « Icivil ». Adama Sawadogo explique que dès la naissance, le bracelet est apposé au poignet du nouveau-né.

« Le téléphone portable, détenu par la sage-femme, va flasher le QR code et générer une déclaration de naissance. Le formulaire précisera le sexe de l’enfant, ses prénom et nom, les références de ses parents »

Adama Sawadogo, un des créateurs du bracelet Icivil à Franceinfo

Par la suite, le lieu de naissance sera précisé, la date et l’heure étant d’emblée fournies par le réseau. Toutes ces informations sont envoyées par le canal SMS, crypté, sur le serveur national de l’état civil, ajoute Adama Sawadogo. Ce service, actuellement testé dans dix cliniques de la capitale, Ouagadougou, a déjà du succès. Les établissements concernés ont vu leur nombre d’accouchements augmenter, les parents voulant être rassurés sur la déclaration de leur enfant.

Anne Mignard

(Source : France Info, 28 novembre 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6812/7775 Régulation des télécoms
  • 520/7775 Télécentres/Cybercentres
  • 5505/7775 Economie numérique
  • 2729/7775 Politique nationale
  • 7775/7775 Fintech
  • 773/7775 Noms de domaine
  • 2690/7775 Produits et services
  • 2170/7775 Faits divers/Contentieux
  • 1101/7775 Nouveau site web
  • 7018/7775 Infrastructures
  • 2561/7775 TIC pour l’éducation
  • 280/7775 Recherche
  • 367/7775 Projet
  • 5063/7775 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2627/7775 Sonatel/Orange
  • 2411/7775 Licences de télécommunications
  • 410/7775 Sudatel/Expresso
  • 1680/7775 Régulation des médias
  • 2024/7775 Applications
  • 1809/7775 Mouvements sociaux
  • 2425/7775 Données personnelles
  • 189/7775 Big Data/Données ouvertes
  • 888/7775 Mouvement consumériste
  • 538/7775 Médias
  • 966/7775 Appels internationaux entrants
  • 2473/7775 Formation
  • 143/7775 Logiciel libre
  • 3105/7775 Politiques africaines
  • 1636/7775 Fiscalité
  • 252/7775 Art et culture
  • 861/7775 Genre
  • 2405/7775 Point de vue
  • 1489/7775 Commerce électronique
  • 2177/7775 Manifestation
  • 472/7775 Presse en ligne
  • 186/7775 Piratage
  • 306/7775 Téléservices
  • 1313/7775 Biométrie/Identité numérique
  • 454/7775 Environnement/Santé
  • 585/7775 Législation/Réglementation
  • 638/7775 Gouvernance
  • 2741/7775 Portrait/Entretien
  • 216/7775 Radio
  • 1128/7775 TIC pour la santé
  • 409/7775 Propriété intellectuelle
  • 87/7775 Langues/Localisation
  • 1635/7775 Médias/Réseaux sociaux
  • 2859/7775 Téléphonie
  • 296/7775 Désengagement de l’Etat
  • 1505/7775 Internet
  • 176/7775 Collectivités locales
  • 592/7775 Dédouanement électronique
  • 1607/7775 Usages et comportements
  • 1543/7775 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 831/7775 Audiovisuel
  • 5019/7775 Transformation digitale
  • 574/7775 Affaire Global Voice
  • 228/7775 Géomatique/Géolocalisation
  • 465/7775 Service universel
  • 994/7775 Sentel/Tigo
  • 261/7775 Vie politique
  • 2262/7775 Distinction/Nomination
  • 51/7775 Handicapés
  • 1029/7775 Enseignement à distance
  • 1089/7775 Contenus numériques
  • 878/7775 Gestion de l’ARTP
  • 267/7775 Radios communautaires
  • 2667/7775 Qualité de service
  • 637/7775 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7775 SMSI
  • 691/7775 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4212/7775 Innovation/Entreprenariat
  • 1983/7775 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 69/7775 Internet des objets
  • 255/7775 Free Sénégal
  • 817/7775 Intelligence artificielle
  • 291/7775 Editorial
  • 33/7775 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous