L’atelier de réflexion sur la mise en place d’un identifiant unique de la personne au Burkina Faso a clos ses portes, le vendredi 16 mars 2018, à Ouagadougou. Il a été organisé par le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes.
Les participants à l’atelier de réflexion sur la mise en place d’un Identifiant unique (IU) de la personne au Burkina Faso ont formulé des recommandations lors de la cérémonie de clôture, le vendredi 16 mars 2018, à Ouagadougou.
Il s’agit notamment de mettre en place le comité de suivi de l’IU et de prendre toutes les mesures favorisant sa mise en œuvre. Selon la ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara, le comité de suivi sera rapidement mis en place.
Elle a fait savoir qu’un projet de feuille de route a été adopté par les participants. « Il sera soumis au gouvernement qui va certainement l’amender et l’adopter », a-t-elle souligné.
De son avis, l’IU est une grande nécessité pour le Burkina Faso car le gain est énorme du point de vue de l’économie, de la sécurité, de l’ancrage démocratique, de l’e-gouvernement et du processus de digitalisation.
« Cet identifiant a trois fonctions à savoir juridique, statistique et administratif », a insisté la ministre. En plus, elle a clarifié que le numérique n’est pas un frein ou une contrainte mais un « puissant » levier de croissance, de performance de notre administration, de compétitivité de nos entreprises et d’amélioration du bien-être collectif.
Du reste, Mme Ouattara affirme que le virage numérique exige une action déterminée et collective. Elle a exhorté toute personne concernée à jouer sa partition. Pour le directeur général des TIC, Izaï Toé la feuille de route qui a été élaborée est une boussole pour la mise en place de l’IU.
« Il concerne le conseil national de l’IU qui sera placé sous la présidence du premier ministre et l’autorité nationale de l’IU », a-t-il indiqué. A l’entendre, cette autorité a pour rôle d’exécuter les aspects opérationnels de l’IU de la personne.
Et de poursuivre qu’elle va s’occuper des aspects opérationnels sur le terrain pour que chaque Burkinabè ou autre nationalité qui passe au Burkina Faso puisse être, de façon unique, identifié. Le projet de budget du suivi et de l’autorité nationale est estimé à 185 millions de F CFA.
Mariam Somda/Ouattara
(Source : Sidwaya, 18 mars 2018)
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