Ce n’est plus un secret pour personne que l’Etat du Sénégal et Orange ne sont pas en odeur de sainteté. Et la sortie des cadres de cette société hier en est la preuve. Cependant les raisons de cette mésententes pourraient ne pas être les mêmes qu’on nous a servi, si l’on en croit nos confrères de « l’As ».
Les vraies raisons de la brouille entre Orange et l’Etat du Sénégal seraient liées au désir de ce dernier d’installer une sonde qui va mesurer le flux des appels téléphoniques. Malgré l’accord du Consortium de Matam, Expresso et Tigo, Orange campe sur sa position, arguant l’illégalité de cette mesure.
Cette sonde devrait permettre à l’Etat se tout savoir sur Orange et surtout son chiffre d’affaire, afin de pouvoir vérifier « la véracité des chiffres souvent avancés par Orange », selon l’As. Avec l’annulation du contrat de Global Voice par le président Macky Sall, c’est l’Autorité de régulation des télécommunications et postes qu’il incombe de contrôler le volume des appels. Et c’est la raison pour laquelle l’Etat veut exécuter le décret d’application du Code des télécommunications de 2011. Ce dont Orange ne veut pas entendre parler.
Ousmane Demba Kane
(Source : Pressafrik, 9 avril 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
14 825 111 abonnés Internet
Liaisons louées : 22 706
Taux de pénétration des services Internet : 88,74%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
6693 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
228 774 abonnés
186.695 résidentiels (81,61%)
42 079 professionnels (18,39%)
Taux de pénétration : 1,36%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
19 078 948 abonnés
Taux de pénétration : 114,21%
- 3 408 000 utilisateurs
Taux de pénétration de Facebook : 20,4%