OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Avril 2023 > Boycott des opérateurs : renforcer le monopole de l’opérateur public c’est (…)

Boycott des opérateurs : renforcer le monopole de l’opérateur public c’est aggraver les problèmes de qualité de service ?

vendredi 28 avril 2023

Mouvement consumériste

Ce que les promoteurs du boycott ne remarquent pas c’est qu’Il y’a un lien entre le monopole de l’opérateur public sur la fibre optique et les problèmes de qualité de service chez tous les opérateurs privés qui en dépendent.

Au Cameroun, CAMTEL détient le monopole de l’installation, de la distribution et de l’exploitation de la fibre optique qui est l’une des technologies les plus fiables et les plus stables pour le transport des données dans le secteur des télécommunications. Pour faire simple, la fibre optique peut être définie comme un câble qui relie le Cameroun a un réseau de câbles sous-marins internationaux et qui transportes les données à la vitesse de la lumière. C’est donc une technologie de télécommunication bien plus rapide et plus économe en énergie que les réseaux sans fils auxquels sont limités les opérateurs privés. Ces opérateurs privés sont donc contraints au Cameroun à souscrire aux offres CAMTEL et à payer cette dernière afin d’accéder à cette technologie avancée qui leu est nécessaire pour fournir à leurs consommateurs les connections haut débit. Contrairement aux pays de l’Afrique de l’Ouest cités par les promoteurs du boycott ou les opérateurs privés peuvent installer et distribuer leurs fibres optiques jusque dans les domiciles des consommateurs (pour renforcer leurs réseaux sans fils), au Cameroun, ils sont obligés de louer celle-ci auprès de CAMTEL.

Du coup, le renforcement, l’expansion et la réparation du réseau haut débit lié à la fibre dépend donc de la capacité opérationnelle de CAMTEL. Les experts de la télécom s’accordent unanimement sur le fait que beaucoup de pannes de dégradation et d’interruptions dans le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun (lorsqu’ils ne proviennent pas des problèmes internes des opérateurs qui ne sauraient être dédouanés entièrement) proviennent essentiellement soit de l’instabilité et des délestages de la fourniture énergétique qui est bien connu de toutes les populations, soit des incidents ou des accidents survenus sur le réseau de fibre optique de Camtel.

L’observation critique de ce réseau de fibre optique géré exclusivement par l’opérateur national dévoile facilement plusieurs lacunes. On se souvient encore de la diatribe de l’honorable Cabral Libi’i qui révélait lors d’une session ouverte du parlement qu’il ne saurait indexer principalement les opérateurs privés qui sont eux même parfois des victimes car en une année, il y’a eu plus de 100 coupures de la fibre optique (ce qui représente environs une panne tous les 3 à 4 jours dans une année de 365 jours). Le député indiquait alors avec beaucoup d’ironie que celle-ci est tellement mal installée que « une chèvre peut facilement la déterrer le brouter dans les champs ». Car en effet la qualité de l’installation, de la protection et de la sécurisation de la fibre optique par CAMTEL qui en est la seule maitresse a été plusieurs fois critiquée. La presse ayant révélée à l’opinion des coupures accidentelles de fibre optique par des agriculteurs, par des travaux de BTP ou simplement par des vandales.

Les manifestant virtuels qui appellent donc au boycott des opérateurs privés au profit de CAMTEL, sur certains aspects invitent donc les populations à délaisser les opérateurs dépendants et parfois même victimes de Camtel pour aller chez l’opérateur public qui est en grande partie coupable des difficultés que les populations décrient.

Pierre Tchoutouo, expert en intelligence économique

(Source : Digital Business Africa, 28 avril 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4465/5120 Régulation des télécoms
  • 374/5120 Télécentres/Cybercentres
  • 3318/5120 Economie numérique
  • 1779/5120 Politique nationale
  • 5120/5120 Fintech
  • 602/5120 Noms de domaine
  • 1729/5120 Produits et services
  • 1483/5120 Faits divers/Contentieux
  • 789/5120 Nouveau site web
  • 5012/5120 Infrastructures
  • 1748/5120 TIC pour l’éducation
  • 192/5120 Recherche
  • 255/5120 Projet
  • 3172/5120 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1818/5120 Sonatel/Orange
  • 1606/5120 Licences de télécommunications
  • 280/5120 Sudatel/Expresso
  • 973/5120 Régulation des médias
  • 1272/5120 Applications
  • 1056/5120 Mouvements sociaux
  • 1575/5120 Données personnelles
  • 132/5120 Big Data/Données ouvertes
  • 620/5120 Mouvement consumériste
  • 374/5120 Médias
  • 684/5120 Appels internationaux entrants
  • 1874/5120 Formation
  • 123/5120 Logiciel libre
  • 1922/5120 Politiques africaines
  • 1165/5120 Fiscalité
  • 182/5120 Art et culture
  • 597/5120 Genre
  • 1637/5120 Point de vue
  • 1017/5120 Commerce électronique
  • 1559/5120 Manifestation
  • 340/5120 Presse en ligne
  • 139/5120 Piratage
  • 224/5120 Téléservices
  • 915/5120 Biométrie/Identité numérique
  • 333/5120 Environnement/Santé
  • 339/5120 Législation/Réglementation
  • 353/5120 Gouvernance
  • 1787/5120 Portrait/Entretien
  • 153/5120 Radio
  • 733/5120 TIC pour la santé
  • 278/5120 Propriété intellectuelle
  • 71/5120 Langues/Localisation
  • 1103/5120 Médias/Réseaux sociaux
  • 2166/5120 Téléphonie
  • 204/5120 Désengagement de l’Etat
  • 1029/5120 Internet
  • 131/5120 Collectivités locales
  • 457/5120 Dédouanement électronique
  • 1115/5120 Usages et comportements
  • 1068/5120 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 579/5120 Audiovisuel
  • 3008/5120 Transformation digitale
  • 432/5120 Affaire Global Voice
  • 153/5120 Géomatique/Géolocalisation
  • 403/5120 Service universel
  • 702/5120 Sentel/Tigo
  • 185/5120 Vie politique
  • 1597/5120 Distinction/Nomination
  • 40/5120 Handicapés
  • 710/5120 Enseignement à distance
  • 687/5120 Contenus numériques
  • 608/5120 Gestion de l’ARTP
  • 196/5120 Radios communautaires
  • 1892/5120 Qualité de service
  • 441/5120 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5120 SMSI
  • 470/5120 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2650/5120 Innovation/Entreprenariat
  • 1332/5120 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/5120 Internet des objets
  • 177/5120 Free Sénégal
  • 381/5120 Intelligence artificielle
  • 210/5120 Editorial
  • 25/5120 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous