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Bonne nouvelle pour la technologie en Afrique : les vétérans de la Silicon-Valley lancent un fonds de 10 millions de dollars

lundi 11 juin 2012

Un fonds alloué au capital de lancement de startups à fort potentiel d’Afrique de l’Est a été initié mercredi à Nairobi, au Kenya.

Le fonds Savannah, vise à trouver et à investir à un stade précoce dans les startups web et mobile à forte croissance qui ciblent le marché d’Afrique subsaharienne.

Le nouveau fonds investira généralement de 25000 à 500000 dollars US.

Le fonds a été fondé par Erik Hersman, Paul Bragiel et Mbwana Alliy et financé par plusieurs commanditaires du Kenya et de la Silicon Valley, y compris des gens de Zynga, Fisher et Jurvetson (plus d’informations sur ces personnes plus bas). Les fondateurs du fonds apportent collectivement plusieurs années d’expérience chevronnée sur la scène pointe de l’Afrique.

Erik Hersman, technologue et blogueur de premier plan, est le fondateur d’iHub, un espace d’innovation très populaire au sein de la communauté technologique croissante de Nairobi au Kenya. Il est également co-fondateur d’Ushahidi, une plateforme collaborative de gestion de crise.

Paul Bragiel est fondateur et partenaire de Ventures, un fonds d’investissements dans les jeunes start-basé à la Silicon Valley. Entrepreneur en série dans la technologie, Bragiel a fondé des sociétés telles que Lefora, une plateforme en ligne de forums communautaires, et Meetro, un réseau basé sur la géo-localisation sociale.

Mbwana Alliy, ressortissant tanzanien, est le fondateur de Yellow Masai, une ressource de voyage en ligne. Il a travaillé à la Silicon Valley et a conseillé plusieurs startups basées en Afrique. Il a également été chef de produit au sein du groupe Business Intelligence chez Microsoft.

Le fonds Savannah ciblera d’abord le Kenya et l’Afrique de l’Est, mais selon le partenaire de Paul Bragiel, le fonds pourrait étudier les opportunités dans d’autres régions d’Afrique dans un avenir pas trop lointain.

Les partenaires du fonds visent à combler le fossé entre l’investissement à un stade précoce et l’investissement de capital-risque qui existe actuellement en Afrique en fournissant aux créateurs de startups à la fois un capital financier et un accès à un réseau de mentors dynamiques issus d’Afrique et de la Silicon Valley, et ayant construit et financé avec succès des entreprises web et mobiles en Afrique et ailleurs dans le monde.

Erik Hersman, co-fondateur du fonds a vivement expliqué le modèle du fonds Savannah sur son blog, White African : " L’idée est d’amener le style de modèle accélérateur de la Silicon Valley à l’Afrique, observant ce qui doit être modifié pour le faire fonctionner dans notre région. C’est un petit fonds de 10 millions de dollars, dont la plupart de l’activité est centrée sur des classes de 5 start-up à la fois. Elles obtiendront 25 000 dollars US pour 15% du capital, et ont 3 à 6 mois pour faire leurs preuves. Celles qui échouent changent radicalement ou sortent du fonds, celles qui réussissent gagnent en assise et ont l’opportunité de poursuivre leur financement. Une partie du fonds sera investie par lot de 100 à 200000 dollars (…).""

À 10 millions de dollars, il s’agit d’un fonds relativement petit et les partenaires ont seulement réussi à lever la moitié du montant jusqu’à présent. Parmi les investisseurs du fonds, on compte le capital-risqueur Tim Draper de la Silicon Valley et co-fondateur de Yelp, Russ Simmons, Dali Kilani et Roger Dickey de Zynga, Dave McClure de 500 Startups et l’entrepreneur mobile kenyan Karanja Macharia qui est fondateur de Mobile Planet, un service d’applications sans fil. La plupart des investisseurs du fonds interviendront également en tant que mentors et passeront suffisamment de temps avec les startups du fonds.

Le programme d’accélération de Savannah est ouvert pour la première classe de 5 start-up jusqu’à la fin de cette année. Les entrepreneurs d’Afrique de l’Est peuvent poser leur candidature sur http://www.savannah.vc/accelerator.

Mfonobong Nsehe (traduit en français par Kader Diakité)

(Source : Nest Afrique, 11 juin 2012)

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